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Des performances invisibles au dialogue improvisé, une nouvelle proposition artistique à la Galerie Ellen explore le retentissement des gestes

Jet du bas dit AA l’eau guet avec l’invisible – une installation d’Alexandre St-Onge et de ses collaborateurs – est présentée du 9 mars au 6 avril 2019
6 mars 2019
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Alexandre St-Onge : « Une installation performative où le processus est plus important que tout résultat esthétique. » | Images : Alexandre St-Onge
Alexandre St-Onge : « Une installation performative où le processus est plus important que tout résultat esthétique. » | Images : Alexandre St-Onge

Les visiteurs de la Galerie Leonard-et-Bina-Ellen de l’Université Concordia peuvent s’attendre à assister à des « performances invisibles » dans le cadre d’une installation d’un mois explorant le potentiel d’un processus créatif improvisé.

L’artiste interdisciplinaire, performeur sonore et musicien Alexandre St-Onge occupera la galerie du 9 mars au 6 avril avec Jet du bas dit AA l’eau guet avec l’invisible, une expérience étalée sur plusieurs semaines.

S’exécutant à l’intérieur du mur situé au centre de l’espace (à l’abri du regard des visiteurs), Alexandre St‑Onge répondra, à des moments précis, aux interventions de collaborateurs invités – Thomas Bégin, Simon Brown, Anne-F Jacques, David (Jhave) Johnston, Manon Labrecque et David Tomas – et ce, tout au long du mois. L’artiste créera des mises en geste subtiles et nuancées qui s’imbriqueront dans la trame audio, textuelle et visuelle également présentée dans la salle.

Sur le site Web de la galerie, il est expliqué qu’en déplaçant le corps performant, en le transférant et en le réinvestissant dans l’architecture globale du lieu, Alexandre St-Onge déclenche un processus expérimental qui diffère de l’atteinte d’un résultat unique, favorisant au contraire une longue incursion suivant le sentiment d’incertitude qui est à l’origine de l’expérience.

Aux dires de l’artiste, Jet du bas dit AA l’eau guet avec l’invisible tient davantage de l’expérimentation que de l’exposition classique. Résistant poétiquement à toute signification, le titre est une manifestation de « l’indécision entre écriture et oralité », laquelle sous-tend l’ensemble du spectacle.

« Les visiteurs peuvent s’attendre à voir une installation performative où le processus est plus important que tout résultat esthétique, note-t-il. Ils ne me verront jamais directement, mais percevront le retentissement de mes gestes dans différents médiums, en particulier les jours où je collaborerai avec des artistes invités. »

Selon le site Web de la galerie, « les résultats de ces dialogues et performances occultés sont transmis ou déposés dans des espaces d’exposition sous la forme de textes, d’interventions sculpturales, de sons et d’images vidéo ». Sont ainsi accentués des détails performatifs à peine perceptibles.


Du 9 mars au 6 avril, ne manquez pas
Jet du bas dit AA l’eau guet avec l’invisible, présenté dans le cadre du festival montréalais Printemps numérique à la Galerie Leonard-et-Bina-Ellen, située au 1400, boulevard De Maisonneuve Ouest. Un événement spécial de clôture aura lieu le 6 avril à 15 h.

 



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