L’étudiante Rima Abou Khalil imprime un gadget Rick and Morty en 3D
En tout temps, on peut trouver des membres de la communauté MilieuxMake à leur plan de travail en train de concevoir, d’innover et de bricoler au moyen de technologies ouvertes et de rupture.
Imprimantes 3D… Postes de soudure et d’électronique… On ne se sait jamais quels types de projets émergeront de ce laboratoire ouvert situé au 11e étage du pavillon intégré Génie, informatique et arts visuels (EV).
Rima Abou Khalil est étudiante du premier cycle en sciences économiques et adjointe de recherche à la grappe sur les médias participatifs de l’Institut Milieux de recherche en arts, culture et technologie. Elle se passionne pour la conception et l’impression de figurines en trois dimensions représentant des personnages de séries télévisées et de jeux vidéo populaires. Elle travaille actuellement à la création d’un pistolet à portail tiré de la série animée de science-fiction Rick and Morty.
À titre de membre du programme de chercheurs-boursiers du premier cycle de l’Institut Milieux, Rima Abou Khalil espère pouvoir élargir ses compétences en culture maker, initier des fans de Rick and Morty à l’impression 3D et encourager d’autres femmes à se joindre au mouvement maker.
L’acquisition des compétences que je souhaite maîtriser exige temps et persévérance
Quel est le rapport entre l’image ci-dessous et vos travaux à Concordia?
Rima Abou Khalil : Dans mes travaux, je m’intéresse à l’acquisition de compétences en programmation, en modélisation et en impression 3D.
J’ai décidé de reconstituer la plus importante invention de Rick – le scientifique de la série animée Rick and Morty : son pistolet à portail. Celui-ci lui permet de voyager dans différentes dimensions. Cette image représente un schéma du pistolet, notamment de sa structure et des divers éléments qui le composent.
Quels résultats attendez-vous de votre projet?
RAK : Je crois être en mesure de faire fonctionner parfaitement les différentes composantes électroniques. Je veux aussi que le boîtier du pistolet, une fois imprimé en 3D, soit attrayant. Mon objectif est de concevoir un « pistolet à portail » fonctionnel et portable.
J’espère aussi, au cours du processus de reconstitution du pistolet, acquérir des compétences en culture maker et cerner les défis qu’un ou une novice pourrait avoir à relever dans le cadre de projets similaires. Mon but est de rendre compte de ces défis et des solutions que j’ai trouvées ainsi que d’apprendre de mon expérience.
Quels pourraient être les effets concrets de vos travaux dans la vie des gens?
RAK : Sur Twitter, je vais tisser des liens avec des communautés de makers qui s’intéressent à ce genre de projets, afin d’apprendre de leurs expériences et de leur faire connaître la mienne. Ma reconstitution du pistolet à portail attirera certainement des fans de la série qui se familiariseront avec le potentiel de l’impression 3D. Étant une femme qui travaille dans le domaine, je veux amener les filles à se distancer des stéréotypes et à remettre en question les idées reçues qui entravent leur capacité à explorer et à bricoler. »
Quels sont les principaux obstacles auxquels vous vous heurtez dans vos travaux?
RAK : Je ne connaissais pas le mouvement maker avant de me joindre à MilieuxMake. L’acquisition des compétences que je souhaite maîtriser exige temps et persévérance. On ne devient pas expert maker du jour au lendemain.
Le volet programmation que je souhaite inclure dans mon projet requiert beaucoup d’expérimentation. Je dois aussi me familiariser avec les composantes électroniques si je veux réussir à toutes les connecter à un seul Arduino – un microcontrôleur en libre accès.
Ce projet me tient profondément à cœur. Je me passionne aussi pour plusieurs autres initiatives formidables auxquels je participe dans la communauté MilieuxMake. Quand nous travaillons ensemble, nous perdons souvent toute notion du temps. La gestion du temps… Ça fait partie de mes autres défis. En effet, je dois aussi m’assurer d’accorder le temps nécessaire à mes cours.
Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de votre sujet de recherche au départ?
RAK : Rick and Morty est une des séries animées de science-fiction pour adultes les plus populaires. C’est une de mes favorites depuis assez longtemps. J’ai toujours voulu acquérir de nouvelles compétences.
En tant que maker en éducation, j’ai lentement développé certaines des compétences dont je me servirai dans le cadre de ma recherche. Ça m’a donné envie de me mettre au défi en les réunissant toutes dans un même grand projet.
Quel conseil donneriez-vous aux étudiants en STIM qui veulent se lancer dans ce type de recherche?
RAK : Même si vous ne possédez pas encore les compétences qu’il faut, élaborez différents projets et fixez-vous un objectif. Commencez par acquérir chaque compétence individuellement, puis expérimentez en en ajoutant d’autres progressivement. Vous allez rencontrer des obstacles tout le long de votre parcours en recherche, mais il y a toujours une solution.
Devenez membre d’une communauté. C’est moins angoissant quand on travaille aux côtés d’autres personnes qui doivent aussi faire face à des défis, et que vous essayez de les surmonter ensemble.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus à Concordia?
RAK : Concordia a toujours été mon premier choix. Je me souviens être venue visiter l’espace maker durant mon dernier trimestre au collégial à Marianopolis. Les makers en éducation étaient très gentils et serviables. Je me suis tout de suite sentie la bienvenue.
En plus de bénéficier d’une communauté extraordinaire, Concordia offre de nombreuses ressources hors des salles de classe pour inciter les étudiants et étudiantes à expérimenter et à explorer, sans limites!
Vos recherches bénéficient-elles du financement ou du soutien de partenaires ou d’organismes?
RAK : Je profite du soutien du programme de chercheurs-boursiers du premier cycle de l’Institut Milieux et de la communauté MilieuxMake.
Apprenez-en davantage sur l’Institut Milieux de recherche en arts, culture et technologie de Concordia.