Main Space & Black Box / Espace principal et boîte noire (La version française suit l'anglais)
Chloë Lum & Yannick Desranleau, What Do Stones Smell Like In the Forest (2018). Production still. Performer: Marie-Annick Béliveau.
EN
A romance of reclaiming the ill body from the jaws of stillness by merging with the universe of things. Via a network of things, the body extends itself, connecting with stuff, reaching spaces and places with greater ease and expanded potentials. Like an ever-growing creature made of unfired clay, new limbs being hastily built-on as others drop off. Possibilities multiply. Stilted with the anxiety of showing its vulnerability to the outside world, the ill body is awkward in public, but comfortable at home. The ill mind/body is never fully relieved; at best, it manages to forget its ill state through distraction and fantasy. The pain of the body slows down the mind, opening it up to near-constant reverie.
Chloë Lum and Yannick Desranleau’s What Do Stones Smell Like in the Forest? is an autofiction, and the second chapter in a series of speculative works reflecting on the affective relationships between sentient bodies and objects. The first instalment, Is It the Sun or the Asphalt All I See is Bright Black, an installation, performance, and video work, was presented in Montreal at Circa Art Actuel (Spring 2017). What Do Stones Smell Like in the Forest? takes a similar approach in telling the interior monologues of a character wishing to expand their limited mobility through their senses.
Exposition What Do Stones Smell Like in the Forest? Chloë Lum et Yannick Desranleau
Du 23 avril au 25 mai 2018
FR
Une évocation romancée de la reconquête du corps malade pour l’arracher des griffes de l’immobilité en fusionnant avec l’univers matériel. Grâce à un réseau d’objets, le corps s’étire, se connecte aux choses, atteint des espaces et des lieux avec plus de facilité ainsi que des potentiels élargis. Comme une créature d’argile en constante croissance à laquelle sont ajoutés à la hâte de nouveaux membres tandis que d’autres tombent. Les possibilités se multiplient. Paralysé par l’angoisse de montrer sa vulnérabilité au monde extérieur, le corps malade est maladroit en public, mais à son aise à la maison. Le corps-esprit malade n’est jamais entièrement soulagé; au mieux, il arrive à oublier son état par la distraction et la fantaisie. La douleur du corps ralentit l’esprit, l’ouvrant à une rêverie quasi permanente.
Signée Chloë Lum et Yannick Desranleau, l’autofiction What Do Stones Smell Like in the Forest? (« que sentent les pierres dans la forêt? ») constitue le second chapitre d’une série d’œuvres spéculatives axées sur la relation affective entre les corps sensibles et les objets. Le premier épisode, intitulé Is It the Sun or the Asphalt All I See is Bright Black (« est-ce le soleil ou l’asphalte, tout ce que je vois est d’un noir étincelant »), se composait d’une installation, d’une performance et d’une vidéo. Il a été présenté au printemps 2017 au centre Circa art actuel de Montréal. What Do Stones Smell Like in the Forest? adopte une approche semblable et dépeint les monologues intérieurs d’un personnage souhaitant accroître sa mobilité limitée grâce à ses sens.
Chloë Lum and Yannick Desranleau’s multidisciplinary practice has been the object of solo exhibitions at St. Cloud State University, Minnesota; University of Texas, Austin; the Confederation Centre Art Gallery, Charlottetown; YYZ Artists’ Outlet, Toronto; and the Blackwood Gallery, University of Toronto, amongst others. They have participated in many group exhibitions, notably at the Center for Books and Paper Arts, Columbia College, Chicago; the Musée d’art contemporain de Montréal; Kunsthalle Wien; BALTIC Centre for Contemporary Art, Gateshead, England; and at Whitechapel Project Space, London.
FR
La pratique multidisciplinaire de Chloë Lum etde Yannick Desranleau a fait l’objet d’expositions solos à l’Université d’État de Saint Cloud (Minnesota), à l’Université du Texas (Austin), au Centre des arts de la Confédération (Charlottetown), au YYZ Artists’ Outlet (Toronto) et à la Galerie Blackwood de l’Université de Toronto, entre autres lieux. Les artistes ont en outre participé à de nombreuses expositions collectives, notamment au Center for Books and Paper Arts du Columbia College (Chicago), au Musée d’art contemporain de Montréal, au centre d’exposition Kunsthalle Wien (Vienne), au BALTIC Centre for Contemporary Art (Gateshead, Angleterre), et au Whitechapel Project Space (Londres).
The artists acknowledge the generous support of The Claudine and Stephen Bronfman Foundation in Contemporary Art, Conseil des arts et des Lettres du Québec, Canada Council for the Arts, and Koyama Press.
Date: April 26, 2018 Time: 5 p.m. to 7 p.m. Location: FOFA Gallery,
1515 St-Catherine st. West
Montréal, H3G 2W1 Cost: Admission is free
Date : le 26 avril 2018 Heure : 17h à 19h Emplacement : Galerie FOFA,
1515 Ste-Catherine ouest
Montréal, H3G 2W1 Tarif : Admission gratuite
Performance: The Lead Apron
The Lead Apron is a chapter within the exhibition cycle What Do Stones Smell Like In The Forest? A solo performance work for French horn interpreted by Sarah Wendt, The Lead Apron is a reflection on the affective relationships between sentient bodies and objects.
Dates: May 3, 2018 at 7 p.m.
+ May 24, 2018 at 6 p.m. Location: Black Box, Room EV S3-845
1515 St-Catherine st. West
Montréal, H3G 2W1 Cost: Admission is free Approximate Duration: 20 minutes
Volet de l’exposition What Do Stones Smell Like In The Forest?, The Lead Apron (« le tablier de plomb ») compose un solo de cor d’harmonie. Interprétée par Sarah Wendt, l’œuvre traduit les liens affectifs qui unissent l’objet au corps conscient.
Dates : le 3 mai 2018 à 19h
+ le 24 mai 2018 à 18h Emplacement : Boîte noire, salle EV S3-845
1515 Ste-Catherine ouest
Montréal, H3G 2W1 Tarif : Admission gratuite Durée approximative : 20 minutes