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Les ruches d’art organisent à Loyola un symposium sur la pratique publique

Concordia a accueilli 130 praticiennes et praticiens internationaux des ruches d’art au campus Loyola les 31 mai et 1er juin
11 juillet 2019
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Par Amelia Wong-Mersereau


Symposium des ruches d’art, 31 mai 2019. Photo : Marc Bourcier Symposium des ruches d’art, 31 mai 2019. Photo : Marc Bourcier

En seulement cinq ans, le réseau des ruches d’art est passé d’une petite organisation à un phénomène international, avec 166 ruches d’art connues dans le monde. Ce printemps, un symposium de deux jours a été organisé au salon Guadagni, situé au campus Loyola de l’Université Concordia, réunissant quelque 130 praticiennes et praticiens du Canada et des États-Unis.

Fondé par Janis Timm-Bottos, professeure agrégée au Département de thérapies par les arts, le siège des ruches d’art se trouve à la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia. Pour Rachel Chainey, coordonnatrice du réseau national, une ruche d’art est un « espace ouvert à toutes et à tous en tant qu’artistes ».

« C’est un tiers-lieu, un espace où les gens peuvent interagir différemment avec des personnes qu’ils ne rencontreraient nulle part ailleurs. Les ruches d’art ont pour vocation de bâtir la communauté, de partager les connaissances, de trouver un talent unique à offrir et d’utiliser l’art pour exprimer sa personnalité et interagir avec autrui. »

Le personnel du siège des ruches d’art a mis sur pied le symposium avec l’aide de la Fondation familiale Rossy, dont la générosité en 2018 a aidé à lancer officiellement la toute première ruche d’art au campus du centre-ville de Concordia. Andrew Woodall, directeur de la vie étudiante, a également joué un rôle clé dans l’organisation de l’événement. En plus de participer au symposium, il a activement contribué à créer une ruche d’art au salon Guadagni, dont l’ouverture officielle est prévue le 18 septembre 2019.

« On sentait vraiment que les gens avaient surtout besoin de connexion entre eux. »

Le directeur de la vie étudiante Andrew Woodall participe à une activité axée sur les mouvements et dirigée par Deby Maia de Lima. Photo : Rachel Chainey Le directeur de la vie étudiante Andrew Woodall participe à une activité axée sur les mouvements et dirigée par Deby Maia de Lima. Photo : Rachel Chainey

Le symposium est né de la volonté de membres du réseau des ruches d’art de se réunir et d’apprendre les uns des autres.

« Il ne s’agissait pas d’un événement centré sur le contenu, explique Janis Timm-Bottos. Nos symposiums sont très spéciaux, car ils permettent de rassembler des leaders des ruches d’art et de découvrir leurs connaissances. Organiser un tel événement est vraiment intéressant et différent. »

Les étudiantes et étudiants des 1er, 2e ou 3e cycles inscrits à un cours commun de thérapies par les arts ou d’éducation artistique de la professeure Timm-Bottos ont également contribué au symposium à titre de bénévoles. Cette expérience a été très enrichissante pour eux.

Le premier jour du symposium a débuté par une histoire de Philip Otiohkwa Deering, aîné mohawk d’origine Kanien'kehá:ka.

« Philip Otiohkwa Deering a raconté que nous faisons toutes et tous la même taille métaphoriquement parlant, explique Rachel Chainey. L’essence de l’histoire est que nous avons tous des talents à offrir et que nous sommes tous égaux ».

Les participants ont ensuite été invités à discuter entre eux de cette présentation, qui a servi de thème pour la journée. Durant l’après-midi, une activité en espace ouvert a permis aux participants d’organiser des partages de connaissances ou des conversations de leur choix. Si certains ont choisi de présenter leur talent artistique, beaucoup ont tenu une discussion de groupe sur leurs questionnements et leurs rêves.

« On sentait vraiment que les gens avaient surtout besoin de connexion entre eux », souligne Rachel Chainey.  

Une nouvelle ruche d’art inaugurée au campus Loyola cet automne

Symposium des ruches d’art, 31 mai 2019. Photo : Marc Bourcier Symposium des ruches d’art, 31 mai 2019. Photo : Marc Bourcier

La seconde journée du symposium visait l’approfondissement des principes, notamment sous l’angle des défis auxquels font face les praticiennes et praticiens en art-thérapie. Les participants étaient invités à façonner des œuvres d’argile pour explorer ces défis, puis ont pris part à un Café proaction axé sur la résolution de problèmes et l’élaboration de réponses aux questions.

Janis Timm-Bottos et Rachel Chainey s’accordent pour dire que ces cercles de discussion répondaient à un besoin profond et ont constitué l’un des volets les plus réussis du symposium. « Nous éprouvons une très grande satisfaction », affirme Janis Timm-Bottos, pour qui ces moments de connexion entre praticiens illustrent « la magie du travail ».

Le siège des ruches d’art au pavillon EV de Concordia rouvrira ses portes le 26 août. Le public pourra par ailleurs assister à l’inauguration officielle de la nouvelle ruche d’art au campus Loyola durant l’automne.

Apprenez-en plus sur le mouvement des ruches d’art et sur le Département de thérapies par les arts.



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