Sabrina Manolakos
Baccalauréat ès sciences
Honours en thérapie du sport
Programme
« Les stages sont beaucoup plus exigeants que les cours, et ils vous donnent vraiment l’occasion de mettre vos connaissances en pratique. »
Quel aspect du programme avez-vous le plus aimé?
Le meilleur aspect du programme, ce sont les stages. Or, depuis toujours, je cultive également une autre passion : travailler auprès des enfants. Avant d’opter pour la thérapie du sport, j’ai suivi pendant une année un programme d’études de l’enfant. Au cours des derniers mois, j’ai réussi à allier mes deux passions dans le cadre de mon travail, ce qui en fait le milieu professionnel idéal pour moi. J’ai commencé à donner des cours à des enfants à la clinique de thérapie du sport ReFit. Les activités sont axées sur le mouvement, et non sur le sport. Entre autres, nous réaliserons des circuits d’entraînement qui comprendront des sauts, des accroupissements et des lancers afin d’apprendre à maîtriser ces compétences de base. Je travaille également avec un ergothérapeute dans une autre clinique, où je donne des cours semblables à des enfants en situation de handicap.
Quel a été votre cours le plus mémorable?
Les stages. Notre programme exige que nous réalisions trois stages au cours de nos quatre années d’études : un premier axé sur le travail sur le terrain, un deuxième au sein d’une clinique et un troisième qui combine ces deux champs d’application. Toutes les notions vues en classe, nous apprenons à les mettre en œuvre dans la vraie vie.
J’ai effectué mon premier stage à l’école secondaire Selwyn House. J’ai travaillé auprès de ses équipes de football et de hockey. Mon deuxième stage s’est déroulé au Centre PERFORM, situé sur le campus Loyola de l’Université Concordia. Comme cette clinique est ouverte au grand public, la clientèle n’est pas uniquement composée d’athlètes. Mon dernier stage, réalisé au Collège Dawson, tire à sa fin. Il m’a amenée à travailler à la fois auprès des équipes de rugby sur le terrain et à la clinique de thérapie du sport.
Comment se déroule la transition entre l’apprentissage en classe et les stages pratiques?
C’est tout un défi, vraiment. Lors de mon premier stage, j’ai découvert l’ampleur du travail que l’on doit accomplir directement auprès de l’athlète. Par exemple, j’ai appris comment aider un athlète à se calmer. En classe, on nous suggère simplement de demander à l’athlète de prendre deux profondes respirations. Or, dans la vraie vie, il faut beaucoup plus que cela pour apaiser quelqu’un. Donc, il s’agit à la fois de mettre en pratique tout ce que nous avons appris et de développer nos propres compétences. Ainsi, nous pourrions dire : « OK, regarde-moi dans les yeux, ça va aller, respire profondément. »
Bâtir sa confiance se révèle un défi tout au long des stages. Il se peut que nous ne réussissions pas du premier coup si nous ne nous sommes jamais exercés, mais nous avons des superviseurs à nos côtés pour nous aider à corriger notre technique ou nous donner des indications.
Quel conseil donneriez-vous aux nouveaux venus dans le programme?
Prenez du temps pour vous. Il s’agit d’un programme très exigeant. Nous effectuons nos stages tout en poursuivant nos études à temps plein en parallèle. Notre emploi du temps est donc chargé. Et il est important de prendre soin de soi, de bien dormir et de manger sainement. Pour ma part, je joue au soccer deux fois par semaine au sein de l’équipe intra-universitaire de Concordia. C’est ma façon de m’accorder une pause.