Concordia présente le cours transdisciplinaire Perspectives sur les objectifs de développement durable des Nations unies
Cet article s’inscrit dans une série sur l’engagement de Concordia envers les objectifs de développement durable des Nations unies et fait partie de l’examen interne volontaire (Voluntary University Review).
Lorsque Concordia s’est engagée l’automne dernier à contribuer à l’avancement des objectifs de développement durable (ODD), James Grant et Rebecca Tittler y ont vu un besoin et une occasion.
Le besoin était de poser la question : que veulent dire les ODD pour la durabilité à Concordia? L’occasion était de mobiliser les étudiants autour des questions concernant les ODD sous la forme d’un cours.
James Grant, professeur de biologie, codirecteur du Centre de recherche Loyola sur la durabilité et principal du Collège Loyola pour la diversité et la durabilité, et Rebecca Tittler, coordonnatrice du centre et du collège, ont décidé d’offrir un cours nommé Perspectives sur les objectifs de développement durable des Nations unies (LOYC 398-03).
« Le Collège est reconnu pour offrir des cours transdisciplinaires sur des sujets d’actualité, et nous voulions donner cette occasion aux étudiants, car les ODD sont très actuels et transdisciplinaires par définition, souligne Mme Tittler. C’est un sujet qui s’harmonise à merveille avec notre intérêt pour les études sur la durabilité et la diversité. »
Les ODD en classe
Ce nouveau cours, qui a débuté en septembre, permet aux étudiants et étudiantes de mieux comprendre les ODD et leur mise en œuvre. Il est donné par Peter Graham (dipl. 2e cycle 2005, cert. 2009, M.A. 2010 et M.A. 2014), chargé de cours au collège et à l’École des affaires publiques et communautaires de l’Université.
M. Graham était le choix idéal pour diriger le cours. « Mon sujet de recherche principal depuis 15 ans est la durabilité. J’étais donc bien placé pour m’en occuper », explique-t-il.
Chaque semaine, des conférenciers sont invités à ESPACE 4 pour parler d’un ou deux ODD pendant la première moitié du cours. M. Graham dirige ensuite la discussion pendant la seconde moitié.
Parmi les invités, le professeur Grant est venu parler du 6e ODD : Eau propre et assainissement; Ursula Eicker, de la chaire d’excellence en recherche du Canada sur les collectivités et les villes intelligentes, durables et résilientes, est venue parler du 7e ODD : Énergie propre et d’un coût abordable; et lors du dernier cours, Mme Tittler viendra parler du 15e ODD : Vie terrestre.
« Mon but était d’essayer de sensibiliser les étudiants et étudiantes aux défis que représente la réalisation de tels objectifs et de leur faire prendre conscience qu’il y a encore beaucoup d’obstacles à franchir, et que la plupart de ces obstacles sont culturels et parfois même cognitifs », explique M. Graham.
Pour l’un de leurs travaux, les étudiants et étudiantes doivent travailler en groupe afin d’établir des corrélations entre les ODD et certains secteurs de la société comme le monde des affaires, les communautés autochtones, le un pour cent, la majorité, les gouvernements, le monde matériel et ce qui dépasse l’humain.
M. Graham reconnaît que les problèmes liés à la durabilité sont urgents. « Le chemin sur lequel nous marchons en ce moment est un cul-de-sac, nous nous dirigeons rapidement vers un mur, prévient-il.
« Mettre l’accent sur la durabilité exige de repenser tout ce qui est tenu pour acquis actuellement. »
À mi-chemin d’un parcours de 13 semaines, M. Graham a déjà remarqué une grande amélioration de la reconnaissance des étudiants pour les ODD et le développement durable en général. « Je suis très content qu’ils prennent conscience du problème et des défis, commente-t-il.
« Ils sont à cet âge où ils réalisent qu’il s’agit de leur vie, de leur avenir, et qu’ils doivent prendre cela au sérieux. »
Le sujet prend de l’importance si l’on se fie aux réalités actuelles. « Nous souhaitons offrir ce cours l’an prochain et espérons qu’il devienne permanent », indique Mme Tittler.
M. Graham croit que tous les étudiants et étudiantes devraient recevoir de la formation sur les problèmes mondiaux majeurs, notamment la durabilité et la réconciliation avec les peuples autochtones.
« Peu importe le diplôme, le département ou la discipline, précise-t-il. Nous devrions tous avoir des connaissances de base sur les défis auxquels nous faisons face actuellement en tant que société : la réconciliation et la durabilité. »
Assistez aux conférences données dans le cadre du cours offert à ESPACE 4, une installation de Concordia.
Apprenez-en davantage sur le Centre de recherche Loyola sur la durabilité et le Collège Loyola pour la diversité et la durabilité et sur l’engagement de l’Université envers les objectifs de développement durable des Nations unies.