Résidence Momus pour critiques émergents

Osei Bonsu est un conservateur, critique et historien de l’art d’origine britanno-ghanéenne établi à Londres et à Paris. Ses activités englobent le commissariat d’exposition, la publication et l’élaboration de stratégies culturelles dans la sphère des arts visuels. Il a mis sur pied divers projets axés sur les histoires transnationales de l’art impliquant la collaboration de musées, de galeries et de collectionneurs privés partout dans le monde. En 2017, il a été commissaire de la 10e édition de l’exposition Satellites, organisée en collaboration avec le Jeu de Paume et le CAPC – Musée d’art contemporain de Bordeaux. Osei Bonsu a en outre travaillé à la conception de nombreux projets centrés sur l’art africain, dont une exposition intitulée Pangaea II: New Art from Africa and Latin America (galerie Saatchi, 2015) et la foire d’art contemporain africain 1:54 (2013-2014). Il est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art du Collège universitaire de Londres, où il a obtenu une distinction pour son mémoire sur le surréalisme et la sculpture africaine. Osei Bonsu collabore en outre à la rédaction du magazine frieze.

Historienne de l’art interdisciplinaire et conservatrice indépendante, Daisy Desrosiers est la première directrice des programmes artistiques au Lunder Institute for American Art du Colby College. Sa thèse porte sur les implications culturelles, postcoloniales et matérielles de l’utilisation du sucre en art contemporain. En 2018, elle a été première lauréate du programme de résidence en commissariat Nicholas-Fox-Weber, affilié au Glucksman Museum (Cork, Irlande), ainsi que chercheuse-conservatrice en résidence à l’OSBL Art in General (Brooklyn, New York).

Établie à Brooklyn, Rahel Aima est rédactrice pigiste et réviseure. Ses écrits ont paru dans de nombreuses publications, dont 4Columns, Art Asia Pacific, Artforum, Art in America, Artnet, ArtReview, ArtReview Asia, Atlantic, Bandcamp, Bidoun, Bookforum, Brownbook, Canvas, Creators Project, Document Journal, e-flux architecture, Elephant, Foam, Frame, Frieze, Harper’s Bazaar Art Arabia, Ibraaz, 艺术界 LEAP, Mark, Momus, Mousse, New Inquiry, New Republic, Red Hook Journal, Real Life, Tank, Vogue Arabia et World Policy Journal. Titulaire d’un diplôme en anthropologie de l’Université Columbia obtenu en 2010, Rahel Aima a grandi à Dubaï et a déjà vécu à Kochi, à Lisbonne et à Venise. Elle est actuellement réviseure de projets spéciaux pour la plateforme New Inquiry, correspondante à Art Review Asia et collaboratrice à la rédaction pour Momus. Fondatrice de la revue THE STATE dont elle a en outre été rédactrice en chef, Rahel Aima s’est vu accorder en 2018 une subvention Creative Capital à l’intention des critiques d’art dans la catégorie short-form writing (« courts essais »). Elle a par ailleurs fait l’objet de portraits dans Elle India et New York Magazine.

Écrivain et éditeur montréalais, Saelan Twerdy poursuit un doctorat en histoire de l’art à l’Université McGill. Maintenant rédacteur en chef de RACAR, la revue officielle de l’Association d’art des universités du Canada, il collabore depuis 2014 à la rédaction de Momus. Du reste, il a écrit des articles pour plusieurs publications, comme Canadian Art, Esse, C magazine, Border Crossings, Blackflash et The New Inquiry. Enfin, il a participé à l’écriture d’ouvrages collectifs et de catalogues d’exposition publiés entre autres par la Fonderie Darling, la Galerie FOFA de l’Université Concordia, les éditions Fogo Island Arts/Sternberg Press et le Musée d’art canadien contemporain (rebaptisé depuis MOCA Toronto). 

Écrivain et éditeur, Mark Mann se spécialise dans le journalisme narratif « long format ». Ainsi, il a rédigé des articles de fond pour Toronto Life, The Walrus, Report on Business, Reader’s Digest, The Dance Current, Torontoist, Broadview et Maisonneuve. En outre, il est l’auteur d’essais sur l’art et la culture, parus notamment dans Momus et The Toronto Star. Ses écrits sur la science et la technologie ont été diffusés en grand nombre sur le site Web Motherboard. L’un de ses essais, intitulé « Lucky Strikes », a remporté le Prix du magazine canadien; le texte fait partie de l’ouvrage The Best Canadian Essays of 2011, édité par Tightrope Books. En 2018, Mark Mann a figuré une fois de plus sur la liste des candidats sélectionnés pour le Prix du magazine canadien, catégorie « reportages littéraires ». Par ailleurs, il a narré des histoires à la radio de la CBC, sur des balados de Lipstick Studios et lors de l’événement Raconteurs à Toronto. Membre du collectif artistique CCC, il conçoit les scénarios – très fouillés sur le plan historique – de parcours audioguidés in situ. Enfin, outre son travail de pigiste, Mark Mann est rédacteur principal du magazine Beside, directeur de rédaction de la revue Research Money et collaborateur à la rédaction de Momus. 

Sky Goodden est la fondatrice et l’éditrice de Momus (momus.ca), une publication et une série de baladodiffusions axées sur l’art international et prônant « le retour à la critique artistique ». Depuis son lancement en 2014, Momus a été finaliste pour deux International Awards for Art Criticism (« prix internationaux de la critique d’art »). De même, ses collaboratrices et collaborateurs ont obtenu neuf Creative Capital Warhol Grants for Art Writers (« subventions Creative Capital Warhol à l’intention des critiques d’art ») ainsi qu’un Rabkin Foundation Award for Art Journalism (« prix du journalisme artistique de la fondation Rabkin »). Publié en 2017, le premier recueil imprimé de Momus a été présenté aux quatre coins du Canada, des États-Unis et du Mexique. Artiste en résidence à l’Université Concordia de Montréal en 2018-2019, Sky Goodden est titulaire d’une maîtrise en critique artistique et pratique commissariale de l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario. Cet établissement lui a d’ailleurs décerné l’Alumni of Influence Award (« prix de la diplômée d’influence »). En 2019, Sky Goodden a reçu le prix J.E.H. MacDonald de l’Arts & Letters Club de Toronto. Elle a collaboré à plusieurs catalogues et ouvrages artistiques de même qu’aux publications suivantes : Frieze, Art in America, Modern Painters, Canadian Art, C magazine, National Post et Art21. Elle est l’organisatrice de la Résidence Momus pour critiques émergents, offerte en collaboration avec l’Université Concordia de Montréal, l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario, située à Toronto, l’École de l’Institut d’art de Chicago et avec l’appui généreux de Bruce Heyman, ancien ambassadeur des États-Unis au Canada, et son épouse Vicki.. Enfin, Sky Goodden travaille à la conception d’un institut Momus, qui sera inauguré à Montréal en 2020 ou 2021. 

Commissaire et auteure établie à Bruxelles, Lauren Wetmore a contribué à des expositions, à des biennales et à des commissions à l’internationale. Elle a notamment participé aux projets Frieze à Londres, en 2014 et 2015; à l’exposition internationale Carnegie de Pittsburgh, en 2013; à la biennale artistique Meeting Points 8, tenue en 2017 au Centre d’art de Beyrouth et consacrée à l’art du monde arabe; à l’espace d’art contemporain La Loge de Bruxelles, en 2016; et à l’hôtel Windsor du Caire, en 2016. Intitulé The Conversation, son projet de commissariat lui a valu d’obtenir, en 2015, la résidence curatoriale Encura de la fondation Hangar de l’Association des artistes visuels de Catalogne, à Barcelone. En 2016, Lauren Wetmore a figuré parmi les candidats des International Awards for Art Criticism (« prix internationaux de la critique d’art ») pour un article paru dans la revue Momus. Par ailleurs, elle a collaboré à divers ouvrages, dont Xavier Cha: abduct, édité par le Musée d’art contemporain de Cleveland en 2015, et These Are the Tools of the Present: Beirut – Cairo, paru chez Sternberg Press en 2017. Titulaire depuis 2008 d’un baccalauréat en histoire de l’art et études de genre de l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver, Lauren Wetmore a obtenu en 2011 une maîtrise en pratique critique et curatoriale de l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario, située à Toronto. 

Établie à Toronto, Aliya Pabani est artiste et productrice audio. Elle a animé et réalisé The Imposter – un balado sur les arts et la culture de Canadaland. Son travail d’experte audio a pu être apprécié sur les ondes d’In the Dark Radio, NTS Radio et BBC Radio 4 (notamment pour Short Cuts – Falling Tree Productions). Essentiellement axé sur l’installation et l’art-performance, ses œuvres ont été exposées dans le cadre des festivals Images et Summerworks, lors de la biennale des arts de Toronto et, plus récemment, dans le cadre de Resonant Bodies, une exposition d’œuvres sonores, présentée par Constellations et diffusée postérieurement sous forme de balado. Aliya Pabani est cocréatrice de POC in Audio, base de données en ligne réunissant les œuvres de centaines de personnes de couleur qui travaillent dans le domaine de l’audio partout dans le monde.