Chip Limeburner
Baccalauréat ès beaux-arts
2023
Spécialisation en arts numériques
Programme
« L’Université Concordia constitue un environnement propice à la poursuite de vos objectifs. »
En tant qu’étudiant·e adulte, Chip Limeburner a choisi d’élargir la portée de ses travaux universitaires en entreprenant des recherches de premier cycle dans le domaine du divertissement thématique.
Pourquoi Concordia?
Comme il s’agissait de mon deuxième baccalauréat, j’ai fait mon retour aux études avec un plan ciblé. Lorsque j’ai obtenu mon diplôme de premier cycle en neuroscience à l’Université McGill en 2015, je savais déjà que je ne voulais pas continuer dans cette voie. J’ai commencé à travailler en conception et réalisation de décors, surtout dans le cadre de projets liés aux jeux d’évasion et à l’intégration de la technologie dans l’environnement bâti. Au bout de cinq ans, j’ai senti que j’avais atteint un point de ma carrière où il me fallait suivre une formation structurée et approfondir mes compétences si je voulais continuer à progresser dans ce domaine.
J’ai appris l’existence du programme d’études en intermédias de Concordia, qui a piqué mon intérêt, et j’ai décidé d’aller à la journée portes ouvertes. C’est à cette occasion que j’ai découvert le programme en arts numériques. Je me suis inscrit·e à une évaluation de portfolio pour les deux programmes, mais les arts numériques avaient déjà ma préférence en raison de la grande variété de cours en arts et technologies qu’offrait ce programme.
Comment s’est passé votre retour aux études en tant qu’adulte?
Le retour aux études s’est révélé beaucoup plus facile que ce à quoi je m’attendais. Mon programme englobe un large éventail d’approches, ce qui constitue véritablement une richesse. J’ai en outre pu constater que la faculté accueillait des étudiants d’âges très variés, et beaucoup plus d’étudiants adultes et de personnes faisant un retour aux études qu’ailleurs. Bien que j’aie cinq ou sept années de plus que la moyenne de mes camarades de classe, je ne détonne pas, car la faculté compte de nombreuses personnes ayant dix bonnes années de plus que moi.
Que pensez-vous de vos cours?
C’est intéressant d’étudier au sein d’un programme aussi avant-gardiste. On sent que les sujets abordés font partie des enjeux de l’heure dans l’univers culturel, ce qui est très stimulant. Il arrive souvent qu’un sujet abordé en classe fasse la une des journaux trois semaines plus tard.
Vous avez récemment obtenu une bourse de recherche de premier cycle de l’Institut Milieux. Quelles recherches comptez-vous effectuer à l’Institut?
J’ai déjà entrepris des recherches sur l’intégration des technologies aux parcs à thème, et même livré un exposé sur le sujet lors d’un congrès tenu le printemps dernier, en Floride. J’y abordais la vocation des parcs à thème, qui est d’offrir des expériences interactives conçues en fonction des attentes des visiteurs. À l’Institut Milieux, mes recherches s’inscriront dans le prolongement de cette réflexion, tout en explorant plus largement les modalités particulières d’interaction du public avec le divertissement thématique, dont la compréhension doit servir de guide au déploiement de la technologie dans ce domaine.
Avez-vous des conseils à donner aux futurs étudiants et étudiantes pour les aider à orienter leur parcours universitaire en fonction de leurs centres d’intérêt?
Évitez de vous limiter à votre programme, département ou faculté, et renseignez-vous bien sur les cours offerts. Vous trouverez parfois un cours parfait dans un autre programme. J’étudie en arts numériques, mais j’ai opté pour un grand nombre de cours offerts dans le programme d’études en intermédias et au Département d’histoire de l’art, où j’ai notamment suivi un cours sur les expositions universelles.
N’hésitez pas non plus à demander l’autorisation de poursuivre vos propres objectifs de recherche, ou à demander à un professeur si vous pouvez faire quelque chose d’un peu différent dans le cadre d’un travail final, ou remplacer un cours par un autre. Si j’en crois mon expérience, votre demande sera acceptée, parfois même avec enthousiasme, car nombre de professeurs apprécient les étudiants qui ont des domaines d’intérêt particuliers.