Speaker: Patrick Donovan, Research Associate, QUESCREN
Format: Presentation followed by a Q&A period
Where: Online, via Zoom (Note: the Zoom link will be e-mailed to people who register)
Language: English, with simultaneous translation in French
Politicians, polemicists, and others have long referred to English-speakers in Quebec as the “best treated minority in the world.” This loaded phrase has also been used to describe other minorities: French-speakers within Canada as a whole, Indigenous people in Canada, religious minorities, but also minorities in many European and colonial contexts. It is frequently used to delegitimize or shut down grievances by minorities, but targeted minorities have also taken to an ironic use in an attempt to discredit and overturn its intent. Through a historical overview and discourse analysis, this presentation will retrace how this phrase’s use and meaning has shifted since the 1880s with a particular focus on the Quebec context.
Patrick Donovan, PhD, is a Research Associate for the Quebec English-Speaking Communities Research Network (QUESCREN) and has worked on QUESCREN projects since 2010. His doctoral research in history (Université Laval) deals with the evolution of ethno-religious boundaries within charitable networks for Quebec City’s English-speakers. He has a Master's degree in Heritage Preservation (Université de Montréal), and played an instrumental role in the restoration and establishment of the Morrin Centre, an English-language cultural centre and heritage site in Quebec City.
Image ci-dessus: Montreal Gazette, le 23 avril 1988
Dîner-causerie : « La minorité la mieux traitée au monde » : Généalogie d'un cliché
Conférencier : Patrick Donovan, Attaché de recherche, QUESCREN
Format : Présentation suivie d'une période de questions et réponses
Où : en ligne, par Zoom (Note : le lien sera envoyé à ceux et celles qui se seront inscrit.e.s)
Langue de l'événement : Anglais, avec traduction simultanée en français
Des politiciens, des polémistes et d’autres commentateurs qualifient depuis longtemps les anglophones au Québec comme « la minorité la mieux traitée au monde ». Cette expression chargée est aussi utilisée pour décrire d'autres groupes minoritaires : les Canadiens francophones hors Québec, les peuples autochtones au Canada, les minorités religieuses et d’autres minorités dans de nombreux contextes européens et coloniaux. Elle est souvent utilisée pour délégitimer ou étouffer les revendications des groupes minoritaires, mais ces derniers ont également adopté un usage ironique de cette expression dans le but de discréditer et renverser son intention première. Par le biais d'un aperçu historique et d'une analyse du discours, cet exposé retrace l'évolution de l’usage et la signification de cette expression depuis les années 1880, en mettant l’accent sur le contexte québécois.
Patrick Donovan travaille pour le Réseau de recherche sur les communautés québécoises d’expression anglaise (QUESCREN) depuis 2010, présentement au poste d’attaché de recherche. Il détient un doctorat en histoire de l’Université Laval et sa thèse porte sur l’évolution des frontières ethnoreligieuses au sein des réseaux de services sociaux s’adressant aux anglophones de la ville de Québec. Titulaire d’une maîtrise en conservation de l'environnement bâti de l’Université de Montréal, il a joué un rôle déterminant dans la restauration et l’établissement du Morrin Centre, un site patrimonial et centre culturel de langue anglaise à Québec.