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Dancing manifesting gardens

Finissage and dance performances in celebration of the 2025 Undergraduate Student Exhibition

20 février, 2025, 16h à 19h

Description de l'événement

La Galerie FOFA est heureuse de vous inviter au finissage de l'exposition annuelle des étudiant.e.s du premier cycle, manifester des jardins! Joignez vous à nous pour une visite commenté avec la commissaire María Escalona à 16h00, suivie d'une série de performances de danse contemporaine créées en réponse aux oeuvres exposées, commençant à 17h30.  

Des collations et des rafraîchissements seront disponibles, et toustes sont les bienvenu.e.s ! 

Le lieu est accessible aux personnes en fauteuil roulant.

À propos des performances de dance

Danser manifester des jardins

Performance par les étudiant·e·s du Cours 303 A – Scénographie et autres conditions spatiales dans la danse enseigné par la professeure Lília Mestre.

Ce cours se concentre sur l'interaction de la danse avec divers environnements spécifiques, tels que la Galerie FOFA, les espaces publics du campus et la Bibliothèque Webster, afin de questionner, analyser et remettre en cause les pratiques chorégraphiques en dehors de la « boîte noire » conventionnelle et leur interaction directe avec le public. À travers cette approche, le cours met l'accent sur la création collective, la dimension vécue, ainsi que sur les perspectives féministes et décoloniales comme éléments essentiels de l'art contemporain. Il envisage la chorégraphie comme une pratique sociale et inclusive ; qui favorise la prise de conscience, les réponses informées et le pouvoir de l'imagination.

Les étudiant·e·s de deuxième année du département de danse contemporaine, ainsi que des étudiant·e·s d'autres départements ayant choisi ce cours en tant qu'option, ont passé les cinq dernières semaines à s'engager avec l'exposition annuelle des étudiant·e·s de premier cycle (USE 2025), en explorant le concept de manifester des jardins et l'environnement de la Galerie FOFA.

Dans le cadre de l’exposition, les étudiant·e·s ont réagi aux œuvres exposées dans manifester des jardins par un mélange d'exercices chorégraphiques collectifs et individuels, de lectures théoriques et de discussions. Iels ont abordé des thèmes tels que la pratique incarnée versus la pratique matérielle — avec une réflexion sur les conditions de travail spécifiques qu'elles impliquent — les relations avec le public, l'exploration de la proximité et de la visibilité, et ce que les médiations technologiques suscitent dans nos interactions avec les espaces d'exposition.

Chaque étudiant·e a échangé avec les œuvres de manière unique, choisissant une seule pièce comme point de départ pour un thème ayant une signification personnelle. Iels ont créé des propositions chorégraphiques et développé un langage du mouvement comme réponses incarnées à ces œuvres. Ces idées initiales ont évolué en pratiques collectives partagées avec l'ensemble du groupe, pour revenir ensuite à des propositions individuelles de nouveau. Ce va-et-vient entre une pratique individuelle et collective visait à ouvrir des possibilités pour cultiver la différence au sein du collectif — une différence partagée à travers l'acte de pratiquer ensemble et d'apprendre les un·e·s des autres.

Reflétant l'intention de l’exposition d'utiliser le jardin comme métaphore, ces chorégraphies embrassent l'exposition collective comme un espace pour la coexistence de diverses approches, techniques et langages chorégraphiques. La combinaison de ces expressions, à la fois matérielles et immatérielles, reflète le désir de créer, à partir de ces différences, un écosystème durable, sain et nourrissant pour ldes « futurités et liberté(s) prospères », comme l'écrit María Escalona de Abreu.

Nous souhaitons remercier l’équipe de la Galerie FOFA et María Escalona de Abreu pour leur soutien à un environnement nourrissant et critique qui permet aux pratiques, expérimentations et apprentissages des étudiant.e.s de se développer dans un cadre professionnel.

À propos des danseur.euse.s

Charlotte Alexander (elle/iel) est une étudiante en scénographie en quatrième année, spécialisée dans la lumière et la projection. Elle aborde la lumière comme une conversation entre l'art et le public, créant des paysages lumineux et des mondes. Charlotte apporte une approche tactile et surréaliste à la lumière, transformant notre perception en une expérience fluide et sculpturale. La projection, étant un medium relativement nouveau, inspire Charlotte à expérimenter dans sa pratique, utilisant ces puissantes machines comme des toiles de fond transformantes et des sources simples de lumière. Dans cette exposition, elle imagine le corps humain comme une toile, utilisant un rétroprojecteur pour révéler du sens dans les performances autour d'elle.

Celine Blais (elle) est danseuse, chorégraphe et artiste multidisciplinaire qui a grandi, vit et crée à Tiohtià:ke/Montréal. La pratique créative de Céline est enracinée dans l'art du récit, explorant les traces du passé pour réimaginer les idées du soi. Son travail s'inspire du rêve, du camp et de l'excentricité que l'on retrouve dans le monde qui l'entoure, rappelant le temps passé à jouer à faire semblant et à se déguiser lorsqu'elle était enfant. Sa pratique du mouvement est fortement influencée par ses nombreuses années d'entraînement en danse orientale à Penticton, en Colombie-Britannique, et continue de se transformer grâce à la fusion de la danse contemporaine, de l'art de l'installation et des pratiques somatiques. Les recherches actuelles de Céline explorent le traumatisme comme un écho dans le corps, le mouvement étant une forme d'association libre, illuminant les souvenirs qui existent quelque part entre l'esprit conscient et la psyché inconsciente. Elle est en train de terminer son baccalauréat en beaux-arts à l'Université Concordia avec une double majeure en danse contemporaine et en communications.

Laïla Breger (iel) est un·e artiste multidisciplinaire, éducateur·trice en arts et travailleur·se culturel·le basé·e à Tiohtià:ke / Montréal, actuellement en train de compléter son baccalauréat en éducation artistique à l’Université Concordia. Fort·e de plus d’une décennie de formation en mouvement, danse flamenco et musique (violon classique et chant jazz), iel intègre les arts expressifs et la littératie du mouvement somatique dans sa pratique pédagogique et créative. Ancré·e dans une exploration profonde de la capacité intrinsèque du corps à s'auto-réguler et à se guérir, le travail de Laïla explore l’organicité des frontières, l'interaction entre solitude et collectivité, ainsi que les relations transformatrices. Le mouvement et la voix servent de réceptacles pour ces investigations, établissant des liens entre le corps et sa résonance dans l’espace. Voyant les gestes quotidiens comme des opportunités pour planter des graines, Laïla approche la création comme un processus en évolution, qui embrasse à la fois la structure et la fluidité. Étudiant·e continu·e en astrologie, iel cherche à travailler avec ses cycles pour explorer les transformations façonnant les expériences personnelles et collectives.

Ajani Hastings (il) est un danseur, chorégraphe et artiste originaire de Toronto (Tkaronto), actuellement basé à Montréal (Tiohtià:ke). Ajani poursuit un baccalauréat en danse contemporaine à l'Université Concordia. Issu du hiphop et de la danse de compétition commerciale, Ajani s'est formé en divers genres de danse tels que le popping, le locking, le krump, le Litefeet, etc. Plus tard, il s'est orienté vers d'autres styles tels que le ballet, le contemporain, le moderne, le jazz, l'afro, le caribéen, etc. Personnalité très expressive et présente, Ajani éclaire sa pratique du mouvement en incorporant divers aspects de sa vie et de ses expériences dans ses œuvres chorégraphiques. Ajani s'investit dans l'exploration de la manifestation physique de sa personnalité à travers le mouvement et les œuvres chorégraphiques. L'élévation de soi au sein d'un groupe et la mise en valeur de son identité raciale et de sa culture. En créant des chorégraphies qui explorent les expériences et les souvenirs internes, Ajani cherche à explorer comment les aspects internes de l'identité d'une personne peuvent être exprimés et compris à travers l'art de la danse.

Anmarie « A » Legault (elle/il/iel) est une artiste multidisciplinaire de Tiohtià:ke/Montréal, Canada. Éclectique dans son esthétique, son style, son approche et ses méthodes de formation, iel est fier˙ère d'avoir un bagage d'expériences très variées. Danseur˙euse, chorégraphe, directeur˙trice de création, professeur˙e de danse, coordonnateur˙rice de scène, coach de défilé et photoshoot, artiste drag, maquilleur˙euse, et plus encore, iel a travaillé avec des compagnies telles que Joico, Redken, l'Institut neurologique de Montréal, Fierté Montréal, Ile Soniq et plus encore. On peut le·la voir dans des vidéoclips tels que Gunshot de Claire Ridgley et Colours de Nick Saanto. Dans le monde de la drague, ielelle est connu·e sous les noms de Walter Ego et CAP$LOCK ? Fièrement pansexuel·le et genderflux, iel croit que la joie queer est radicale, et vise à incarner la version la plus complète de morceaux magnifiés d’iel-même avec chaque travail qu'iel produit, aussi changeant et transitoire que soit l'expression qui se matérialise. 

Bailey Parkinson (elle) est une artiste, écrivaine et facilitatrice Métisse/colonisatrice originaire d'oskana kâ-asastêki/Regina, Saskatchewan. Elle vit, crée et apprend maintenant à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, Québec. Actuellement en études pour obtenir son baccalauréat à l’Université Concordia, Bailey s'intéresse aux espaces culturels et artistiques. Elle a également travaillé comme interprète dans des musées historiques en Saskatchewan et à Montréal. Elle a été l’une des facilitatrices pour le Festival Art Matters en 2024 et y performera lors de l'édition 2025. Nourrie par la relation symbiotique entre l’histoire de l’art et la pratique artistique, sa démarche inclut la peinture, la performance, l'exploration des archives et la narration des histoires de sa famille. Son identité Métisse façonne considérablement sa position en tant qu'artiste dans sa quête continue de définition de soi. Le lieu de sa naissance dans les prairies est sa muse, son identité émerge de chez elle, et elle est profondément et résolument connectée à cette terre plate.

Rory Patoka (il) est un scénographe multidisciplinaire et un concepteur de projections de Baltimore. Il étudie actuellement la scénographie et la conception théâtrale à l'Université Concordia et produit des œuvres à Tiohtià:ke/Montréal dans les domaines du théâtre, de la danse, des événements en direct et du cinéma. Dans sa pratique de conception de spectacles en direct, il vise à brouiller la frontière entre le physique et le numérique dans son travail, afin d'encourager l'illusion et de déformer la perspective du public grâce à une combinaison de projection et de conception physique. Il s'intéresse également au théâtre sur site/en public, au théâtre radiophonique et à d'autres formes non traditionnelles d'art de la performance. En dehors de sa pratique de conception de performances, il s'est concentré sur la réalisation et la production d'une série documentaire ouverte sur la ville de Baltimore, dans le but de capturer l'essence d'une ville de manière honnête et organique, dans un monde de désinformation et de récits avec des arrière-pensées. Ce travail a commencé à Baltimore mais s'est maintenant étendu à des séries similaires dans plusieurs villes, tentant de mettre en évidence les chevauchements culturels et ce qui rend chaque lieu unique.

Yanik Savoie (il) est un artiste acadien résidant à Tiohtià:ke/Montréal, originaire d'une petite ville du Nouveau-Brunswick. Créateur et interprète fasciné par le jeu, les spirales, l'observation des gens et les textures, il s'est installé à Montréal pour poursuivre ses passions. Étudiant en danse contemporaine à l'Université Concordia, il utilise la vidéo et le montage dans son processus créatif afin de générer un vocabulaire de mouvement et d'archiver son travail. Il a participé à l'été intensif du Movement Invention Project au New Jersey Dance Theatre afin d'élargir ses connaissances dans l'industrie. Présentement, il se prépare à performer dans Sexy Dep au festival Art Matters. S'entraînant depuis l'âge de six ans, il a pour objectifs de carrière de rejoindre une compagnie de danse, de voyager et de devenir professeur. Partageant sa joie de bouger, il utilise la danse pour intriguer et déconcerter le public en l'incitant à la réflexion.

Su Seçkin (elle): « Je suis une artiste turque arménienne-zaza, queer, basée à Montréal.  J'ai été récipiendaire de subventions du Conseil des Arts du Canada, de l'AMI, du BC Arts Council et j'ai travaillé avec des chorégraphes basé·e·s en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Europe. Je puise mon inspiration dans l'improvisation, la voix, le jazz, le cinéma, les anciennes pratiques liées au territoire, les études religieuses, la psychologie et plus encore. Je considère la danse comme un art axé sur le processus et ma curiosité se porte actuellement sur la nature abondante de la danse et sur la manière dont elle est liée au théâtre, au cinéma, à la musique, ainsi qu'à la psychologie, aux études anciennes et à l'incarnation.  En créant une plateforme de curiosité et d'expression artistique, j'espère encourager le dialogue autour de l'adaptation des pratiques traditionnelles et de la promotion de nouvelles formes artistiques enracinées dans ces traditions. »

Skkandaloza (iel). Actuellement basé à Tiohtià:ke, Skkandaloza est un·e artiste multidisciplinaire qui se concentre sur la direction de performances vidéo. Né·e et élevé·e à Jounieh, au Liban, iel a immigré au Canada pour poursuivre ses études en danse contemporaine et en intermédia à l'Université Concordia. Skkandaloza a commencé sa pratique en explorant par la vidéo la complexité de l'identité arabe queer en tant qu'outil politique pour remettre en question le système confessionnel. Influencé·e par Ryan Trecartin, David Lachapelle et Pussy Riot, ses projets ont adopté une approche camp, hyper-pop et activiste dans laquelle iel utilise le drag pour désinstitutionnaliser le corps et libérer l'esprit. Ses œuvres incluent la performance de leur spectacle solo Louteh à Embassy Gallery (Edinburgh, Ecosse), la participation à des conférences dans le cadre du 25ème festival Art Matters, la facilitation d'un atelier communautaire basé sur le mouvement pour la diaspora queer, une participation à la Nuit Blanche de Montréal et bien d'autres choses encore. Skkandaloza percute pour créer des perturbations afin de créer un espace sécuritaire pour ses communautés.

Etora Suedois alias YORA (elle) est une danseuse et chorégraphe guadeloupéenne (France). Elle accomplit sa carrière de danseuse à travers le jazz moderne, la danse contemporaine, les techniques africaines et les danses traditionnelles comme le Gwoka, qui est originaire de la Guadeloupe.

En tant que danseuse afro-contemporaine caribéenne, son mouvement est enraciné dans les rythmes, les histoires et les héritages ancestraux de la diaspora antillaise. Elle incarne la fusion de la danse afro-caribéenne traditionnelle, des techniques contemporaines et de la narration personnelle, et utilise son corps comme un vaisseau pour explorer l'identité, la résilience, ainsi que la libération en tant qu'individu et être collectif. Son travail est profondément influencé par la spiritualité et le dynamisme culturel de son héritage et de ses identités mixtes. Elle tisse des liens entre le folklore, les luttes personnelles et les expressions modernes pour honorer le passé tout en réimaginant l'avenir.

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