« J’ai choisi le campus Sir-George-Williams de Concordia pour exposer Di-Octo parce que c’est ici que j’ai amorcé mes études et fait mes premiers pas en affaires et en promotion immobilière », explique M. Wener. « C’est aussi ici au pavillon Henry-F.-Hall, qu’en 1971 lors de la première journée d’orientation des nouveaux étudiants, j’ai rencontré Susan, ma chère épouse. »
La sculpture de huit mètres et de 725 kg représente une contribution importante à la collection d’art public de Concordia.
Animés par le vent, les tentacules d’acier inoxydable se ferment et s’ouvrent sur eux-mêmes en un mouvement infini. M. Wener a choisi Di-Octo pour son caractère fascinant et dynamique. « C’est une œuvre quasi hypnotique », affirme-t-il.
Il suffit d’un vent de 2 km/h pour animer la sculpture, qui bouge dans un silence presque parfait. « Di-Octo est une œuvre magnifique et originale, poursuit M. Wener. On dirait qu’elle salue les étudiants, les professeurs, les membres du personnel, les diplômés et les visiteurs avec ses bras virevoltants et gracieux. Une belle façon de souhaiter la bienvenue à tous dans notre belle université! »
Le recteur de Concordia, Alan Shepard, est heureux de cette nouvelle acquisition originale. « Jonathan Wener a offert à notre université, à notre ville et à notre province une œuvre d’art futuriste et exceptionnelle, déclare-t-il. Di-Octo est une métaphore visuelle saisissante de notre vecteur qui consiste à s’ouvrir à la métropole. Ce chef-d’œuvre d’ingénierie permettra à la communauté de Concordia et aux Montréalais de contempler le rôle de l’art dans notre société. Et j’apprécie vraiment cette œuvre que je peux voir depuis mon bureau. C'est fascinant ! »
C’est France Chrétien Desmarais, LL. D. 2015, éminente avocate de Montréal, entrepreneuse et présidente de la Société des célébrations du 375e anniversaire de Montréal, qui a contribué à persuader M. Wener de donner une œuvre d’art pour souligner le 375e anniversaire de la ville et le 150e anniversaire de la Confédération. M. Wener a choisi de l’exposer à l’Université Concordia : « J’adore mon alma mater. C’est ici que j’effectue mon travail avec le plus de passion et de bienveillance. J'ai toujours aimé l'art public, depuis mes premiers bâtiments en 1980. La coïncidence de ces événements semblait l’occasion tout indiquée pour marquer notre histoire par l’ajout d’une autre sculpture magnifique d'un artiste de renommée internationale. »
M. Wener a découvert Anthony Howe, qui a entre autres conçu le module de la flamme olympique des Jeux de Rio au Brésil, grâce à sa fille Katherine Wener. Katherine fut mandatée par la famille de trouver une sculpture qui serait vraiment inspirante. « Elle était aussi émue et enthousiaste que Susan et moi par le génie et la créativité d'Anthony Howe », explique Wener.