Ricky Lopez
Baccalauréat en génie
Génie informatique
Programme
« Quels que soient vos champs d’intérêt, il y a une association étudiante faite pour vous. »
Quel a été le cours de plus mémorable de votre programme?
Les cours « systèmes d’exploitation » et « réseautique », tous deux donnés par le Pr Ferhat Khendek, ont été mes préférés. M. Khendek est un excellent professeur et il a su présenter la matière de façon vraiment captivante. Il a plaisanté avec nous et a fait en sorte que le contenu soit stimulant, ce qui a rendu le cours très motivant.
Quels volets du programme avez-vous préférés jusqu’à maintenant?
Durant ma première semaine dans le programme, je me suis joint à la Concordia Society of Automotive Engineers (SAE). Notre université compte cinq équipes, dont AeroDesign, qui conçoit des avions télécommandés, AeroConnect, qui vient d’être lancée cette année et qui fabrique des drones, et Baja, qui élabore une voiture tout-terrain de type autosable. Pour ma part, j’ai intégré l’équipe Formula Combustion, mais nous avons également une équipe Electric maintenant. Chacune de ces deux équipes construit une voiture de course à roues découvertes de type formule 1. L’une d’elles comporte un moteur, et l’autre, un moteur et des batteries.
Conçues pour les circuits de course, nos voitures doivent présenter une accélération, une maniabilité et une vitesse optimales. Je suis l’un des pilotes, en fait. Nous démarrons le véhicule immobile en le soumettant à une force d’accélération de 1 g, et nous pouvons prendre les virages à près de 2 g. Le temps nécessaire pour passer de 0 à 100 km/h est de l’ordre de 4,5 secondes.
Il faut environ un an pour construire une voiture du début à la fin, mais nous fonctionnons sur un cycle de deux ans, soit une année de conception et une année de construction. Nous apportons chaque voiture à des épreuves réunissant une centaine d’autres équipes du monde entier. C’est très stimulant.
Quels sont les stages que vous avez réalisés?
Je n’ai pas suivi le programme coop, mais j’ai effectué des stages. Durant ma première année, j’ai été recruté par une entreprise appelée Allegiant 3D. J’ai travaillé comme contractuel sur un projet spécifique. Nous avons construit un dispositif de positionnement à deux axes très précis pour un capteur permettant de tester d’innombrables matrices de diodes laser à haute densité. L’année dernière, j’ai travaillé dans une entreprise appelée ArtyPac. Celle-ci fabrique et vend des machines servant à emballer, à vrai dire, presque tout ce qui existe. J’ai contribué à moderniser certaines de leurs vieilles machines avec du matériel plus récent, à ajouter des fonctions et à améliorer les résultats.
Cet été, je vais travailler chez Tesla, ce qui est très motivant. Il se trouve que l’un des juges de notre course de formule de l’année dernière était un employé de Tesla. Je suppose qu’il a apprécié mon travail, car après ma présentation, il m’a proposé un stage au siège social, en Californie. Je travaillerai au sein du service d’intégration de micrologiciels au groupe motopropulseur, qui s’occupe d’ajouter de nouvelles fonctions au groupe motopropulseur. Si on invente une nouvelle fonction et que l’on décide de l’ajouter aux voitures, notre travail consiste à déterminer quels systèmes doivent être modifiés pour permettre l’installation de cette nouvelle fonction, et quelles sont les modifications à apporter. Ensuite, nous téléchargeons le nouveau logiciel dans une voiture et procédons à des tests. Nous décelons les bogues et les corrigeons. C’est tout à fait dans mes cordes, ce qui est génial.
Quel conseil donneriez-vous aux nouveaux venus dans le programme?
Je vous recommande vivement de devenir membre d’une association étudiante. Quels que soient vos champs d’intérêt, il y a une association étudiante faite pour vous. Au moment d’entrer sur le marché du travail, c’est ce qui fera la différence entre un ingénieur qui ne connaît que la matière du cours sans jamais l’avoir mise en pratique, et un ingénieur qui a déjà appliqué tout ce qu’il a appris en classe – et plus encore – dans le cadre d’un projet concret. Plus important encore, faire partie d’une association étudiante vous apprend à surmonter l’échec, une réalité à laquelle vous serez certainement confronté dans l’industrie.