Jade Adams
Baccalauréat ès arts
Majeure en création littéraire; mineure en rédaction professionnelle
« Le monde se prête bien à l’exploration de différents domaines. »
Le programme de création littéraire de Concordia a aidé Jade Adams à trouver sa voie
Jade Adams (B.A. 2014) connaît le pouvoir de l’éducation. Titulaire de deux baccalauréats – dont un en création littéraire du Département d’études anglaises de l’Université Concordia – elle entame son deuxième parcours de maîtrise et s’apprête à aider la prochaine génération d’étudiantes et d’étudiants à réussir.
En effet, après avoir enseigné au secondaire au sein de la Commission scolaire crie, elle se prépare à assumer un nouveau rôle : celui de conseillère pédagogique.
Jade Adams s’est récemment entretenue avec nous au sujet de son expérience universitaire et de ses impressions du programme de création littéraire de Concordia.
Pourquoi avez-vous choisi d’étudier en création littéraire à Concordia?
Dans les faits, j’ai amorcé mon parcours pédagogique avant de fréquenter Concordia. Je me suis d’abord inscrite au premier cycle à l’Université McGill en littérature anglaise et en psychologie. Une fois mes études terminées, j’ai regretté de ne pas m’être consacrée davantage à la création littéraire.
J’adore écrire, et ce, depuis ma tendre enfance. C’est pourquoi je voulais savoir exactement en quoi consistait le programme de création littéraire. Je connaissais d’ailleurs quelques personnes qui avaient suivi le programme et qui avaient vraiment aimé leur expérience.
Quel aspect du programme avez-vous le plus aimé?
Vu qu’il s’agit d’un petit programme, il est facile de tisser des liens avec ses pairs et de nourrir un esprit communautaire. Le programme m’a vraiment incitée à l’autoréflexion. Être capable de s’asseoir dans une salle en compagnie de vingt autres personnes qui critiquent une œuvre extrêmement personnelle qui vous appartient est une compétence qui s’apprend. C’est un exercice qui aide beaucoup à s’épanouir sur le plan personnel.
Le contexte d’atelier et le fait de devoir respecter une échéance ont fait en sorte que j’étais obligée de m’asseoir et de soumettre mon écriture à différents processus. Je n’aurais jamais entrepris un tel parcours par moi-même.
Comment avez-vous abouti dans votre poste actuel à la Commission scolaire crie?
Je ne suis pas Crie, mais j’ai des origines autochtones et européennes. Durant mes études, je me suis impliquée auprès de Fusion Jeunesse, un organisme qui – dans le cadre d’un partenariat avec la Commission scolaire crie – engageait des étudiants universitaires et des diplômés ayant un intérêt pour les arts, afin qu’ils agissent comme mentors auprès d’élèves. J’étais coordonnatrice du programme de cinéma. J’ai donc réalisé des courts métrages avec les étudiantes et étudiants et organisé des projets artistiques pour eux.
À la suite de cette expérience, on m’a offert un poste de professeure à Waswanipi, dans le nord du Québec. J’y ai enseigné au secondaire pendant un an et y occuperai bientôt un poste de conseillère pédagogique.
Quel conseil donneriez-vous aux étudiantes et étudiants – actuels et futurs?
Étant titulaire de deux diplômes de premier cycle, j’ai notamment appris qu’on est parfois dur envers soi-même quand on est aux études et qu’on croit devoir trouver le programme parfait du premier coup. Or, rien ne vous empêche d’explorer différents domaines. Si vous essayez une chose et découvrez par la suite que ça ne vous plaît pas, cela signifie simplement que vous n’aurez pas à explorer de nouveau cette voie – essayez autre chose!