Joseph Collier
Étudiant au baccalauréat ès arts
Double spécialisation en anthropologie et en sociologie
Mineure en durabilité
Programmes
« Trouvez un espace au sein de votre programme pour explorer ce qui vous intéresse. Vous n’êtes pas confiné – loin de là. »
Ayant grandi aux États-Unis et au Koweït, Joseph Collier cultive son propre sentiment d’appartenance dans les jardins de Concordia, et en prenant part aux initiatives environnementales de l’établissement.
Comment c’est d’être étudiant étranger à Montréal?
J’ai trouvé qu’il était très facile de s’intégrer. Tout le monde est détendu et amical. Les droits de scolarité sont nettement moins élevés que si j’avais fréquenté une université privée dans mon État d’origine. Je considère Montréal comme un bon exemple de creuset cosmopolite. J’y rencontre des gens de partout. Et côté alimentation, il y a tellement de choix que vous ne vous ennuierez jamais.
Comment avez-vous commencé à vous investir dans la communauté de Concordia?
Un été, j’ai eu l’occasion de travailler à l’Initiative de Concordia sur les pollinisateurs avec la professeure Carly Ziter. Il s’agissait en fait de désherber une plate-bande au soleil pendant des heures – un travail agréable. C’est très cathartique, surtout parce que les bourdons passent à quelques centimètres à peine de votre visage tandis que vous travaillez, et que vous constatez qu’ils font leur travail et vous le vôtre. Dans le Maryland, j’ai grandi dans des zones humides et marécageuses. Il y avait beaucoup d’eau et bien des aventures à vivre, et j’ai donc été ravi de retrouver la verdure à Montréal. J’ai fini par établir des liens avec d’autres organisations telles que mind.heart.mouth, le Centre pour la réutilisation créative et la serre de Concordia. Dans chacun de ces cas, je me suis présenté, j’ai posé des questions, j’ai offert mon aide sur une base régulière, et ça a fonctionné. On en vient à s’apercevoir qu’on fait partie d’un grand réseau – il suffit d’y trouver sa place.
Que faites-vous à la serre de Concordia?
Tous les lundis, de 17 h à 19 h, la serre accueille des bénévoles. On y offre actuellement un atelier pour apprendre à cultiver un système hydroponique à partir de zéro. Je m’occupe également de l’entretien général – la multiplication des plantes, entre autres – et je contribue au projet de culture de micropousses de CultivAction. Certaines de ces pousses sont destinées au Hive Café et d’autres, aux repas gratuits de People’s Potato. Aujourd’hui, je fais également partie du conseil d’administration, et mes responsabilités comprennent l’examen des projets, la révision de la politique, la planification et l’aide à la vente de plantes.
Avez-vous vécu des expériences mémorables à l’UC?
Un jour, tandis que j’aérais le sol au jardin pour pollinisateurs, Jackie Martin, l’ancienne coordonnatrice de la ferme-école urbaine, expliquait que les soins que nous dispensons aux plantes ne représentent qu’une petite partie de la croissance globale de celles-ci. Les plantes ont besoin de soins pour grandir, c’est évident, mais à ce moment-là, j’ai réalisé qu’il faut une présence constante pour que quelque chose continue à pousser. Ça m’a amené à réfléchir à ma propre vie. Tout demande de la persévérance. Même avec les cours, il s’agit surtout de se présenter tous les jours.
Avez-vous des conseils à donner aux futurs étudiantes et étudiants de Concordia?
Il y a beaucoup de ressources sur le campus, comme le Hive Café et le repas gratuit au People’s Potato. Lisez les bulletins d’information électroniques de l’Union des étudiants et étudiantes de Concordia (CSU), du Bureau du développement durable, de la serre, et bien d’autres sur le site Web de l’Université, sans quoi vous risquez de rater beaucoup de choses, ou de n’en entendre parler qu’une seule fois par hasard. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre de la serre, mais je m’y suis présenté, et cela fait maintenant 15 semaines que j’y retourne régulièrement.