Section 23 of the Canadian Charter of Rights and Freedoms grants official language minorities access to publicly funded schools. While often used by Francophones outside Quebec, it has rarely been invoked within Quebec until recently, when it supported the English-speaking minority’s continued control over school boards and hiring practices.
This Lunch & Learn will explore how Quebec’s French- and English-speaking residents understand and perceive this Section, aiming to increase awareness and knowledge of its relevance to the province’s English-speaking minority community.
Raphaël Gani is an Assistant Professor of History Education at Université Laval, whose projects link educational rights, school curricula, and the concept of legitimacy. His thesis, QUESCREN Research Brief, and upcoming edited volume with Jerôme Gosselin-Tapp address these links.
Anthony Di Mascio is a professor in the School of Education at Bishop's University. As an educational historian, his research focuses on the origins and development of mass schooling. He is particularly interested in the intersection of educational history and politics, and how it can contribute to informed public policy.
Dîner-causerie : Comment l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés est-il compris au Québec?
L’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés accorde aux minorités de langue officielle l’accès à l’école publique dans leur langue. Bien qu’il soit souvent utilisé comme argument par les francophones hors Québec, l’article a rarement été invoqué au Québec jusqu’à récemment, lorsqu’il a servi à soutenir le maintien du contrôle de la minorité anglophone sur les commissions scolaires et les pratiques d’embauche.
À l’occasion de ce dîner-causerie, nous explorerons comment les francophones et anglophones du Québec comprennent et perçoivent cet article, le but étant d’accroître la sensibilisation et la connaissance quant à sa pertinence pour la communauté minoritaire anglophone de la province.
Raphaël Gani est professeur adjoint en enseignement de l’histoire à l’Université Laval. Ses recherches portent sur les liens entre les droits éducatifs, l’élaboration des programmes scolaires et la notion de légitimité. Sa thèse, son résumé de recherche de QUESCREN ainsi que l’ouvrage à paraître qu’il a codirigé avec Jérôme Gosselin-Tapp portent sur ces interrelations.
Anthony Di Mascio est professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Bishop’s. Historien de l’éducation, il mène des recherches sur les origines et l’évolution de la scolarité de masse. Il s’intéresse tout particulièrement à l’intersection de l’histoire et des politiques éducationnelles et aux façons dont ce champ d’études peut contribuer à l’élaboration de politiques publiques éclairées.