Des chercheuses de Concordia joueront un rôle clé dans un partenariat de 8,6 millions de dollars visant l’amélioration de l’environnement bâti
Cinq chercheuses de l’Université Concordia sont membres d’un groupe multidisciplinaire ayant reçu un montant de 8,6 millions de dollars de la part du Conseil de recherches en sciences humaines et d’autres partenaires. Sans précédent, leur projet de recherche contribuera à augmenter la qualité de l’environnement bâti au Canada.
Carmela Cucuzzella, professeure de design et d’arts numériques, Ursula Eicker, professeure de génie du bâtiment, civil et environnemental, Cynthia Hammond, professeure d’histoire de l’art, Meghan Joy, professeure agrégée de science politique, et Carly Ziter, professeure adjointe de biologie, sont ainsi membres de l’équipe à Concordia.
Elles se joignent à des chercheuses et chercheurs de 13 autres universités et 68 organismes publics, privés et sans but lucratif de partout au Canada dans le cadre d’un partenariat intitulé La qualité de l’environnement bâti au Canada : Feuilles de route vers l’équité, la valeur sociale et la durabilité.
« La participation de Concordia à ce partenariat s’est avérée cruciale pour la constitution du réseau », affirme la Pre Cucuzzella, titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en conception intégrée, écologie et durabilité du milieu bâti, et codirectrice fondatrice de l’Institut des villes nouvelle génération.
« Notre équipe de cinq chercheuses constitue un véritable modèle d’interdisciplinarité promouvant une approche critique des enjeux de qualité du milieu bâti. »
Le projet examinera de nouveaux moyens de favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion au sein de l’environnement bâti, cernera les obstacles potentiels à l’atteinte des objectifs de développement durable des Nations Unies, et élaborera des feuilles de route claires permettant de redéfinir la qualité d’une manière qui accroît la valeur sociale.
Un format collaboratif unique
Outre des chercheuses et chercheurs universitaires, le partenariat rassemble des groupes citoyens et des représentants de communautés diverses, des acteurs du milieu des acquisitions publiques de tous les ordres de gouvernement, de même que des organismes d’évaluation de la qualité tels que des associations professionnelles et des institutions décernant des prix.
Pour Carmela Cucuzzella, également coordonnatrice du site du partenariat à Concordia et membre de son comité directeur, le nombre record de participants du projet et son approche inclusive le distinguent d’autres initiatives.
« Seul un processus partenarial permet de faire face à une telle complexité sans retomber dans la circularité d’une expertise fragmentée, explique-t-elle. Sans cette collaboration intersectorielle, comment les préoccupations et les idées d’une plus grande variété de citoyennes et citoyens seront-elles prises en compte? »
Les intervenants exploreront quatre thèmes distincts : la promotion des conversations sur la justice spatiale et la qualité de vie; le design inclusif; les processus et les politiques de réinvention; la résilience intégrée, la culture matérielle et la réutilisation adaptative.
Un partage des connaissances et des ressources
Le fruit de cet effort collaboratif sera l’Atlas de recherche sur l’exemplarité en architecture et dans l’environnement bâti bilingue, qui offrira le libre accès à des « feuilles de route vers la qualité » sous forme de guides, d’études de cas et d’autres ressources pratiques qui seront hébergées sur une plateforme numérique. Le partenariat est piloté par la chaire de recherche du Canada en architecture à l’Université de Montréal.
L’initiative espère ainsi renforcer les possibilités de formation et de collaboration qui unissent les étudiants et les communautés de pratique partout au Canada.
Si d’autres mesures sont nécessaires pour relever l’éventail de défis que comporte l’environnement bâti au Canada, Carmela Cucuzzella estime que le partenariat constitue un pas important dans la bonne direction.
« Le coup d’envoi est donné pour mettre en lumière les préoccupations liées à la qualité du milieu bâti dans le cadre d’un processus transparent et d’un débat élargi », conclut-elle.
Apprenez-en davantage sur l’Institut des villes nouvelle génération de l’Université Concordia, les subventions de partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines et la chaire de recherche de l’Université Concordia en conception intégrée, écologie et durabilité du milieu bâti.
Renseignez-vous sur l’Atlas de recherche sur l’exemplarité en architecture et dans l’environnement bâti.