Trois membres de la communauté de Concordia intégreront la Société royale du Canada
La Société royale du Canada (SRC) a invité trois membres du corps professoral de Concordia à se joindre à ce prestigieux organisme. Cette invitation constitue une marque de reconnaissance nationale soulignant leurs réalisations remarquables en recherche et dans leur carrière.
Jason Edward Lewis, professeur en design et arts numériques, Kathleen Vaughan, professeure en éducation artistique, et Thanh Dang-Vu, professeur au Département de santé, kinésiologie et physiologie appliquée, seront honorés en compagnie des autres nouveaux membres de 2021 lors d’un événement organisé en novembre par la SRC, pendant lequel Graham Carr, recteur de Concordia, prendra également la parole. Organisme sans but lucratif, la SRC met en valeur les réalisations d’érudits et de chercheurs, ainsi que l’excellence universitaire et artistique au Canada.
Selon Paula Wood-Adams, vice-rectrice intérimaire à la recherche et aux études supérieures, les travaux des membres du corps professoral de Concordia se répercutent dans de multiples disciplines, et la diversité des nouveaux membres de cette année témoigne de l’importance de leur apport.
« La communauté de Concordia connaît déjà les parcours remarquables et la liste toujours croissante des réalisations des professeurs Lewis, Vaughan et Dang-Vu, et c’est formidable qu’ils soient honorés par la Société royale du Canada à l’échelle nationale. »
Deux diplômés de Concordia comptent parmi les nouveaux membres de cette année : Greg Matlashewski (B. Sc. 1978), professeur au Département de microbiologie et immunologie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill, et John W. Berry (B.A. 1963), professeur émérite de psychologie à l’Université Queen’s.
Jason Edward Lewis : « C’est un moyen de faire connaître l’étendue réelle des lieux de production des connaissances au Canada. »
M. Lewis est théoricien des médias numériques, poète et concepteur de logiciels. Il a été invité à devenir membre de la Société royale du Canada, un honneur réservé à des Canadiens remarquables issus de toutes les disciplines intellectuelles qui se sont distingués par leur contribution aux arts, aux lettres et sciences humaines, à la science et au service de la population canadienne.
M. Lewis est titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en médias informatiques et en imaginaire de l’avenir autochtone (niveau 1), directeur de l’Initiative pour les avenirs autochtones et codirecteur du Centre de recherche sur les avenirs autochtones.
Il est également membre d’Hexagram-Concordia, du centre de recherche TAG (technoculture, art et jeux) et de l’Institut de recherche en art canadien Gail et Stephen A. Jarislowsky.
Les travaux de recherche de M. Lewis se situent à l’intersection de la théorie des médias, des technologies informatiques et de la création artistique. M. Lewis s’intéresse plus précisément à l’utilisation des technologies numériques dans les pratiques de production de savoir des collectivités autochtones et aux moyens d’améliorer cette utilisation pour que celles-ci s’approprient ces technologies.
Il affirme qu’il est très gratifiant de recevoir une telle marque de reconnaissance de ses pairs à l’égard de ses travaux de recherche, compte tenu de leur caractère unique et de leur portée diversifiée.
« C’est particulièrement satisfaisant parce que j’ai un profil interdisciplinaire. C’est parfois difficile pour des organisations qui adhèrent à une vision plus classique de la recherche de percevoir l’ampleur et la profondeur de la démarche et, ce qui est d’autant plus important, comment elle s’articule en un tout », explique-t-il.
M. Lewis collabore avec des artistes, des universitaires, des activistes et des technologues autochtones en codirigeant divers projets, y compris le groupe de travail sur le protocole autochtone et l’IA, le réseau de recherche Territoires autochtones dans le cyberespace et les ateliers Skins sur les récits autochtones et les médias numériques.
De plus, il est conseiller spécial aux espaces autochtones auprès de la vice-rectrice exécutive. M. Lewis souhaite que les femmes et les personnes noires, autochtones et de couleur soient de mieux en mieux représentées au sein d’institutions distinguées comme la SRC.
« Je crois que c’est un moyen de faire connaître l’étendue réelle des lieux de production des connaissances au Canada. »
Kathleen Vaughan : « Élargir notre définition du savoir nous permet de redécouvrir ce qui a de la valeur à nos yeux. »
À l’instar des travaux de M. Lewis, la recherche de Mme Vaughan est transdisciplinaire. Sur son site personnel, Mme Vaughan décrit ses travaux comme portant sur les « questions du chez-soi, de l’appartenance et de l’esprit des lieux, en particulier concernant les dimensions environnementales et non-humaines du paysage urbain postindustriel. »
Mme Vaughan est artiste visuelle, autrice, chercheure, éducatrice et titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en arts et en éducation pour des avenirs durables et justes (niveau 1), qui accueille le studio Re-Imagine. De plus, elle codirige la grappe sur les textiles et la matérialité à l’Institut Milieux de recherche en arts, culture et technologie de Concordia et est l’un des principaux membres du Centre d’histoire orale et de récits numérisés.
Elle est également membre de l’Institut de recherche en art canadien Gail et Stephen A. Jarislowsky et œuvre au sein de l’Institut des villes nouvelle génération à Concordia.
Mme Vaughan se dit honorée de l’invitation à devenir membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la SRC, « le tout premier organisme canadien de reconnaissance multidisciplinaire destiné à la nouvelle génération d’intellectuels canadiens. »
« C’est une occasion exceptionnelle qui m’est offerte de me joindre à des personnes que je respecte énormément. Je me réjouis déjà des collaborations, des conversations et des nouvelles recherches qui en émergeront », affirme Mme Vaughan, qui s’intéresse également aux rôles que Concordia et la SRC peuvent jouer auprès des étudiants et étudiantes, en fonction de leur imagination, de leur désir de changement et de leurs capacités concrètes.
Mme Vaughan souhaite, par sa recherche, élargir la définition du savoir dans la société, surtout après la pandémie.
« Je suis profondément convaincue que nous devons nous appuyer sur les arts pour favoriser l’émergence de nouvelles solutions imaginatives à nos problèmes persistants et réaliser des percées qui permettront aux gens et aux politiques de faire évoluer la situation », explique Mme Vaughan.
« Je crois qu’élargir notre définition du savoir nous permet de redécouvrir ce qui a de la valeur à nos yeux, à partir des informations, des idées et de l’inspiration qui nous viennent des arts, surtout lorsqu’il y a une collaboration avec la science. »
Thanh Dang-Vu : « Cette nomination permet d’accroître la visibilité de la recherche sur le sommeil. »
À titre de vice-président, Recherche, de la Société canadienne du sommeil, entre autres nombreuses fonctions, le neurologue Thanh Dang-Vu est une sommité du sommeil.
Titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia sur le sommeil, la neuro-imagerie et la santé cognitive (niveau 1), il est également chercheur membre du Groupe de recherche en neurobiologie comportementale, président du comité sur l’engagement et le mentorat scientifiques du Centre PERFORM de Concordia et directeur de la grappe Santé et bien-être tout au long de la vie du Centre de recherche sur le vieillissement (engAGE) de Concordia, ainsi que membre du conseil d’administration d’engAGE.
M. Dang-Vu dirige le Laboratoire Sommeil, Cognition et Neuroimagerie en plus d’être directeur associé à la recherche clinique du Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal et membre associé du Centre de recherche clinique en santé de Concordia.
Comme Mme Vaughan, M. Dang-Vu a été invité à devenir membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la SRC et s’en dit honoré. Il est reconnaissant du soutien qu’il a reçu et du dévouement de ses étudiants et étudiantes, de l’équipe du laboratoire et de ses collaborateurs.
« Je suis heureux, car cette nomination permet d’accroître la visibilité de la recherche sur le sommeil à la SRC », dit-il.
Les travaux de M. Dang-Vu portent sur le sommeil, l’activité oscillatoire du cerveau, l’électroencéphalographie (EEG), l’imagerie cérébrale, la cognition, l’insomnie et le vieillissement. Ils attirent l’attention des médias, notamment celle de la Montreal Gazette. M. Dang-Vu espère que ses travaux contribueront à sensibiliser le public à l’importance du sommeil et aux stratégies efficaces pour le maintien d’un bon sommeil.
« L’objectif est d’élucider les liens entre le sommeil et les fonctions cognitives, et de créer puis de tester des interventions novatrices pour favoriser le sommeil et la santé du cerveau chez les personnes vulnérables aux difficultés du sommeil et de la mémoire. »
Le Centre de recherche sur les avenirs autochtones, Hexagram-Concordia, l’Institut de recherche en art canadien Gail et Stephen A. Jarislowsky, le centre de recherche TAG (technoculture, art et jeux), le Groupe de recherche en neurobiologie comportementale, le Centre de recherche clinique en santé, le Centre d’histoire orale et de récits numérisés et le Centre de recherche sur le vieillissement (engAGE) de Concordia sont tous des unités de recherche reconnues par l’Université Concordia.
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