Située au sixième étage du pavillon J.‑W.‑McConnell (édifice de la bibliothèque Webster), la nouvelle salle de lecture abrite son bureau, sa machine à écrire, certains de ses documents, livres et souvenirs personnels, ainsi qu’un cendrier qu’il emplissait jadis à ras bord de ses cigares.
Les effets personnels de l’auteur ont été gracieusement offerts à l’université par les archives littéraires des Richler, grâce à Frederick Lowy — président et vice-chancelier de 1995 à 2005, et de nouveau de janvier 2011 à juillet 2012 — qui a soutenu l’ouverture de la salle de lecture Mordecai‑Richler en l’honneur de son homonyme.
« En créant ce lieu, nous nous assurons que l’œuvre de Mordecai Richler continuera d’être analysée, célébrée et critiquée par les futures générations, déclare Alan Shepard, recteur de Concordia. Nous remercions les membres de la famille Richler de nous avoir cédé cette collection, qui révèle des pans intimes de la vie de l’auteur. Nous leur sommes en outre reconnaissants de leur sensibilité aux liens historiques et philosophiques qui unissent M. Richler à notre établissement. »
À terme, les livres et les documents personnels de Mordecai Richler seront téléchargés dans une base de données en ligne que pourront consulter les étudiants, écrivains et membres du grand public. « Je souhaitais que Concordia assure la conservation des biens de mon défunt mari qui témoignent de sa démarche créatrice, explique Florence Richler. Mordecai a travaillé avec acharnement pour produire une œuvre impérissable. Cette salle permet une formidable mise en valeur de son héritage. »