Concordia lance Volt-age, un projet de recherche transformateur visant à redéfinir l’électrification, les bâtiments intelligents et les collectivités carboneutres
Concordia a officiellement lancé son projet de recherche de calibre mondial nommé Volt-age. Cette initiative vise à mettre au point des technologies novatrices dans le but de développer de nouvelles sources d’énergie, de sécuriser les infrastructures critiques et de produire, dans diverses conditions, de l’énergie verte au sein des municipalités et autres collectivités du Canada.
Initialement nommé « Électrifier la société : pour des collectivités décarbonées et résilientes » le projet Volt-age a vu le jour grâce à une subvention septennale historique de 123 160 035 $ du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada (FERAC).
Des représentants et acteurs de Concordia, du secteur gouvernemental, de l’industrie, d’organisations à but non lucratif ainsi que des établissements partenaires que sont l’Université de Calgary, l’Université métropolitaine de Toronto et l’Université Dalhousie se sont réunis au Palais des congrès de Montréal à l’occasion du lancement de Volt-age, le 11 octobre dernier. Objectif : établir une stratégie de transformation de la recherche pour redéfinir l’électrification, les bâtiments intelligents et les collectivités carboneutres tout en aidant le Canada à atteindre d’ici 2050 son objectif en matière de carboneutralité.
Priorité aux retombées concrètes
Étalé sur une journée entière, l’événement marquant le lancement de Volt-age a permis aux participants de forger de précieux liens qui contribueront à la mise au point de solutions et de technologies novatrices pour lutter contre le bouleversement climatique et faire progresser la recherche sur le développement durable.
Les participants ont pris part à des tables rondes consacrées à divers thèmes allant des priorités gouvernementales en matière d’électrification au développement de batteries au profit de la mobilité urbaine, en passant par la création de laboratoires vivants axés sur la décarbonation. Les organisations ont veillé à ce qu’un temps considérable soit consacré au réseautage et à la présentation d’affiches par des étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs, ce qui contribuera grandement aux travaux de recherche menés dans le cadre de Volt-age.
Selon la vice-rectrice à la recherche et aux études supérieures de Concordia, Dominique Bérubé, une gouvernance solide et inclusive est essentielle à l’avenir et à la réussite de Volt-age :
« Notre vision, dit-elle, repose sur notre détermination à engendrer des retombées concrètes. Concordia et ses établissements partenaires disposent des capacités de recherche et de l’expertise nécessaires. Grâce à celles-ci et aux capacités de l’industrie, du secteur gouvernemental, des organisations à but non lucratif ainsi que des collectivités locales et autochtones, nous sommes en mesure de développer des solutions transformatrices à grande échelle ».
« Il était important de mettre à profit les partenaires de Concordia dès le départ, poursuit Mme Bérubé. Nous sommes d’ores et déjà prêts à accorder un financement de démarrage à diverses initiatives visant à préparer celles à plus grande échelle qui seront financées en 2024. »
Un nouveau nom qui évoque un avenir plus vert et durable
Karim Zaghib, professeur à Concordia et chef de la direction de Volt-age, estime que le nom finalement retenu a été judicieusement choisi.
« Il évoque le fait qu’une nouvelle ère de l’électrification est essentielle à la création de collectivités vertes, résilientes et prospères, explique-t-il. Le lancement de Volt-age met encore plus en lumière le fait que les parties prenantes partagent une même vision et que nous sommes prêts à aller de l’avant dans le cadre de ce projet transformateur. »
Apprenez-en davantage sur le projet de recherche Volt-age de Concordia.