L’Institut Milieux de Concordia accueille un nombre record de boursières et boursiers postdoctoraux
Pour la première fois depuis sa création, l’Institut Milieux de l’Université Concordia ouvre ses portes à dix chercheuses et chercheurs postdoctoraux simultanément. Ces spécialistes participeront à de nombreux projets transdisciplinaires réalisés dans l’une ou l’autre des huit grappes de recherche de l’institut.
Situé au carrefour des arts médiatiques, de la culture numérique et des technologies de l’information, Milieux se concentre sur la recherche aux cycles supérieurs et la recherche-création. Les domaines de recherche des nouveaux boursiers et boursières sont des plus diversifiés : histoire de la photographie autochtone au Canada; reconceptualisation de récits de démence par la voie de la performance collective; annulation de l’effacement du peuple faʻafafine-faʻatane des structures de connaissance et de parentalité; et élaboration d’un cadre conceptuel pour le compte de musées virtuels.
Johannes Bruder, Marcelina Piotrowski, Reilley Bishop-Stall, Hugo Montembeault, Jan Dutkiewicz, Julia Henderson, Guillaume Dandurand, Jorge Lopes Ramos, Léuli Eshrāghi et Stéphanie Bertrand se joindront aux dizaines de membres du corps professoral de Concordia ainsi qu’aux centaines d’étudiantes et d’étudiants des cycles supérieurs de l’Université qui ont élu domicile à l’institut pour y mener des travaux d’art et d’érudition.
« Plein épanouissement d’une université axée sur la recherche »
Professeur agrégé de sociologie et d’anthropologie, Bart Simon est à la tête de Milieux. À son avis, le dynamisme et l’envergure de cette nouvelle cohorte de chercheuses et chercheurs témoignent des remarquables capacités de recherche interdisciplinaire de l’institut de même que du rayonnement international des professeures et professeurs qui en sont membres.
« C’est tout de même incroyable de voir un si grand nombre de chercheuses et chercheurs postdoctoraux entrer simultanément à l’institut, souligne-t-il. Le fait que des spécialistes de ce calibre choisissent Concordia et son corps professoral pour mieux accéder à l’étape suivante de leur carrière constitue un signe indéniable du plein épanouissement d’une université axée sur la recherche. »
Selon Marcelina Piotrowski, les espaces virtuels aménagés durant la crise sanitaire causée par la COVID-19 offrent des possibilités d’interaction et de collaboration inédites.
« Dans bien des cas, la pandémie nous a obligés à travailler en solitaire plutôt qu’en groupe dans nos lieux de création, signale-t-elle. Mais d’après moi, ce phénomène multiplie réellement les occasions. En effet, il faut considérer toutes les interactions susceptibles de se produire dans un réseau virtuel. Je crois que les possibilités d’échanger sont amplifiées de manière exponentielle. Bref, “Milieux version pandémie”, si je peux me permettre ce clin d’œil, est un endroit des plus stimulants. »
Étudiant l’histoire de la conception en tant que pratique sociale, Johannes Bruder déclare que sa recherche est déjà façonnée par la diversité des relations qu’il a nouées à Milieux.
« Pour imprimer un élan à ce projet, il faudra d’abord désapprendre les modes de conception traditionnels », explique-t-il au sujet du travail qu’il espère accomplir à l’institut. « Puis, il conviendra de réfléchir à de nouvelles démarches ne souscrivant pas à la logique de l’innovation et de la capitalisation. »
Dans les prochains mois, Milieux proposera divers moyens pour accéder et contribuer aux travaux des boursières et boursiers postdoctoraux.
Consultez la liste et la bio des boursières et boursiers postdoctoraux nouvellement reçus à l’Institut Milieux de l’Université Concordia.
Lisez une entrevue réalisée auprès des boursiers postdoctoraux Marcelina Piotrowski et Johannes Bruder.