L’OTAN investit 422 000 $ dans une nouvelle équipe internationale consacrée à la cybersécurité
L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a fait appel à l’expertise de l’Université Concordia afin de renforcer ses mesures de cybersécurité.
Khashayar Khorasani, professeur à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody et titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en contrôle des réseaux autonomes de systèmes sans personnel, a collaboré avec l’Université du Qatar et l’Université de Melbourne à un projet de recherche intitulé Protection/resilient control of cyber-physical systems against malicious attacks » (« protection et contrôle résilient des systèmes cyberphysiques contre les attaques malveillantes »).
Le Programme pour la science au service de la paix et de la sécurité de l’OTAN a octroyé un financement de 421 987 $ sur une période de trois ans à l’équipe internationale. Celle-ci étudiera les méthodes de prévention des cyberattaques visant les systèmes en réseau riches en capteurs et en actionneurs. Ces systèmes sont utilisés dans une variété d’applications en génie de même que dans l’infrastructure critique : systèmes de contrôle des processus industriels, systèmes de traitement de l’eau, installations de production d’énergie, réseau électrique intelligent, etc.
« Ce partenariat avec l’OTAN souligne l’expertise déjà remarquable de Concordia en cybersécurité et assure notre prépondérance dans cette discipline à l’échelle internationale », affirme Christophe Guy, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures.
« Je félicite Khashayar Khorasani pour son leadership dans le domaine de l’infrastructure des systèmes cyberphysiques. »
Le Pr Khorasani explique que des avancées techniques en matière de contrôle, d’informatique et de communications ont suscité un intérêt considérable dans l’industrie et le milieu de la recherche, d’une part pour la mise en œuvre de systèmes en réseau hautement interreliés, et d’autre part pour leur sécurisation et leur protection contre les adversaires malveillants au moyen de technologies de diagnostic, de surveillance et de contrôle résilient.
« Ces réseaux complexes, qui sont de manière omniprésente axés sur l’humain, exigent une protection contre les cyberattaques, poursuit le chercheur. Je ne saurais être plus fier de collaborer avec l’OTAN – intervenant établi et chef de file en cybersécurité – à envisager un monde plus sûr et meilleur. »
Apprenez-en davantage sur l’expertise de l’Université Concordia dans les domaines du génie électrique et informatique ainsi que de l’ingénierie des systèmes d’information.