Erin Gee
Crédit photo: Elody Libe
Erin pourra vous accompagner si vos centres d’intérêt comprennent: la RASM (réponse autonome sensorielle méridienne), la théorie féministe et la théorie queer, la composition, l’interprétation et les partitions de musique électroacoustique, le chant et la voix, la matérialité émotionnelle, la physique et le calcul quantiques, les instruments de musique bricolés et la collaboration.
Artiste de la performance et compositrice canadienne, Erin Gee (TIO’TIA:KE – MONTRÉAL) s’inspire de son expérience de chanteuse et l’applique à des architectures technologiques poétiques et sensorielles où la vibration des plis vocaux est assimilée à l’électricité et aux données circulant à travers les systèmes, ou aux vibrations de la matière.
Erin Gee se spécialise dans les systèmes faits maison de rétroaction biologique affective intégrant le corps de l’auditrice ou de l’auditeur aux systèmes cybernétiques qu’elle met en place. Elle applique les principes de travail, de mesure, de performance et de reproduction émotionnels à des œuvres impliquant les réseaux de neurones, la composition chorale, la RASM, la réalité virtuelle, les performances musicales en réseau et la robotique afin de faire ressortir des enjeux liés à l’empathie critique, à la programmation sensorielle inconsciente et aux divisions entre émotion et raison.
Les travaux d’Erin Gee ont été présentés dans le cadre d’expositions solo et de concerts à la MacKenzie Art Gallery (CA) et au centre Vancouver New Music (CA), ainsi que dans le cadre d’expositions de groupe et de performances à la biennale de Karachi (PK), à la biennale de Toronto (CA), au centre Ars Electronica (AT), au festival MUTEK (AR/ES/CA), au festival LEV (ES), à la Fonderie Darling (CA) et au NRW Forum (DE).
Bénéficiaire d’une bourse d’études supérieures du CRSH, elle est doctorante à l’Université de Montréal et s’intéresse à l’élaboration de méthodes de composition féministes pour la musique réalisée par rétroaction biologique. Elle est également artiste en résidence à l’Institut quantique de l’Université de Sherbrooke, en partenariat avec le centre d’artistes Sporobole (CA).