Hannah Pelletier

« J’ai beaucoup de plaisir à Concordia. J’aime sortir de ma zone de confort en essayant de nouveaux cours et en rencontrant des professeurs. »

Une double spécialisation du baccalauréat ès arts permet à Hannah Pelletier de concilier ses passions pour la littérature et l’histoire.

Comment trouvez-vous Concordia jusqu’à maintenant?

Initialement, j’étais anxieuse à l’idée d’entrer à l’université, car j’ai toujours fréquenté de petites écoles. L’idée d’avoir à m’adapter à de plus grands groupes me rendait nerveuse, mais l’équipe du Centre étudiant Otsenhákta m’a aidée à trouver mes marques. Au Centre, je me suis fait des amis et j’ai noué de nouvelles relations, ce qui a soulagé mon anxiété en général. Aujourd’hui, je ne suis plus aussi nerveuse à l’idée d’entrer dans une salle de classe ou de me mêler aux autres élèves de mes cours.

Que faisiez-vous au Centre étudiant Otsenhákta?

J’allais au salon du centre pour faire mes devoirs, et j’y ai fait la connaissance d’autres étudiants autochtones. Je suis originaire de Kahnawà:ke, et c’est seulement en grandissant que j’ai appris à connaître mon propre peuple. Au Centre étudiant Otsenhákta, j’ai pu découvrir les cultures, les origines et l’histoire d’autres peuples autochtones. Le personnel du Centre m’a également aidée dans mes études. Je sais que si j’ai une question, je peux toujours compter sur eux pour me prêter main-forte.

Et les rencontres, à Concordia, ça se passe comment?

L’un de mes meilleurs souvenirs remonte au trimestre dernier, lorsque j’ai suivi un cours intitulé « British Literature from 1660 to 1900 ». Les étudiantes et étudiants de la classe ont créé un salon de clavardage sur la plateforme Discord pour faire connaissance, puis ont fini par se rencontrer en personne. Tous les jeudis, nous allions dans un bar ou un pub pour passer du temps ensemble. C’était extraordinaire, et je leur parle encore aujourd’hui.

Qu’est-ce qui vous plaît dans vos deux spécialisations?

J’aime beaucoup écrire. Le caractère formel et la structure de l’essai me plaisent tout particulièrement. De façon générale, j’aime être en cours d’anglais et avoir la possibilité de me faire ma propre idée par rapport à une histoire. L’histoire avec un grand « H » me fascine – découvrir comment les gens vivaient autrefois et les changements survenus depuis.

Y a-t-il des objectifs précis que vous aimeriez atteindre tandis que vous étudiez à Concordia?

Je veux sortir davantage de ma zone de confort, c’est-à-dire me montrer audacieuse et faire des choses que je ne ferais pas normalement, comme amorcer la conversation avec un inconnu. Cela pourrait aller jusqu’à organiser une activité, ou donner une présentation devant public. Lorsque je fréquentais le Collège Champlain Saint-Lambert, j’ai eu l’occasion, à titre d’étudiante autochtone ambassadrice, de travailler avec mes pairs à l’autochtonisation du campus. Nous organisions des activités dans le cadre desquelles nous invitions des orateurs, ou prenions nous-mêmes la parole. Le semestre dernier, j’ai été invitée à revenir à Champlain pour animer des ateliers de sensibilisation à la Journée du chandail orange. J’ai présenté des exposés à des groupes toute la journée, et j’aurais envie de renouveler l’expérience.