Haley Kuchar
Baccalauréat ès beaux-arts
Spécialisation en éducation artistique – Arts visuels
Mineure en langue française
« Je viens de l’extérieur de la province et je suis arrivée à Montréal avec des connaissances de base en français. L’Université Concordia m’a donné une excellente occasion d’améliorer mon français et d’apprendre la langue d’une manière qui m’intéressait vraiment. »
Haley Kuchar a grandi dans la région rurale de l’Alberta. Déménager à Montréal a été un grand changement pour elle, mais cela lui a permis de mener une vie enrichissante, tant sur le plan artistique que communautaire. En tant qu’artiste et éducatrice, Haley explore ses centres d’intérêt et son potentiel créatif grâce à des stages d’enseignement, à des cours de gravure et à l’effervescente scène artistique montréalaise.
À quoi ressemble une journée typique pour vous?
À l’heure actuelle, je me rends à mon stage d’enseignement dès que je me lève. Selon la charge de travail, je donne de deux à quatre cours par jour. Parfois, je suis aussi un cours à Concordia le soir, mais en général, je rentre chez moi et je décompresse. J’adore la vie queer à Montréal, alors je passe beaucoup de temps à faire des activités avec la communauté queer de la ville.
Pourquoi avez-vous choisi d’étudier à Montréal?
J’ai participé à un programme d’échange avec le YMCA à l’âge de 17 ans et je suis venue ici pour l’été. C’est ainsi que j’ai commencé à apprendre le français et à m’intéresser à la ville. Montréal avait un côté qui me plaisait vraiment et qui me ramenait toujours vers elle. La scène artistique de la ville est incroyable. Venant d’une région rurale de l’Alberta, je n’avais jamais connu la vie telle qu’elle existe ici. C’est formidable de pouvoir sortir et d’avoir tout ce dont on a besoin. Il y a tellement de vie et on ne manque jamais de choses à faire.
Comment progresse votre français?
Avant de venir à Concordia, je n’avais jamais suivi de cours entièrement en français. J’avais peur au début, mais on se sent vite à l’aise dans la langue. J’ai amélioré mes compétences en français dans mon quotidien, en allant par exemple dans les magasins ou à des rendez-vous. Je me sens maintenant à l’aise pour vivre en français. Même si mes études et la plupart de mes amitiés restent en anglais, une grande partie de ma vie se déroule désormais en français. J’ai suivi un cours de linguistique française, et c’était super d’étudier un sujet réel dans ma deuxième langue, et pas seulement la langue elle-même.
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre programme?
Le programme est petit et très soudé, ce qui permet de nouer d’excellents contacts. J’ai beaucoup de chance d’être dans un programme où j’ai vraiment l’impression que les professeurs s’intéressent à moi – pas seulement à mes notes, mais aussi à la personne que je suis. La plupart des professeurs ont beaucoup d’expérience pratique en éducation artistique. Ils sont donc bien équipés pour vous aider à suivre la voie qui vous intéresse et vous montrer de nouvelles perspectives. J’ai travaillé dans des galeries d’art, des camps et des écoles. Dès la première année d’université, on commence à travailler dans le milieu scolaire. Je suis maintenant en dernière année et j’enseigne cinq jours par semaine. On a donc largement l’occasion de voir si l’enseignement est fait pour soi.
Comment se sont déroulés vos stages d’enseignement?
Mon premier stage consistait à faire une journée par semaine dans une école primaire. Je travaillais avec des enfants qui ont subi un traumatisme ou présentent des besoins comportementaux précis – ils bénéficiaient donc d’une classe plus petite. Pour mon second stage, j’ai travaillé dans une autre école primaire aux côtés d’une enseignante généraliste, ce qui était très intéressant. Aujourd’hui, je suis en dernière année et j’enseigne les arts visuels dans une école secondaire cinq jours par semaine. Au fil du temps, les stages permettent d’acquérir de plus en plus d’expérience pratique et d’assumer la responsabilité de gérer les cours. J’aime interagir avec les élèves tous les jours, voir comment ils ont mûri durant l’année et faire partie d’une communauté unie.
Comment avez-vous trouvé votre communauté à Concordia?
Mon programme nous encourage vraiment à nous diversifier le plus possible pour développer notre expression artistique et nos idées pédagogiques. J’ai trouvé une communauté grâce au programme de médias d’impression de l’Université. Je n’avais pas beaucoup d’expérience en gravure avant de venir à Concordia, mais j’avais la possibilité de suivre quelques cours facultatifs. C’est l’un des programmes qui m’a permis de me sentir le plus à l’aise. Les étudiants ont accès à des installations extraordinaires que l’on ne trouve pas dans un studio personnel. Il n’y a pas beaucoup d’endroits en Amérique du Nord où l’on peut faire de la lithographie sur pierre, alors avoir la chance de le faire à Concordia est formidable.
Vous n’avez jamais étudié le français? Apprenez-en plus sur l’apprentissage du français à Concordia!