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Le programme Volt-Age de l’Université Concordia adopte une nouvelle approche pour le financement des projets de décarbonation

Christopher Henderson : « Notre objectif est de créer des partenariats beaucoup plus substantiels et significatifs »
16 juillet 2024
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Homme souriant aux cheveux gris et courts, vêtu d'un costume bleu.
« Nous sommes d’avis que ces initiatives aboutiront à d’excellents résultats », affirme Christopher Henderson.

Le programme de recherche Volt-Age de l’Université Concordia conçoit des façons novatrices de faciliter la recherche universitaire. Son nouveau programme Multiplier l’impact établit de nouveaux objectifs pour le financement de futures études sur la décarbonation et l’électrification.

Le 17 juin dernier, des équipes de recherche du milieu universitaire et de l’industrie de tous les coins du Canada ont entrepris un processus d’édition de contenu s’échelonnant sur un mois ainsi que des discussions visant à déterminer de quelles façons la recherche universitaire peut contribuer à lutter contre les changements climatiques et aider le Canada à atteindre son objectif de carboneutralité d’ici 2050.

Christopher Henderson, président du comité de Volt-Age chargé de partenariats et leader d’opinion en matière d’énergie propre, explique que le prochain cycle de financement portera surtout sur des projets de recherche réalisés en collaboration avec des partenaires de l’extérieur du milieu universitaire.

« Nous souhaitons accélérer l’application de la recherche »

Comment l’approche de Volt-Age en matière de financement et de soutien aux projets a-t-elle évolué depuis sa phase initiale de subvention de démarrage jusqu’à l’étape actuelle axée sur l’optimisation des retombées?

Christopher Henderson : Lorsque nous avons démarré Volt-Age, nous voulions progresser rapidement, et c’est pourquoi nous avons fait appel à des subventions de démarrage pour mobiliser les ressources en recherche. En l’espace d’une courte période, nous avons ciblé 36 projets auxquels nous avons alloué d’importants montants d’argent, et nous sommes d’avis que ces initiatives aboutiront à d’excellents résultats.

Toutefois, nous souhaitons maintenant procéder de façon plus réfléchie et intentionnelle. Nous voulons nous assurer que les projets soutenus par Volt-Age dans le cadre de cette phase axée sur l’optimisation des retombées sont réellement substantiels.

Est-ce la raison pour laquelle vous avez lancé le programme Multiplier l’impact avant d’effectuer l’appel de projets pour cette nouvelle étape de financement?

CH : Oui, nous avons établi une série d’étapes dans le cadre du programme Multiplier l’impact qui constituent une façon différente de faire de la recherche. Le processus commence par la consultation des chercheuses et chercheurs, à qui l’on demande quel devrait être l’objectif des projets axés sur les retombées et des laboratoires vivants en ce qui a trait à l’excellence en recherche, aux partenariats collaboratifs et aux incidences de la décarbonation.

Qu’entendez-vous exactement par « une façon différente de faire de la recherche »?

CH : Selon le processus de recherche classique, les bailleurs de fonds lancent un appel de projets de recherche et les chercheurs y répondent, et les bailleurs de fonds demandent parfois des contributions à des organisations partenaires. Or, notre objectif est de créer des partenariats beaucoup plus substantiels et significatifs.

Pour la soumission finale des propositions en vue du prochain cycle de financement, nous souhaitons que les projets de recherche soient formulés en collaboration avec divers partenaires, notamment des sociétés, des municipalités, des communautés autochtones, des entreprises ou une combinaison de ces différents intervenants.

Comment Volt-Age évalue-t-il l’incidence de ses projets financés en ce qui a trait à leur contribution à la décarbonation?

CH : En favorisant une plus grande collaboration entre les partenaires et les chercheurs, nous visons à accélérer l’application de la recherche. Cela signifie qu’il faut établir des liens plus étroits entre les chercheurs qui travaillent dans le domaine depuis un certain temps et les ressources dont ils ont besoin pour faire avancer leurs travaux.

Ces projets peuvent être directement liés à des applications pratiques, comme l’aménagement d’un réseau électrique intelligent dans une municipalité, la réduction du recours aux combustibles fossiles dans une industrie ou la diminution de la dépendance au diesel dans les communautés autochtones éloignées. Le processus est conçu pour accroître l’impact de la recherche en se concentrant davantage sur la mise en œuvre proprement dite des projets.


Apprenez-en davantage sur le
programme Volt-Age de l’Université Concordia.

 



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