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Le programme Volt-Age de l’Université Concordia mène la charge vers un avenir décarboné

Un an après l’octroi d’une subvention historique, Karim Zaghib, directeur général, évoque le chemin parcouru et les prochaines étapes
6 mai 2024
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Rangées de panneaux solaires sur une végétation verdoyante vue d'en haut.
« Volt-Age propose une façon différente de mener des recherches et de trouver les meilleures solutions pour créer une société durable », affirme Karim Zaghib.

Il y a maintenant un an que l’Université Concordia s’est vu octroyer une subvention historique du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada. Depuis lors, le programme de recherche Volt-Age a fait d’importants progrès dans la réalisation de son objectif : être un leader national dans la création de solutions pour un avenir décarboné grâce à l’électrification.

Karim Zaghib, professeur de génie chimique et des matériaux ainsi que directeur général de Volt-Age, fait le point sur les progrès réalisés jusqu’à présent et les étapes à venir.

« Nous nous concentrons sur des projets de recherche appliquée qui ont un impact notable sur la société »

Quelles sont les principales réalisations de ce projet jusqu’à maintenant?

Karim Zaghib : Nous voulions que nos chercheuses et chercheurs se mettent au travail le plus rapidement possible. Je suis heureux d’annoncer que plus tôt cette année, nous avons financé 36 projets d’amorçage qui couvrent un large éventail d’études. Certains chercheurs utilisent des outils numériques et des données provenant d’appareils intelligents pour aider les grandes institutions financières à mieux gérer leur consommation d’énergie et à rendre leurs bâtiments plus écologiques. Un autre projet collabore avec le secteur de la construction pour produire du béton plus propre en éliminant le carbone de l’air et en recourant à l’électricité plutôt qu’aux combustibles fossiles.

La création de modèles de bâtiments améliorés faisant appel à l’énergie solaire est également au cœur des travaux scientifiques de Volt-Age. Nous créons par ailleurs de nouveaux outils ludiques permettant aux villes de recueillir l’avis des citoyens sur les décisions en matière d’urbanisme.

Et bien sûr, nous travaillons à développer une nouvelle technologie pour rendre les batteries des véhicules électriques plus économiques.

Ce ne sont là que quelques exemples des travaux passionnants que nous finançons et soutenons.

Homme souriant aux cheveux gris courts portant une chemise rayée et un blazer noir. Karim Zaghib, professeur de génie chimique et des matériaux ainsi que directeur général de Volt-Age.

Quels sont les principaux objectifs de l’équipe scientifique de Volt-Age?

KZ : Volt-Age propose une façon différente de mener des recherches et de trouver les meilleures solutions pour créer une société durable. Nous croyons que le processus de recherche est aussi important que le résultat. C’est pourquoi nous nous concentrons sur des projets de recherche appliquée qui ont un impact notable sur la société. Cela signifie que nous favorisons le développement de notre équipe et que nous guidons nos chercheuses et chercheurs dans la commercialisation de leurs travaux, l’élargissement de leurs projets et l’assurance de leur viabilité à plus grande échelle.

De quelle manière collaborerez-vous avec les communautés, l’industrie et les pouvoirs publics à l’avenir?

KZ : La collaboration est au cœur de tous nos projets et va déjà de l’avant. En effet, chaque projet compte au moins un partenaire industriel, et les recherches sont conçues pour favoriser la concertation entre les universités.

Nous entretenons des liens étroits avec les communautés autochtones, et l’un de nos principaux partenaires, Indigenous Clean Energy, collabore avec des communautés partout au Canada.

Nous travaillons avec les autorités municipales pour comprendre leurs besoins et leur fournir les solutions qui leur permettront de progresser vers un avenir décarboné. Pour ce faire, les chercheuses et chercheurs de Volt-Age mettent en place des laboratoires vivants dans différentes villes. Par exemple, le laboratoire de Lachine-Est, à Montréal, analyse les lacunes liées au développement urbain durable et aux logements abordables.


Apprenez-en davantage sur le
programme de recherche Volt-Age de l’Université Concordia.

 



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