Gita Subaran
Baccalauréat ès beaux-arts
Majeure en histoire de l’art et études cinématographiques
« Les possibilités à Concordia sont innombrables. »
Le bénévolat et les clubs étudiants ont rehaussé l’expérience étudiante de Gita Subaran
Tous les jours dans le cadre de son travail, Gita Subaran (B. Bx-arts, 2015) a l’occasion de côtoyer des œuvres originales d’artistes de renom. C’est pour elle une réalité dont nombre de passionnés d’art ne peuvent que rêver.
Cette bachelière ès beaux-arts spécialisée en histoire de l’art et études cinématographiques est coordonnatrice des services de vente aux enchères pour Crown Fine Art, au Royaume-Uni. Elle a entre autres pour tâche d’assurer le transport sécuritaire de tableaux de maîtres tels que Pablo Picasso et Henri Matisse pour le compte de clients partout dans le monde.
Venue de France pour étudier à l’Université Concordia, Gita Subaran relate son expérience universitaire et explique en quoi ses études ont influencé ses choix professionnels.
Parlez-nous de votre expérience d’étudiante étrangère à Concordia.
C’était la première fois que je mettais le pied à Montréal. Je vivais en résidence sur le campus Loyola, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce. L’atmosphère y était vraiment amicale. J’ai trouvé au Bureau des étudiants internationaux de Concordia un lieu d’ouverture et d’entraide. J’ai aimé le fait qu’on pouvait y rencontrer des gens de divers programmes et de différents horizons. C’était exactement ce que je cherchais.
Durant vos études à Concordia, avez-vous fréquenté des associations ou des clubs étudiants?
À l’époque, une connaissance à moi dirigeait la Cinéclub Film Society. On y présentait des films 35 mm qu’il n’était pas possible de voir à la maison. Je distribuais des dépliants et je donnais un coup de main au cinéclub quand on avait besoin de moi. C’est un endroit formidable où les étudiantes et étudiants peuvent partager leur passion pour le cinéma.
En quoi le programme d’histoire de l’art et études cinématographiques a-t-il contribué à orienter vos choix professionnels?
Au moment où j’ai décroché mon diplôme, je n’étais pas trop certaine de ce que je voulais faire. Je savais cependant que je tenais à rester dans le monde des arts. Ma connaissance de différents mouvements artistiques m’a beaucoup aidée dans ma recherche de stages, et cette expérience professionnelle m’a amenée là où je suis aujourd’hui.
Comme vous êtes-vous retrouvée à Crown Fine Art?
Après Concordia, j’ai déménagé à Londres pour poursuivre une maîtrise en gestion des arts et des politiques culturelles. J’ai été stagiaire dans des galeries et en relations publiques, ce qui m’a permis de décrocher un poste d’assistante à Crown Fine Art – une entreprise spécialisée dans la logistique et la manutention des œuvres d’art au Royaume-Uni et à l’échelle internationale.
Dans mon rôle, je me considère comme gardienne des œuvres d’art avant qu’elles soient livrées à leur destinataire. On nous enseigne comment manipuler les toiles, les sculptures et divers artéfacts. On apprend aussi à tenir compte des lois et des règlements qui régissent les arts partout dans le monde. Nul doute, c’est un domaine où l’on acquiert un grand savoir technique, et c’est pourquoi je continue d’y évoluer.
Avez-vous eu l’occasion de transporter des œuvres d’artistes célèbres?
Nous gérons la vente de tableaux impressionnistes et modernes pour la maison Christie’s, dont le siège est à Londres, au Royaume-Uni – principalement des œuvres de Paul Cézanne, d’Henri Matisse, de Pablo Picasso et de Claude Monet. Nous ramassons les toiles à la maison des enchères et les expédions directement aux clients. Nous assurons aussi le transport d’œuvres d’artistes contemporains comme George Condo, Damien Hirst et Yayoi Kusama.
Avez-vous déjà fait du bénévolat?
Quand j’étais au secondaire, je me suis rendue en Malaisie pour aider à bâtir des maisons à titre de bénévole pour Habitat pour l’humanité. C’était quelque chose que je tenais à faire avant d’entrer à l’université. Après mes études à Concordia, j’ai fait du bénévolat pour le Festival MURAL, à Montréal. Je guidais les visiteurs et j’aidais les galeries dans l’organisation des expositions éphémères destinées à mettre les artistes en valeur. Cette expérience a contribué à élargir mes connaissances sur l’art de rue et les méthodes adoptées par les artistes pour produire des murales de grande taille. J’ai aussi fait la transcription de séances de questions-réponses au Festival international du film de Toronto. Ainsi, j’ai eu la possibilité d’assister à diverses conférences et d’en apprendre plus sur l’industrie du film.
Avez-vous des conseils à donner aux étudiantes et étudiants actuels?
Les possibilités à Concordia sont innombrables. Les associations et les clubs étudiants ainsi que le bénévolat sont d’excellents moyens de s’impliquer, d’apprendre de nouvelles choses et de rencontrer des gens qui ont les mêmes goûts que soi. Il est possible ainsi d’obtenir un aperçu de ce à quoi ressemble le monde professionnel. C’est l’occasion rêvée d’avoir une idée de ce que vous souhaitez accomplir plus tard, et de voir si ça vous plaît.