Les travaux de la chercheuse examinent comment nous pouvons mieux répondre à l’inégalité et à la violence grâce à l’engagement social. Elle se réjouit à l’idée de nourrir une interaction enrichissante avec les étudiantes et étudiants.
« J’espère que les étudiantes et étudiants sortiront de mes cours avec un intérêt et une curiosité accrus pour certains des thèmes que nous aurons abordés, plutôt qu’avec une liste interminable de faits sur un sujet particulier, affirme-t-elle. Je veux que les théories et les idées dont nous discuterons nous aident toutes et tous à envisager différemment le monde qui nous entoure. »
Une autre nouvelle venue au sein de l’effectif de l’institut est la professeure adjointe Genevieve Renard Painter, dont les recherches portent sur la manière dont la loi influe sur la lutte pour la justice à l’échelle locale et mondiale. Elle apprécie la réputation de l’établissement comme point de contact avec la communauté. « La longue expérience de l’Institut Simone de Beauvoir en études des femmes et en militantisme féministe est la preuve de ses précieux efforts visant à jeter des ponts entre l’université et les cercles militant, communautaire et politique », estime-t-elle.
Painter est ravie de la motivation et de l’ardeur au travail des étudiantes et étudiants. « Les élèves posent d’excellentes questions et viennent en classe avec l’esprit ouvert. »
Kimberley Manning souligne que les nouvelles recrues sont bilingues ou trilingues et que cela représente un aspect important de la nouvelle vision de l’institut.
« Les langues font le monde, ajoute Genevieve Renard Painter. Le fait d’être bilingue m’a permis d’accéder à de nouveaux horizons dans ma langue seconde et de mieux comprendre ceux de ma langue maternelle. »
Kouri-Towe fait écho à ce sentiment. « Je suis inspirée par le travail de Debbie Lunny, qui enseigne au cégep John-Abbott [à Sainte-Anne-de-Bellevue, au Québec]. Elle a récemment présenté ses recherches à la conférence Unsettling Feminisms, appelant à l’intégration de plus de langues dans les classes et les programmes d’études féministes transnationaux », explique-t-elle.
« Je souhaite qu’en tissant des liens avec des groupes et des organisateurs locaux, nationaux et transnationaux, nous puissions développer des langages communs au-delà de nos différences afin de mieux relever les défis que connaît le monde aujourd’hui. »