Skip to main content

Ally Rosilio et Olivia Vidmar

Portrait des résidentes

Crédit photo: Antoine Lussier

À propos des résidentes

L’approche collaborative d’Ally Rosilio et d’Olivia Vidmar en matière d’organisation d’expositions est née d’un intérêt commun pour les pratiques spatiales critiques et les méthodes incarnées d’appréhension des lieux fondées sur la durée. Elles ont toutes deux étudié en histoire de l’art à l’Université Concordia, où elles ont commencé à s’intéresser aux façons dont les pratiques artistiques peuvent constituer des outils permettant de façonner et de comprendre l’environnement bâti. Depuis plus de trois ans, elles travaillent ensemble en tant que commissaires en résidence dans un centre d’artistes, tout en s’adonnant à leurs activités culturelles et à leurs pratiques d’écriture respectives. Elles travaillent actuellement à la préparation d’une exposition d’archives en vitrine pour le 50e anniversaire de la galerie La Centrale; l’exposition fait état des nombreux endroits où la galerie a existé dans la ville au fil des ans et montre en quoi elle a été un lieu voué aux pratiques artistiques radicales.

Crédit photo: Lucie Rocher

À propos de l’exposition

home/base explore la géographie de La Centrale à travers cinq décennies et utilise l’archive afin d’illustrer les multiples espaces de la Centrale comme foyers de pratiques radicales. La cartographie des sites montréalais où la Centrale s’est établie depuis sa naissance en 1973 révèle de quelles façons l’espace physique de l’organisme a muté, s’est transformé et s’est élargi afin de répondre aux besoins de ses communautés changeantes. 

En 1979, un centre de documentation modulaire et mobile a été construit pour accueillir les archives qui constituent aujourd'hui une partie du fond institutionnel de La Centrale. Évoquant cette initiative, la scénographie de l'installation fait allusion à l'adaptabilité du centre, qui a résisté à la fixité. Des affiches d’expositions, invitations, notes de réunions et documents internes—accompagnés d’autres objets éphémères—révèlent les dialogues entre La Centrale, la géographie de la ville et son membrariat. À travers ses six localisations, La Centrale a été un lieu de rencontre et d’archivage, ainsi qu’un studio de création. Sa programmation s’est étendue au-delà de ses murs et de sa vitrine, pour diffuser dans des espaces satellites et présenter des performances publiques et souvent participatives. 

Mettant à profit la fenêtre ouverte sur le public dans le cadre du cinquantième anniversaire de La Centrale, les passant·e·s sont invité·e·s à interagir avec une chronologie spéculative des archives exhumées. Un feuillet est mis à leur disposition dans une boîte aux lettres, contenant une carte et des instructions qui invitent le ou la passant·e à retracer en marchant l’histoire spatiale du centre. Comment les géographies de La Centrale peuvent-elles susciter des réflexions sur son site actuel et futur?

DÉCOUVRIR L’EXPOSITION À LA CENTRALE GALERIE POWERHOUSE

Reconnaissant pour le généreux soutien

Cette initiative bénéficie du généreux soutien du fonds d’innovation de la fiducie familiale Peter-N.-Thomson.

Retour en haut de page

© Université Concordia