Skip to main content
Profil de diplômé(e)

Myriam Boucher-Pinard

Baccalauréat ès arts 2023
Honours en mathématiques pures et appliquées
Majeure en psychologie

« Le calcul avancé permet de projeter des éléments en 3D. C’est formidable! »

Voir les mathématiques comme moyen d’explorer des environnements concrets

Myriam Boucher-Pinard a amorcé son parcours au premier cycle en psychologie. Dans ses cours de statistiques, elle s’est vite rendu compte qu’elle adorait jongler avec les chiffres. C’est ce qui l’a convaincue d’entreprendre une double majeure en mathématiques pures et appliquées.

Quel aspect du programme de mathématiques pures et appliquées vous plaît le plus?

Ce que je préfère le plus jusqu’à maintenant, c’est le calcul avancé. Je sais que ça peut ne pas sembler très amusant, mais, pour être honnête, j’en tire énormément de plaisir. Nous explorons comment il est possible d’appliquer la dérivée seconde à des chaînes de montagnes. On peut notamment déterminer le chemin le plus rapide pour se rendre au sommet d’un pic ou au point le plus bas d’une vallée en fonction de l’endroit où l’on se trouve sur une montagne.

Quand on étudie les mathématiques au secondaire, presque tout se passe en deux dimensions. Tout est pensé en fonction de deux axes, les X et les Y. Le calcul avancé permet toutefois de projeter des éléments en 3D. C’est formidable! On peut ainsi arriver à appliquer des concepts hyper théoriques à des situations concrètes. C’est ce que je trouve le plus fascinant.

Quel conseil donneriez-vous aux nouveaux venus dans le programme?

Si vous étudiez en mathématiques, n’ayez pas peur de consulter vos collègues. Restez en contact avec vos camarades de classe. Même si le programme d’études en mathématiques peut vous sembler individualiste, sachez que nous travaillons beaucoup en équipe.

Quel genre de carrière espérez-vous entreprendre une fois votre diplôme en main?

J’entends terminer ma deuxième majeure en mathématiques et ensuite m’inscrire à une maîtrise en enseignement des mathématiques. Ainsi, je pourrai apprendre à enseigner les maths tout en continuant d’explorer les mathématiques pures et appliquées. Puis, j’entamerai un parcours au doctorat, mon objectif ultime étant d’enseigner les mathématiques au collégial. Les maths constituent une matière très difficile à enseigner. Beaucoup d’étudiants – les filles et les femmes en particulier – sont d’avis que ce n’est pas fait pour eux. Je veux contribuer à changer cela. En envisageant d’autres façons d’enseigner les mathématiques, il est possible de favoriser un tel changement.

Retour en haut de page

© Université Concordia