Skip to main content

Un partenariat entre l’Université Concordia et le Collège Kiuna encourage la nouvelle génération de créateurs autochtones

Le nouveau programme passerelle appuiera les étudiantes et étudiants « qui se passionnent pour le monde du cinéma »
9 février 2023
|
A close up of an old-fashioned film real with a golden light in the background.

L’Université Concordia et le Collège Kiuna, situé à Odanak, au Québec, unissent leurs forces pour soutenir les créateurs, conteurs et spécialistes du cinéma autochtones de demain. Un nouveau partenariat cherche en effet à inciter plus d’étudiantes et étudiants autochtones à s’intéresser au cinéma en accordant des équivalences de crédits pour le baccalauréat ès beaux-arts à Concordia.

Dès l’automne 2023, les personnes diplômées des programmes Langues des Premières Nations et Cinéma autochtone du collège pourront se prévaloir de ces équivalences pour suivre les programmes du baccalauréat ès beaux-arts de l’École de cinéma Mel-Hoppenheim en cinéma d’animation, en production cinématographique et en études cinématographiques.

Dirigé par diverses Premières Nations, le Collège Kiuna propose des programmes postsecondaires novateurs qui reflètent les récits et les patrimoines culturels autochtones.

« Grâce à ce partenariat, nous souhaitons encourager une nouvelle génération de créatrices et créateurs, affirme Prudence Hannis, directrice du Collège Kiuna. Nous espérons ainsi que le collège deviendra une étape naturelle pour les jeunes étudiantes et étudiants autochtones qui se passionnent pour le monde du cinéma. »

« Comme plus d’étudiantes et étudiants recevront une formation dans les différents domaines du cinéma, nous espérons voir davantage de personnes autochtones travailler non seulement comme réalisatrices, directeurs de la photographie, cadreuses, monteurs, scénaristes et animateurs, mais aussi comme spécialistes du cinéma et des médias, éducateurs, commissaires et directrices de festival », ajoute Martin Lefebvre, directeur de l’École de cinéma Mel-Hoppenheim de Concordia.

« Les cinéastes autochtones pourront parfaire leurs compétences et développer leur voix. Leur passion et leur talent enrichiront notre industrie cinématographique et notre écosystème culturel tout entier », souligne Annie Gérin, doyenne de la Faculté des beaux-arts.

« Je suis reconnaissante envers les membres du Collège Kiuna et de l’École de cinéma Mel-Hoppenheim qui ont ouvert cette merveilleuse avenue. »

Éliminer les obstacles à l’enseignement supérieur

Le programme entend aller au-delà de la représentation des Autochtones au cinéma. « L’idée derrière le partenariat est d’encourager plus d’étudiantes et étudiants des Premières Nations à étudier le cinéma avec nous et de renforcer nos liens avec les communautés des Premières Nations au Québec », explique Martin Lefebvre, qui a étroitement collaboré avec le Collège Kiuna à l’élaboration de l’entente.

« Par la même occasion, nous nous efforçons d’éliminer certains des obstacles historiques qui ont freiné l’accès à l’enseignement supérieur des communautés des Premières Nations. »

Manon Tremblay, directrice principale des directions autochtones, souligne que le partenariat avec le Collège Kiuna est conforme au plan d’action sur les directions autochtones de Concordia. Le plan comprend en effet des recommandations pour rendre l’Université plus accessible aux étudiantes et étudiants des Premières Nations, métis et inuits.

« Nous espérons que cette entente marquera le début d’une longue relation fructueuse et mutuellement avantageuse avec le Collège Kiuna qui ouvrira des chemins libres de tout obstacle aux leaders autochtones de demain », affirme-t-elle.

Appuyer – et financer – les cinéastes autochtones

Le partenariat avec le Collège Kiuna table sur diverses initiatives existantes appuyant les cinéastes autochtones, dont la bourse et le prix Susan-Pigott de l’École de cinéma Mel-Hoppenheim. D’un montant pouvant aller jusqu’à 10 000 $ par année, la bourse soutient les étudiants autochtones entamant le programme de baccalauréat ès beaux-arts en production cinématographique ou en cinéma d’animation, ou encore la maîtrise ès beaux-arts en arts cinématographiques. Le prix en cours d’études Susan-Pigott, d’une valeur de 5 000 $, récompense quant à elle le travail artistique accompli par une étudiante ou un étudiant dans l’un de ces programmes.

Lauréat du prix Pigott en 2014 et en 2015, Daniel Brière (M. Bx-art 2017) enseigne à présent au Collège Kiuna. Il est également artiste en résidence à l’École de cinéma Mel-Hoppenheim, où il enseigne la scénarisation et la création cinématographique.

Apprenez-en davantage sur l’École de cinéma Mel-Hoppenheim et le plan d’action sur les directions autochtones de l’Université Concordia.

 



Retour en haut de page

© Université Concordia