Transcription du chapitre 3: Lieu de convergence des communautés
Visite guidée audio du campus Concordia
Bienvenue à 50 ans de savoirs, 50 ans d’avenirs, une visite autoguidée audio visant à célébrer notre passé et notre présent à l’occasion du 50e anniversaire de Concordia.
Cette visite vous est accessible où que vous soyez – il n’est pas nécessaire d’être sur le campus.
Pour suivre le parcours sur place, consultez notre carte en ligne et n’hésitez pas à faire une pause entre les différents lieux lorsque vous entendrez cet interlude musical.
(INTERLUDE MUSICAL)
Voici donc le chapitre 3 – « Lieu de convergence des communautés »
Bon, maintenant allons-y...
Le campus Sir-George-Williams de Concordia, situé au centre-ville, est depuis longtemps un centre urbain dynamique pour l’enseignement supérieur.
En plein cœur du campus se trouve le pavillon Hall, lieu emblématique de la vie étudiante et de l’apprentissage, où convergent différentes cultures.
Avant d’aller plus loin, faisons d’abord un petit retour en arrière. Le Sir George Williams College a commencé à décerner des diplômes en 1936, et a reçu sa charte universitaire en 1948.
Cet établissement fondateur de Concordia est issu d’un collège où se donnaient des cours du soir, originellement situé dans le premier YMCA du Canada, au centre-ville de Montréal.
Ce collège avait été nommé en l’honneur du fondateur du Y, George Williams, un philanthrope britannique connu pour avoir créé le plus grand organisme caritatif pour la jeunesse au monde.
Inauguré en 1966, le pavillon Hall incarne l’émergence de l’université en tant qu’établissement indépendant du YMCA. L’immeuble en béton préfabriqué est typique de l’architecture cubique et utilitaire des années 1960.
La plupart des étages ont fait l’objet d’importantes rénovations au cours de la dernière décennie.
LE SAVIEZ-VOUS? : On trouve au rez-de-chaussée du pavillon Hall, sur le boulevard De Maisonneuve, du côté ouest de l’atrium, quatre tables de pique-nique en granit. Chacune d’elles honore la mémoire d’un des quatre professeurs de génie tués en 1992 : Phoivos Ziogas, Matthew McCartney Douglass, Michael Gorden Hogben et Aaron Jaan Saber. Ce monument commémoratif atypique se veut un lieu d’étude, d’échange et de contemplation.
(INTERLUDE MUSICAL)
Le pavillon Hall de Concordia a également été le lieu d’une importante lutte pour les droits civiques au Canada. Au rez-de-chaussée, entre les escaliers mécaniques, se trouve une plaque commémorant ce qui fut à l’époque la plus grande manifestation étudiante au Canada contre le racisme envers les Noirs. L’affaire Sir George Williams a attiré l’attention du monde entier en 1969, après qu’un groupe d’étudiants noirs a occupé le laboratoire informatique du 9e étage pour protester contre le racisme.
LE SAVIEZ-VOUS? En 2022, suivant la constitution du groupe de travail du recteur sur le racisme contre les Noirs, l’administration de Concordia a présenté des excuses pour l’affaire Sir George Williams de 1969, qui avait mené à l’arrestation de 97 étudiantes et étudiants protestataires.
(INTERLUDE MUSICAL)
Prenons maintenant l’ascenseur jusqu’au 7e étage, où se trouve l’Union des étudiants et étudiantes de Concordia et les nombreux groupes qu’elle soutient.
Fondée en 1979 et animée par des valeurs d’esprit communautaire, d’inclusion et de durabilité, l’Union défend les intérêts de plus de 35 000 étudiantes et étudiants du premier cycle.
L’Association des étudiants et étudiantes des cycles supérieurs représente pour sa part les intérêts collectifs des quelque 10 000 personnes poursuivant une maîtrise ou un doctorat à Concordia.
Parmi les organismes étudiants installés au septième étage du pavillon Hall, mentionnons la Patate du Peuple. Fondé en 1999, ce groupe géré par des bénévoles sert chaque jour des repas végétariens gratuits aux étudiants et aux membres de la communauté.
En moyenne, 500 personnes recourent chaque trimestre à ce service. La Patate du Peuple gère également un panier alimentaire d’urgence et un jardin collectif sur le campus Loyola.
On trouve également au 6e et 7e étage de nombreux services offrant un soutien pédagogique à la communauté étudiante de Concordia.
C’est notamment le cas du Centre Otsenhakta, fondé en 1992 pour les étudiantes et étudiants des Premières Nations, inuits et métis.
Le Centre NouLa pour les étudiantes et étudiants noirs, ouvert depuis peu, offre des services et des ressources, notamment des programmes de mentorat, et contribue à la réussite collective et au bien-être des communautés d’étudiants noirs.
LE SAVIEZ-VOUS? L’emblématique 7e étage du pavillon Hall a considérablement changé depuis d’importantes rénovations menées en 2018 et 2019. Il a été modernisé pour mieux répondre aux besoins des étudiants, notamment par l’ajout de toilettes inclusives et d’espaces de prière.
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C’est au 10e étage que se trouve l’École des études irlandaises, qui propose des cours sur l’histoire, la culture et la diaspora de l’Irlande. Sa mission : faire découvrir l’histoire et la culture irlandaises en mettant en lumière les contributions de la communauté irlandaise au Canada.
LE SAVIEZ-VOUS? L’honorable Brian Mulroney – regretté 18e premier ministre du Canada, ancien membre du conseil d’administration de Concordia et récipiendaire d’un doctorat honorifique – était un donateur de l’École des études irlandaises. Fier de ses racines irlando-québécoises, il a créé une bourse d’études commémorative au nom de sa mère.
(INTERLUDE MUSICAL)
Descendre au deuxième étage du pavillon Hall abrite le pub Reggie’s et le café Hive. Tous deux sont des coopératives gérées par l’Union des étudiants et étudiantes de Concordia.
Ouvert en 1977 et ainsi nommé en l’honneur de Reggie Parry, ancien superviseur de l’entretien de Concordia, le pub a été rénové avant de rouvrir ses portes en 2016, dans un élégant nouvel espace doté d’une nouvelle scène et d’une cuisine complète.
LE SAVIEZ-VOUS? Le Reggie’s a été nommé en 2016 « meilleur salon étudiant de sa catégorie » au concours de conception de magasins du Retail Design Institute, à Dallas, au Texas.
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Dirigeons-nous maintenant vers le nord-ouest, en direction du pavillon ER de Concordia, sur la rue Guy, qui abrite de nombreux centres d’apprentissage de grand intérêt.
Le rez-de-chaussée offre des services à la communauté tels que le Centre arts et santé de Concordia et le Centre de développement humain par les arts. Tous deux dispensent des services aux adultes neurodivergents, aux jeunes en famille d’accueil ainsi qu’à d’autres groupes dans le besoin.
Autre élément d’intérêt du pavillon ER : le Centre de recherche sur le vieillissement engAGE de l’Université Concordia, un groupe qui aspire à changer la façon dont la société perçoit le vieillissement.
Il s’agit d’un centre interdisciplinaire, qui cherche à mieux comprendre les façons dont la société perçoit et gère le vieillissement. Sa mission consiste à améliorer la santé et le bien-être des personnes âgées par l’autonomisation et la créativité.
Le pavillon ER est également le siège de l’Institut des villes nouvelle génération de Concordia. Voué au développement urbain durable par une approche inclusive et universelle, celui-ci réunit des chercheuses et chercheurs en génie, en économie, en sciences naturelles, en arts, en lettres et sciences humaines et en sciences sociales.
LE SAVIEZ-VOUS? Le programme Volt-Age de Concordia, premier programme de recherche sur l’électrification au pays, est également hébergé au pavillon ER. Son équipe étudie les moyens de construire des bâtiments carboneutres, d’assurer un stockage avancé de l’énergie, de mettre en place des réseaux intelligents et de faire progresser l’électrification des transports. Volt-Age crée des solutions pour un avenir décarboné.
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Une autre partie du pavillon ER abrite l’Institut Simone de Beauvoir, dédié à l’enseignement pluridisciplinaire des études sur les femmes.
Établi en 1978, l’institut est ainsi nommé en mémoire de la philosophe et féministe française décédée en 1986. Simone de Beauvoir a approuvé le choix de nom de l’institut et s’est beaucoup intéressée à ses activités à la fin de sa vie.
LE SAVIEZ-VOUS? L’Institut Simone de Beauvoir possède le plus ancien programme d’études sur les femmes au Canada et continue de diriger de nouvelles recherches, se livrant à des réflexions critiques sur le genre, la sexualité et la race.
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Juste au sud du pavillon Hall, le pavillon du métro Guy – ou « GM » – a accueilli la Faculté de commerce à partir de 1979.
Concordia a acheté l’immeuble en 1997, et a depuis rénové chacun de ses étages. L’Université a également refait le revêtement extérieur du bâtiment en 2011 pour en améliorer l’efficacité énergétique et en harmoniser l’aspect avec les enveloppes des pavillons EV et MB.
L’espace abrite désormais des bureaux administratifs, l’Institut d’études coopératives, le Service de santé et le Service d’intégration des étudiants en situation de handicap.
LE SAVIEZ-VOUS? La Faculté de commerce a accueilli en 1994 le premier symposium « Les femmes et le travail », au pavillon GM.
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En descendant la rue Mackay, en face du Hall Building, vous trouverez de nombreuses annexes de Concordia où se trouvent le Département des religions et cultures, Concordia International, Queer Concordia et bien plus encore.
LE SAVIEZ-VOUS? Queer Concordia mène ses activités depuis les années 1970. L’organisme, autrefois connu sous le nom de Collectif des lesbiennes et des gais de Concordia, a été renommé en 1992 « Concordia Queer Collective ».
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Le pavillon intégré Génie, informatique et arts visuels, ou « EV », est un des immeubles les plus reconnaissables de Concordia. On y trouve l’École de génie et d’informatique Gina-Cody ainsi que la Faculté des beaux-arts.
LE SAVIEZ-VOUS? En 1989, Gina Cody a été la première femme au Canada à obtenir un doctorat en génie du bâtiment. En reconnaissance pour son soutien transformateur, Concordia a renommé sa faculté de génie et d’informatique en son honneur en 2018. Gina Cody est désormais chancelière de Concordia.
L’École de génie et d’informatique Gina-Cody intègre aux disciplines classiques du génie des programmes tournés vers l’avenir sur des sujets comme le développement durable et la cybersécurité. Elle s’emploie à promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion. Elle soutient cette vision par des mesures concrètes touchant entre autres le mentorat, l’attribution de bourses d’études, les embauches et les promotions.
Voilà qui conclut le chapitre 3 – « Lieu de convergence des communautés ». J’espère que vous avez aimé découvrir certains des hauts-lieux de l’enseignement et des centres de la vie étudiante du campus Sir-George-Williams.
