Le programme d’études en éducation préscolaire et en enseignement primaire de l’Université Concordia célèbre plus de 50 années d’innovation
Le programme d’études en éducation préscolaire et en enseignement primaire (EPEP) offert à l’Université Concordia fait un retour sur cinq décennies de réussites.
Ce programme avant-gardiste a été inauguré en 1971 au sein du Département des sciences de l’éducation de la Faculté des arts et des sciences de la Sir George Williams University, l’un des établissements fondateurs de l’Université Concordia. Initialement axé sur l’éducation préscolaire, le programme a pris de l’expansion au fil des ans pour finalement englober la formation scolaire des enfants de deux à 12 ans.
Le programme offre des cours optionnels sur l’enseignement des valeurs, des langues secondes ainsi que des sciences humaines, sociales et naturelles. Sa garderie d’observation, les possibilités de travail sur le terrain qu’il offre à l’effectif étudiant et l’esprit de camaraderie qui y règne sont autant d’éléments distinctifs du programme.
Un enseignement axé sur le développement de l’enfant
Ellen Jacobs, distinguée professeure émérite, est la fondatrice du programme. « Au début, nous étions peu nombreux, et la plupart d’entre nous travaillions à temps partiel », se rappelle-t-elle.
Le programme a rapidement pris de l’expansion.
« Le programme d’EPEP a été conçu à partir des théories relatives au développement de l’enfant, et ce choix se reflète dans les cours que nous offrons », indique Ellen Jacobs.
« Comme nous étions également d’avis que notre effectif étudiant devait faire des apprentissages pratiques dès le début, nous avons prévu un stage pour chaque année du programme, ce qui était très peu courant à l’époque. »
Un programme qui a fait ses preuves
La professeure à la retraite Nina Howe a également fait partie de l’équipe du programme dès ses débuts. Elle n’hésite pas à souligner l’impressionnante feuille de route du programme au chapitre de la formation d’éducatrices et éducateurs de la petite enfance.
« Nous avons eu beaucoup de succès », poursuit Nina Howe. « Nos étudiantes et étudiants apportent une précieuse contribution aux systèmes scolaires de la région montréalaise et des quatre coins du pays, et parfois même à l’étranger. »
Les Pres Howe et Jacobs ont rédigé conjointement un chapitre soulignant l’anniversaire du programme dans un ouvrage à paraître à l’occasion du 50e anniversaire de Concordia. « Nous y détaillons l’évolution du programme au fil des ans – tous les changements apportés aux cours offerts et à la composition du corps professoral – et proposons quelques idées visant à faire en sorte que le programme continue de s’améliorer », ajoute Nina Howe.
Du Liban à Concordia
Dana Naoufal (M.A. 2017) est enseignante en chef à la garderie d’observation du programme.
Originaire du Liban, elle explique que c’est en raison du travail qu’elle a accompli auprès des enfants dans les camps de réfugiés et les pays en guerre qu’elle s’intéresse aujourd’hui tout particulièrement aux impacts de l’immigration sur les enfants.
Naoufal affirme grandement apprécier son travail à la garderie. « C’est agréable, parce qu’on peut suivre chaque enfant individuellement et observer des interactions qui passent souvent inaperçues dans les groupes-classes », fait-elle valoir.
« Et j’aime beaucoup l’apprentissage par le jeu, dont les techniques sont établies en suivant les intérêts des enfants. »
Un environnement favorable à la formation continue
Kelly Crowdis-Brissette (B.A. 1995, B.A. 2012, M.A. 2021) s’est inscrite en tant qu’étudiante adulte au programme d’études en éducation préscolaire et en enseignement primaire. En 2021, elle a obtenu sa maîtrise en études de l’enfant et occupe aujourd’hui un poste d’enseignante.
Mme Crowdis-Brissette affirme que l’approche conviviale de Concordia en matière de formation continue ainsi que les cours offerts le soir l’ont grandement aidée à obtenir son diplôme.
« Le programme est extraordinairement à l’écoute des besoins des étudiants qui travaillent ou qui sont parents », déclare-t-elle. « Si, pour une raison ou pour une autre, vous deviez vous absenter d’un cours ou que vous aviez besoin d’une extension pour la remise d’un travail, les professeurs se montraient toujours très compréhensifs. »
Mais Kelly Crowdis-Brissette ajoute que le programme place tout de même la barre très haut. « Ce n’est pas non plus le genre de programme qu’on peut prendre à la légère », précise-t-elle. « Il faut travailler fort, mais au bout de leur parcours, les étudiantes et étudiants ont la conviction qu’ils méritent pleinement leur réussite. »
« Lorsqu’ils obtiennent leur diplôme, ils sont prêts »
Nathalie Rothschild est l’actuelle directrice du programme. « Nous disons toujours aux étudiants que la compétition est forte pour être admis au sein du programme. Mais une fois que vous êtes admis, cet aspect compétitif disparaît », précise-t-elle.
« Le programme est unique à bien des égards, mais l’esprit d’entraide qui règne parmi les étudiantes et étudiants m’a toujours impressionnée. »
Nathalie Rothschild a accédé à la direction du programme il y a quatre ans, à la suite du décès de la précédente titulaire du poste, Sara Weinberg (M.A. 1979). Un prix en l’honneur de celle-ci a ensuite été créé.
« Sara était une personne incroyablement chaleureuse et aimable », se souvient Nathalie Rothschild. « Je crois que c’est en partie pour cette raison que les membres de notre programme sont aussi soudés. »
Elle ajoute que l’offre de cours et l’atmosphère uniques du programme préparent extrêmement bien les étudiantes et étudiants à une carrière en éducation, à tel point que nombre d’entre eux commencent à travailler dès la fin de leur dernier stage.
« Lorsqu’ils obtiennent leur diplôme, ils sont prêts », affirme Nathalie Rothschild. « Je suis très fière du personnel enseignant qui est formé dans ce programme. »
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