Concordia devient la première université canadienne à émettre une obligation durable
Aujourd’hui, Concordia est devenue la première université canadienne à émettre une obligation durable. Cet instrument financier fournit des avantages environnementaux et sociaux définis par les objectifs de développement durable des Nations Unies.
L’obligation de 25 millions de dollars à 3,626 % sur 20 ans permettra à Concordia de financer en partie le nouvel incubateur des sciences appliquées de son campus Loyola. Le projet de 62 millions est subventionné par le gouvernement du Canada (20,6 millions), le gouvernement du Québec (16,1 millions) et l’Université (25,3 millions). La construction du pavillon et l’aménagement des terrains environnants ont débuté à l’été 2018 et devraient prendre fin à l’automne 2019.
Alan Shepard, recteur de Concordia, explique la philosophie sous-tendant cette décision financière historique : « Les recherches transdisciplinaires menées dans notre nouvel incubateur des sciences appliquées apporteront des solutions à d’importants défis de la société, dont le développement durable. En alignant le financement de l’incubateur sur sa raison d’être et ses valeurs, nous envoyons un message fort : les investissements responsables sont essentiels à la santé et à la prospérité futures de notre planète. La communauté de Concordia est déterminée à bâtir un avenir durable et montre la voie en la matière depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, nous donnons encore une fois l’exemple en espérant que d’autres suivront. »
« En tant que signataire des Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies, Concordia est résolue à intégrer les principes de durabilité dans sa politique d’investissement, et l’émission d’aujourd’hui en est la preuve. L’intérêt considérable du marché pour notre obligation durable montre que la communauté des affaires souhaite manifestement investir de manière responsable », ajoute Denis Cossette, chef de la direction financière de l’Université.
Un incubateur des sciences appliquées transdisciplinaire
L’incubateur abritera des laboratoires destinés à des chercheurs en biologie aquatique, en microscopie, en imagerie cellulaire, en nanoscience et en biotransformation. Il accueillera également les professeurs et les étudiants des cycles supérieurs du nouveau programme de génie chimique et des matériaux de l’Université. En plus de favoriser l’interdisciplinarité grâce à son concept, l’incubateur encouragera une intégration économique verticale : l’infrastructure appuiera en effet la réalisation à grande échelle de projets conçus en laboratoire qui présentent un potentiel commercial pour les partenaires industriels ainsi que les entrepreneurs actuels et futurs de Concordia.
Une certification LEED
Avec une efficacité projetée supérieure de 35 % à celle d’une installation de recherche ordinaire non certifiée et un aménagement paysager qui augmentera la biomasse et offrira de nouveaux espaces de jeu et de détente au public, l’incubateur des sciences appliquées de Concordia devrait obtenir la certification LEED Or après sa construction. L’installation deviendra alors le quatrième pavillon LEED de l’Université. Par l’intermédiaire de son site concordia.ca, l’établissement rendra compte chaque année des avantages environnementaux et sociaux découlant de l’incubateur – de la consommation et de l’économie d’énergie au nombre de publications de recherche et plus encore.
Concordia investit dans son infrastructure et son développement
Outre son obligation durable de 25 millions de dollars, Concordia a émis une obligation de 50 millions à 3,678 % sur 40 ans afin d’appuyer son plan d’investissement ainsi que d’améliorer ses installations et son infrastructure. Le produit servira à concevoir et à financer des projets conformes à la mission de l’Université en matière d’enseignement et de recherche. L’acquisition de propriétés afin d’accroître la capacité de Concordia contribuera notamment à son développement à long terme.