Speaker: Robert J. Talbot, Ph.D., Manager of Research, Office of the Commissioner of Official Languages of Canada
Format: Presentation followed by a Q&A period
Where: Online, via Zoom (Note: the Zoom link will be e-mailed to people who register)
Language: English, with simultaneous translation in French
Recent changes to the current political landscape have contributed to renewed debate over linguistic duality and official languages. That debate, however, is not altogether new. Many of the arguments being made in 2019, upon the fiftieth anniversary of the Official Languages Act, were not unlike those of 1969, when the Canadian government first adopted the Act. Indeed, Canadians were debating about linguistic duality long before the introduction of the Act. In 1929, for example, as the government began taking modest measures to recognize English and French at the post office, Canadians turned their attention from an unfolding economic crisis to instead deliberate on the symbolic merits of official bilingualism.
Source: The Times (Victoria), La Presse, 26-06-1969, p 4.
In 1929, as in 1969 and 2019, some people believed that federal, pan-Canadian recognition of linguistic duality was important for national unity. Others, however, wondered whether it was compatible with the ethnocultural diversity of the country, or asserted that the application of official federal bilingualism in their province was not justified, citing populist, demographic or identity-based arguments. The debate around federal bilingualism—90 years ago, 50 years ago, or even today—has often given rise to fear and misunderstanding; however, it has also benefited from the persistence of moderates from both of Canada’s official language communities.
About the speaker
Robert Talbot has been the Manager of Research at the Office of the Commissioner of Official Languages of Canada since 2017. From 2013 to 2018, he taught history at the University of Ottawa and served as English Language Secretary of the Canadian Historical Association. He completed a postdoctoral fellowship at the University of New Brunswick and a PhD in History at the University of Ottawa, specializing in Francophone/Anglophone relations.
Comprendre le débat sur la dualité linguistique selon une perspective historique – 2019, 1969 et 1929
À propos de l'événement
Conférencier : Robert J. Talbot (Ph.D.), Gestionnaire de la recherche, Commissariat aux langues officielles du Canada
Format : Présentation suivie d'une période de questions et réponses
Où : en ligne, par Zoom (Note : le lien sera envoyé à ceux et celles qui se seront inscrit.e.s)
Langue de l'événement : Anglais, avec traduction simultanée en français
Des changements survenus récemment dans notre paysage politique ont relancé le débat sur la dualité linguistique et les langues officielles. Ce débat n’est pas tout à fait nouveau. Bon nombre des arguments avancés en 2019, lors du cinquantième anniversaire de la Loi sur les langues officielles, ressemblaient fort à ceux que l’on entendait en 1969, lorsque le gouvernement du Canada a adopté la Loi. En fait, les Canadiens ont commencé à discuter de dualité linguistique bien avant l’entrée en vigueur de la Loi. Ainsi, en 1929, quand les autorités gouvernementales ont prescrit de modestes mesures afin de reconnaître l’usage du français et de l’anglais dans les bureaux de poste, des citoyens ont détaché leur attention de la crise économique qui se déroulait et ont débattu des valeurs symboliques du bilinguisme officiel.
Crédit-image: The Times (Victoria), La Presse, le 26 juin1969, p. 4.
En 1929, tout comme en 1969 et en 2019, certaines personnes croyaient qu’une telle reconnaissance fédérale et pancanadienne de la dualité linguistique constituait une mesure importante pour l’unité nationale. D’autres, cependant, se demandaient notamment si ces mesures pouvaient être compatibles avec la diversité ethnoculturelle du pays. D’autres encore affirmaient, en utilisant des arguments populistes, démographiques ou identitaires, que la mise en place du bilinguisme officiel fédéral n’était pas justifiée dans leur province. De nos jours comme il y a 50 ou 90 ans, le débat entourant le bilinguisme fédéral engendre souvent des craintes et des malentendus. En revanche, il bénéficie de la persévérance de Canadiens modérés issus de chacune des deux communautés de langue officielle du pays.
À propos du conférencier
Robert Talbot est le gestionnaire de la recherche du Commissariat aux langues officielles du Canada depuis 2017. De 2013 à 2018, il a enseigné l’histoire à l’Université d’Ottawa et il a occupé le rôle de secrétaire de langue anglaise de la Société historique du Canada. Il a complété un programme postdoctoral à l’Université du Nouveau-Brunswick et il détient un doctorat en histoire (spécialisation en relations francophones-anglophones) de l’Université d’Ottawa.