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La justice envers les animaux avec Frédéric Côté-Boudreau
Frédéric Côté-Boudreau, chercheur postdoctoral au Centre de justice sociale de l’Université Concordia, a été l’invité pour 3 épisodes du balado Comme un poisson dans l’eau, un podcast contre le spécisme animé par Victor Duran-Le Peuch.
Le premier épisode porte sur la théorie de la citoyenneté animale.
Zoopolis de Sue Donaldson et Will Kymlicka ne se contente pas de dénoncer l’exploitation animale: cet ouvrage ouvre un véritable programme politique et théorique pour construire une société plus juste et inclusive avec les autres animaux. Parce qu’abolir l’exploitation ne suffira pas. C’est une condition minimale, mais ensuite, une foule de questions se posent : comment réparer les torts causés ? Comment vivre ensemble dans une société interespèces ? Comment partager l’espace, distribuer équitablement les ressources, résoudre les conflits d’intérêts qui émergeront inévitablement ?
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Le second épisode porte sur le capacitisme et le spécisme.
Les luttes contre le spécisme et le capacitisme devraient naturellement se renforcer. Pourtant, des tensions historiques existent entre elles. Pourquoi ? Comment éviter que certaines défenses des droits des animaux ne véhiculent des idées capacitistes ? Quelles précautions prendre avec l’argument des cas marginalisés? Dans cette deuxième partie de notre entretien, Frédéric Côté-Boudreau explore avec finesse les limites de certains arguments antispécistes et montre comment une meilleure compréhension du validisme peut enrichir la lutte pour les animaux. Un épisode essentiel pour affiner nos outils théoriques et construire une approche plus inclusive.
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Le troisième épisode porte sur le droit de faire des choix personnels.
La liberté est un intérêt fondamental. Pourtant, quand il s’agit des autres animaux, on considère souvent qu’ils n’ont pas d’intérêt à être libres… Pourquoi ? Parce qu’ils ne seraient pas assez « rationnels » pour comprendre et exercer cette liberté. Ce troisième entretien critique cette idée et la conception élitiste de l’autonomie qui la sous-tend. Pourquoi la philosophie politique a-t-elle érigé un modèle d’autonomie rationnelle qui exclut d’emblée les animaux – et bien des humains ? La dépendance empêche-t-elle vraiment l’autonomie ? Et comment favoriser concrètement la liberté des autres animaux au lieu de décider à leur place ? Il est également question du paternalisme, de la formation des préférences, et de l’importance de penser l’émancipation animale au-delà de la seule question de la souffrance.
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