Le Collège Loyola pour la diversité et la durabilité de Concordia souligne son 20e anniversaire
Né en 2002, le Collège Loyola pour la diversité et la durabilité célèbre 20 années de croissance, d’innovation et de développement communautaire.
Fondé par un groupe interdisciplinaire de professeurs issus de tous les secteurs de la Faculté des arts et des sciences de l’Université Concordia, le collège entendait dès le départ proposer un programme cohérent de cours interdisciplinaires au campus Loyola. Son approche de l’enseignement reposait sur l’ouverture et l’équilibre, et favorisait l’absence de préjugés et d’idées préconçues.
Quelques figures clés de l’histoire du collège et de son actualité ont fait part de leurs réflexions sur ses origines et ses projets d’avenir.
L’idée de départ demeure
Rosemarie Schade a longtemps été directrice du collège – de 2002 à 2015 –, et était membre du comité ayant élaboré la planification de ce qu’on appelait alors le Collège international Loyola. Elle a pris sa retraite en 2015.
« C’est avec grand plaisir que je repense à certains moments stimulants et remplis de défis des 20 dernières années », affirme-t-elle.
« L’expérience étudiante a toujours fait partie de la mission du collège. Nous avons notamment envoyé nos étudiantes et étudiants à des conférences universitaires, mis sur pied nos propres conférences et accueilli un chercheur Fulbright, tout en nous efforçant constamment d’élaborer de nouveaux cours pertinents et interdisciplinaires, donnés par un corps professoral d’exception. »
Selon Rosemarie Schade, l’idée de départ demeure : « De petites classes, des professeurs et des étudiants passionnants et passionnés, de même qu’un curriculum interdisciplinaire et varié, reflétant un effectif étudiant diversifié et ouvert d’esprit. »
Décortiquer des enjeux complexes
Adan Suazo (B.A. 2009) a été coordonnateur au collège de 2009 à 2016. Il a ensuite accepté un poste de chercheur doctoral au National Centre for Peace and Conflict Studies de l’Université d’Otago, en Nouvelle-Zélande. Il publiera sous peu The Palgrave Handbook of Positive Peace, ouvrage comprenant un chapitre rédigé par Rosemarie Schade.
Il affirme que le collège l’a aidé à bâtir sa carrière de décideur politique.
« Je savais que je pourrais explorer de nouvelles idées, entretenir des liens enrichissants avec les membres du corps professoral et du personnel ainsi que mes camarades étudiants, et décortiquer les enjeux les plus complexes auxquels nous faisons face, explique-t-il. Dans un monde où règne la confusion, le leadership a besoin d’espace pour s’adonner à la réflexion. »
Une évolution continuelle
Comme Rosemarie Schade, William Bukowski, professeur au Département de psychologie, s’est impliqué au collège dès le départ. Il a en effet été directeur fondateur, puis codirecteur avec James Grant de 2011 à 2012, et dirige actuellement le collège.
Il a ainsi été témoin d’une croissance remarquable au fil des ans, comprenant la création du Centre de recherche Loyola sur la durabilité affilié au collège. « Le centre est devenu le carrefour de l’Université en matière de recherche sur la durabilité », affirme-t-il.
Le Pr Bukowski souligne également que la promotion sortante de l’an dernier, qui comptait 51 étudiants et étudiantes, était la plus importante de l’histoire du collège.
« Des expériences pédagogiques porteuses »
Rebecca Tittler est conseillère pédagogique et coordonnatrice de l’administration de la recherche au collège, où elle enseigne également. Elle est par ailleurs professeure à temps partiel aux départements de géographie, urbanisme et environnement et de biologie, et coordonnatrice de l’administration de la recherche au Centre de recherche Loyola sur la durabilité.
« Cette communauté dynamique transcende les disciplines et ne cesse de croître et de renouveler ses cours, ses programmes et ses possibilités d’expériences pédagogiques porteuses », affirme-t-elle.
« C’est un honneur d’en faire partie, de voir les étudiantes et étudiants apprendre, grandir et s’épanouir en classe comme ailleurs, et de s’impliquer dans leur parcours. »
« Une taille modeste peut s’avérer un avantage »
James Grant, professeur de biologie, reprendra ses fonctions de directeur à l’issue de son congé sabbatique, en janvier 2023. Il est enthousiaste au sujet de l’avenir du collège.
« Quand je pense au collège, je pense d’abord à Rosemarie Schade », souligne-t-il.
« Le collège a continué de croître et d’offrir de nouveaux cours d’actualité comme Black Montreal [“le Montréal noir”] et Perspectives on the United Nations Sustainable Development Goals [“perspectives sur les objectifs de développement durable des Nations unies”]. »
Le Pr Grant précise que si le collège prévoit ajouter à son offre d’autres nouveaux programmes d’études dynamiques, « il demeurera fidèle à ses traditions et à sa philosophie implicite : une taille modeste peut s’avérer un avantage. »
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