Skip to main content

À Concordia, les bénévoles de Parlons sciences offrent une formation en STIM des plus enrichissantes

La section universitaire de l’organisme national propose des activités de sensibilisation virtuelles, mais ses représentants espèrent bientôt une reprise en personne
9 novembre 2021
|
« Les jeunes enfants en particulier sont très intéressés lorsqu’on leur montre comment la science fonctionne concrètement. » | Photos : Parlons sciences
« Les jeunes enfants en particulier sont très intéressés lorsqu’on leur montre comment la science fonctionne concrètement. » | Photos : Parlons sciences

À l’instar de beaucoup de gens, lorsqu’est survenue la pandémie de COVID-19 en 2020, les bénévoles de la section de l’Université Concordia de Parlons sciences se sont vus forcés d’exercer leurs activités de sensibilisation à distance. Aujourd’hui, ils se réjouissent de bientôt les reprendre en personne.

Parlons sciences est un organisme national primé qui vise à intéresser les jeunes et les éducateurs de tout le Canada aux STIM, c’est-à-dire aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques. Plus de 50 universités, collèges et instituts de recherche ainsi que plus de 3 500 bénévoles participent aux activités de l’organisme dans tout le pays.

« À l’échelle nationale, Parlons sciences privilégie avant tout le retour des bénévoles, des éducateurs et des élèves en classe, explique Taylor Kann (M.A. 2020), coordonnatrice bénévole pour l’organisme à Concordia depuis l’an dernier. Les jeunes enfants en particulier sont très intéressés lorsqu’on leur montre comment la science fonctionne concrètement. »

En temps normal, poursuit-elle, « nous collaborons avec des éducateurs et des bénévoles associés à des universités pour planifier des activités stimulantes et intéressantes. Nos bénévoles se rendent en classe, nous présentons des démonstrations, et nous tenons des ateliers et des séances pour intéresser les élèves aux sciences. »

Selon la doctorante au programme d’études individualisées de Concordia, Parlons sciences a effectué une transition sans heurts vers la prestation à distance.

« Nous avions déjà tissé des liens très forts avec des éducatrices et éducateurs partout à Montréal, affirme-t-elle. Nous avons bénéficié de notre capacité d’innover, et avons pu nous adapter tout au long de la pandémie en introduisant diverses activités, comme le codage. »

La section de l’Université Concordia organise à présent un symposium qui se tiendra le printemps prochain, possiblement en partenariat avec celle de l’Université McGill. « Le symposium aura pour thème les changements climatiques, et nous espérons le présenter en français et en anglais », mentionne Taylor Kann.

Yang Gao, doctorante en technologie éducative à Concordia, est coordonnatrice bénévole pour Parlons sciences depuis quatre ans. Elle souligne que l’organisme propose plusieurs programmes de sensibilisation, comme le Défi Parlons sciences, un concours national annuel qui s’adresse aux élèves de la 6e année du primaire à la 2e année du secondaire.

« Avant la COVID-19, nous avions également organisé un camp d’été de huit semaines avec l’École de génie et d’informatique Gina-Cody, et nous collaborions étroitement avec le camp d’été sportif du campus Loyola », ajoute-t-elle, précisant que ces activités reprendront dès que possible.

Two young girls and a woman in safety goggles watching a science experiment in a lab.

Les avantages du bénévolat

Les bénévoles jouent un rôle clé dans l’organisme Parlons sciences, et selon Yang Gao, ils profitent tout autant de l’expérience que les enfants qu’ils aident.

« Il ne s’agit pas seulement de transmettre des connaissances à de jeunes enfants ou d’ajouter Parlons sciences à son CV. Nos bénévoles à Concordia mènent des activités pratiques et scientifiques. Ils tirent une grande satisfaction de l’enthousiasme des enfants qui prennent part à ces activités », explique-t-elle.

« Nous organisons beaucoup de conférences et d’événements pour entrer en contact avec d’autres bénévoles ou avec des spécialistes de l’industrie. Il s’agit donc d’une bonne occasion pour nos bénévoles d’élargir leurs connaissances et d’apprendre à travailler dans le domaine. »

La doctorante Tatiana Zanon étudie l’équité, la diversité et l’inclusion dans l’éducation en STIM au Centre Génie et société de Concordia. Elle est coordonnatrice bénévole pour Parlons sciences à l’Université depuis juillet dernier.

« Je suis convaincue que Parlons sciences constitue un excellent tremplin pour initier les jeunes aux sciences, car la recherche montre que l’exposition aux STIM et à différents modèles d’inspiration peut motiver à entreprendre une carrière scientifique », indique-t-elle.

« Certains groupes sont notamment sous-représentés dans les sciences, surtout les femmes et les minorités visibles. Les projets de Parlons sciences peuvent donc contribuer à accroître la diversité au sein des STIM », souligne Tatiana Zanon.

« L’engagement de Concordia en matière d’équité, de diversité et d’inclusion consiste entre autres à s’assurer qu’aucun enfant n’est laissé pour compte. Les initiatives et les subventions que nous proposons aux communautés rurales et autochtones permettent de les autonomiser et suscitent leur participation active. »

Comme Taylor Kann et Yang Gao, Tatiana Zanon tire une profonde satisfaction – et un grand plaisir – de son expérience de bénévolat auprès de Parlons sciences. « Nous espérons encourager plus d’étudiantes et étudiants à devenir bénévoles, car ce projet est vraiment formidable. »


Découvrez comment
devenir bénévole de Parlons sciences à l’Université Concordia.

 



Retour en haut de page

© Université Concordia