Gabriel Ellison-Scowcroft
Baccalauréat ès arts, 2015
Spécialisation en journalisme
Étudiant à la maîtrise ès arts en histoire
Programmes
« La chose la plus importante que le programme m’a apportée est la confiance nécessaire pour me considérer journaliste. »
Posséder une expérience du terrain permet vraiment de se distinguer
Grâce au programme de journalisme, Gabriel Ellison-Scowcroft a compris l’importance des compétences techniques, de la confiance en soi et du respect sacré des échéances.
Qu’est-ce qui vous a poussé à étudier le journalisme à Concordia?
J’ai travaillé trois mois comme photojournaliste pour un journal de Cape Town, en Afrique du Sud; il s’agissait de ma première expérience dans le domaine. Je savais que je voulais continuer d’étudier le journalisme et en apprendre davantage sur ce qu’implique le métier.
En quoi votre expérience du programme de journalisme a-t-elle été unique?
Durant les deux dernières années du programme, j’ai travaillé presque à temps plein à CBC Montreal à titre de chercheur et de réalisateur pour des émissions d’actualités à la radio.
La chose la plus importante que le programme m’a apportée est la confiance nécessaire pour me considérer journaliste.
Quelles compétences avez-vous acquises?
Les fondements de la rédaction journalistique, ce qui implique beaucoup de compétences : bâtir une histoire, structurer un argumentaire et communiquer avec des rédacteurs en chef. On apprend également des techniques d’entrevue et de discussion avec les gens, ainsi que des méthodes pour dénicher de l’information difficile à trouver.
Du point de vue des médias radiotélévisés, on apprend à utiliser de l’équipement technique, à créer des reportages ainsi qu’à attirer et à retenir l’attention des gens juste avec du son.
En progressant dans le programme, on apprend à appliquer ces compétences à des formes plus complexes, comme le journalisme littéraire, le documentaire ou un amalgame de supports afin de réaliser un projet multimédia.
Quelles leçons avez-vous durement apprises au cours de vos études?
Le principal défi a été de m’habituer à l’idée d’échéance. Je pense que l’échéance est sacrée : on la respecte ou on la manque – votre article est publié ou non.
À Concordia, les professeurs arrivaient vraiment bien à simuler cette contrainte de différentes façons. Dans un de mes cours de rédaction, nous devions suivre une assemblée publique locale, puis rédiger un reportage dans l’heure et demie qui suivait.
C’était très intense, mais cela m’a beaucoup aidé à apprendre à bien travailler sous pression.
Quel conseil donneriez-vous aux étudiantes et étudiants qui s’intéressent au journalisme?
Consacrez beaucoup de temps et d’énergie à l’écriture. Quelle que soit la forme de journalisme que vous déciderez d’exercer, avoir une bonne plume vous sera indispensable.
Pour moi, une grande facette du journalisme a été d’apprendre l’importance de parler à des gens avec qui je n’aurais normalement pas de contact, et de découvrir des points de vue auxquels je ne serais autrement pas exposé. Le programme de Concordia incarne vraiment cet esprit.