Martha Langford, professeure-chercheuse distinguée de l’Université en histoire de l’art, a codirigé l’ouvrage avec sa collègue Johanne Sloan.
« La photographie a souvent été utilisée pour galvaniser, mais aussi pour documenter. La destruction de la maison Van Horne en est un des nombreux exemples », ajoute-t-elle. « Dans cet ouvrage, il ne s’agit pas simplement de déplorer ce que Montréal a perdu. Mais c’est aussi un processus de valorisation de certains espaces vacants dans la ville. »
Cette dualité inscrit Photogenic Montreal dans le présent. C’est notamment ce que Martha Langford discerne dans les travaux de sa collègue Cynthia Hammond : « Elle n’écrit pas seulement une histoire architecturale et ouvrière du quartier bourgeois du Mille carré doré. Elle nous amène aussi, à travers son enseignement et ses propres activités militantes, dans un parc canin de Griffintown et vers les paysages urbains de Louis Perreault d’Hochelaga-Maisonneuve ».