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Call for Papers: Networked Art Histories/Réseautage de l’histoire de l’art
CALL FOR PAPERS:
Networked Art Histories, 1960s to the present day (in Canada and elsewhere)
October 21 and 22, 2016. Concordia University, Montreal
The Networked Art Histories research project* has for the last three years been delving into the history of contemporary art in Canada, using the network as theme, critical model, and methodology. While certain art practices or movements (such as Mail Art) might self-identify as network-related, our interest in networks is not limited by such intentionality. Instead, we focus on how artworks, people, voices, ideas, texts, institutions, and spaces converge at specific moments in time, forming nodes of cultural energy. This has led us to consider print-culture networks, institutional networks, Indigenous networks, feminist networks, Asian-Canadian networks, and countercultural networks. This conference seeks to expand the conversation about art and networked activity, and we invite the contribution of scholars working on topics both within and outside of Canada.
Telling the story of contemporary art in Canada is challenging because its component parts (artworks, events, performances, publishing or exhibition initiatives) have flared up sporadically and in a radically de-centered manner, without necessarily becoming coherent artworlds or long-lived movements. This heterogeneous production has been commented on before, notably in the 1987 publication From Sea to Shining Sea. The re-animation of these artworld fragments into dynamic networks is a way to recognize their art-historical value, while attesting to the unceasing movement and transformation of culture. Art history can thus concern itself with acts of collaboration, exchange, transmission, and negotiation, and in broader terms with processes of community-formation, world-making, and the invention of counter-publics.
We are interested in networks as profoundly social phenomena, even when they involve the most up-to-date technologies. Many scholars now regard the internet as criss-crossed by power relations, commercial interests, and surveillance. And yet there is a utopian dimension to the concept of the network that predates the digital era and has persisted to the present day. “We have to build networks instead of pyramids,” the British anarchist Colin Ward would say in the 1970s, and there are certainly many artists, scholars, and activists who deploy the idea of networks to challenge entrenched power structures.
We invite papers that address networked activity in various ways, including but not limited to the following categories:
Print Culture: Magazines, artists’ books, exhibition catalogues, etc. Even the most ephemeral publications can provisionally bring people together, crystallize ideas, become sites of experimentation.
Indigenous Networking: Subversive networks, underground networks, curatorial exchanges, cross-border relationships and influences, performance/performing networks, indigenous artist-run spaces, etc.
The Medium is the Network: Photography, cinema and video, digital media, as well as outmoded technologies such as telex, fax, or closed circuit television: how have such media generated collaborative practices or modes of simultaneity and proximity over time and space?
Urban networks: Cities are profoundly networked cultural spaces: art institutions, informal scenes, and critical discourses are embedded in urban experience, and can shape the everyday life and potential of a city.
Activist networks: Art intersects with spaces of mobilization, miltiancy, and mentorship. Affiliations become key, whether leftist, ethnocultural, Indigenous, feminist, queer…
Becoming-global: While networks of artworld activity often begin locally, they can expand, and indeed the Canadian border is remarkably porous throughout this period. Contemporary art is marked by international travel, transnational overtures, diasporic connections, and other forms of stasis and movement that necessarily deal with borders,
Alternatives to networks: From assemblages to transversal practices and secret encounters, what models of connection and interaction exist alongside, or in contrast to, the concept of networks?
*Networked Art Histories in Canada, 1960s to the Present is a SSHRC-funded research project involving Johanne Sloan, Martha Langford, Alice Jim and Anne Whitelaw at Concordia University, Sherry Farrell Racette at the University of Manitoba, and Jeff Derksen at Simon Fraser University.
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No conference registration fees.
Please email abstracts (under 300 words) and a short bio to johanne.sloan@concordia.ca by June 7, 2016.
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APPEL DE COMMUNICATIONS :
Réseautage de l’histoire de l’art, des années soixante à nos jours (au Canada et ailleurs)
21-22 octobre 2016. Université Concordia, Montréal
Depuis les trois dernières années, le projet de recherche Networked Art Histories* se penche sur l’histoire de l’art contemporain au Canada, en utilisant le réseau comme thème, modèle critique et méthodologie. Bien que certains mouvements ou pratiques artistiques (comme le « Mail Art ») s’auto-identifient comme réseau, notre intérêt pour les réseaux ne se limite pas à l’intentionnalité. Nous mettons plutôt l’accent sur la manière dont les œuvres d’art, les gens, les voix, les idées, les textes, les institutions et les espaces convergent pour former des nœuds d’énergie culturelle. Cela nous a conduits à nous intéresser à divers réseaux : culture de l’imprimé, réseaux autochtones, féministes, canadiens-asiatiques et contre-culturels. Ce colloque a pour but d’étendre le discours sur l’art et les activités de réseautage, et nous sollicitons les contributions d’historiens de l’art qui travaillent sur des sujets aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Canada.
Raconter l’histoire de l’art contemporain au Canada est un défi, parce que ses composantes (œuvres d’art, événements, performances, publications ou expositions, mouvements émergents) ont surgi sporadiquement et d’une manière radicalement décentralisée, sans nécessairement devenir des mondes artistiques cohérents ou des mouvements de longue durée. Cette production hétérogène a déjà fait l’objet de commentaires, notamment dans une publication de 1987, From Sea to Shining Sea. La re-naissance de ces fragments de production artistique dans des réseaux dynamiques est une manière de reconnaître leur importance dans l’histoire de l’art, tout en témoignant de la constante transformation de la culture. L’histoire de l’art peut ainsi s’intéresser à ce qui touche à la collaboration, aux échanges, à la transmission et à la négociation et, de manière plus générale, aux processus de formation communautaire, de construction des mondes et de création de contre-publics.
Nous nous intéressons aux réseaux en tant que phénomène profondément social, même lorsqu’ils font appel aux technologies les plus pointues. Plusieurs intellectuels voient l’internet traversé par des relations de pouvoir, des intérêts commerciaux et la surveillance. Pourtant, il y a une dimension utopique au concept de réseau, qui a précédé l’ère numérique et qui persiste jusqu’à maintenant. « Nous devons construire des réseaux et non des pyramides », disait l’anarchiste anglais Colin Ward dans les années soixante-dix. Il y a sûrement de nombreux artistes, intellectuels et activistes qui mettent de l’avant l’idée de réseaux pour contester des structures de pouvoir bien ancrées.
Nous sollicitons des communications qui abordent les réseaux décrites ci-dessous, parmi d’autres :
La culture de l’imprimé : revues, livres d’artistes, catalogues d’exposition, etc. Même les publications les plus éphémères peuvent provisoirement réunir des gens, cristalliser des idées, devenir des lieux d’expérimentation.
Réseaux autochtones : réseaux subversifs, réseaux underground, échanges de conservateurs, relations et influences transfrontalières, réseaux performants, espaces gérés par des artistes autochtones, etc.
Le médium est le réseau : la photographie, le cinéma, la vidéo, les médias numériques, ainsi que des technologies désuètes telles le télex, le télécopieur ou la télévision en circuit fermé : comment ces médias ont-ils généré des pratiques collaboratives ou des modes de simultanéité et de proximité dans le temps et l’espace.
Réseaux urbains : les villes sont des espaces culturels réseautés : les institutions artistiques, les milieux informels, et les discours critiques sont intégrés dans l’expérience urbaine, et peuvent transformer la vie quotidienne et le potentiel d’une ville.
Réseaux activistes : l’art recoupe des espaces de mobilisation, d’engagement, et de mentorat. Les affiliations sont essentielles, qu’elles soient de gauche, ethnoculturelles, autochtones, féministes, homosexuelles…
Devenir globale : bien que les réseaux de production artistique commencent souvent au niveau local, ils peuvent s’étendre, et la frontière canadienne a été remarquablement poreuse durant toute cette période. L’art contemporain est marqué par les voyages internationaux, les ouvertures transnationales, les liens diasporiques, et d’autres formes de fixité et de mouvement forcément liés aux frontières.
Au-delà du réseau: les assemblages, les pratiques transversalles, les rencontres sécrètes: quels sont les modeles de connexion et d’interaction qui peuvent renforcer ou contester le concept du réseau?
*Networked Art Histories in Canada, 1960s to the Present est un projet de recherche subventionné par le CRSH dans lequel sont engagés Johanne Sloan, Martha Langford, Alice Jim et Anne Whitelaw de l’université Concordia, Sherry Farrell Racette de l’université du Manitoba et Jeff Derksen de l’université Simon Fraser.
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Pas de frais d’inscription
Les propositions de communication (moins de 300 mots) et une courte biographie doivent nous parvenir au plus tard le 7 juin 2016, par courriel à johanne.sloan@concordia.ca.