Concordia nomme Tim Evans au poste de vice-recteur à la recherche, à l’innovation et au rayonnement
Le nouveau vice-recteur à la recherche, à l’innovation et au rayonnement (VRRIR) de Concordia est un scientifique, un éducateur, un entrepreneur réputé internationalement, ainsi qu’un chef de file en matière de recherche et de politiques dans le domaine de la santé mondiale. Le Dr Tim Evans entamera son mandat de cinq ans le 6 janvier 2025.
Tout au long de sa carrière, Dr Evans a mis en place des partenariats mondiaux intrépides et durables pour lutter contre les inégalités en matière de santé dans les domaines de la vaccination des enfants, de la surveillance des maladies, de la santé maternelle et infantile, du personnel de soins primaires, du financement des pandémies et de l’accès aux médicaments qui sauvent la vie contre le VIH. Grâce à ces efforts et à d'autres, il a défendu la nécessité de poursuivre les investissements pour repousser les frontières de la connaissance mondiale en matière d’équité en santé, de recherche sur les systèmes de santé, de déterminants sociaux de la santé et d’esprit d'entreprise dans le domaine de la santé.
« Nous sommes ravis d’accueillir Tim à l’Université Concordia, déclare le recteur Graham Carr. En raison de sa perspective unique, de son leadership éclairé et de son impressionnante expérience de gestionnaire, acquise tant au pays qu’à l’étranger, il apporte un ensemble de compétences nouvelles à Concordia au moment où se dessinent une croissance et des occasions transformationnelles pour l’Université dans les domaines de la recherche et de l’innovation. »
Une carrière internationale aux retombées locales
Après plus de 20 ans à l’étranger, Tim Evans est revenu au Canada en 2019 afin d’occuper trois postes simultanément à l’Université McGill où il a été le premier directeur de l’École de santé des populations et de santé mondiale, vice-doyen (populations et santé mondiale) de la Faculté de médecine et de sciences de la santé et vice-recteur associé (Politiques et innovation mondiales).
En 2020, devant l’apparition d’une pandémie d’une ampleur inégalée depuis un siècle, le gouvernement du Canada a nommé Dr Evans à la tête du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19. Le groupe, dont le mandat était de « catalyser, soutenir, financer et harmoniser les connaissances sur l’immunité contre le SRAS-CoV-2 », devait aider les décideurs à protéger les Canadiens contre les effets dévastateurs de la crise sanitaire mondiale. En quatre ans, le groupe de travail a accordé plus de 200 millions de dollars à plus de 120 projets de recherche et de surveillance au Canada.
Avant d’entrer à l’Université McGill, le Dr Evans a travaillé pour certaines des plus grandes organisations universitaires, médicales et à but non lucratif du monde, où il a toujours été à l’avant-garde de la promotion de l’équité en matière de santé mondiale et du renforcement de la prestation des systèmes de santé. Il a notamment occupé les postes suivants : directeur principal de la pratique mondiale en matière de santé, de nutrition et de population à la Banque mondiale; directeur général adjoint à l’Organisation mondiale de la santé; doyen de l’école de santé publique James P. Grant à l’Université BRAC de Dhaka, au Bangladesh; et directeur du thème de l’équité en matière de santé à la Fondation Rockefeller.
Le Dr Evans a commencé sa carrière comme médecin traitant en médecine interne au Brigham and Women’s Hospital de Boston et a été professeur adjoint en économie de la santé mondiale à la Harvard School of Public Health. Il est titulaire d’un diplôme de médecine de l’Université McMaster et d’un doctorat en agroéconomie de l’Université Oxford, où il a été boursier Rhodes.
« Tim est un leader extrêmement doué, estime Graham Carr. Grâce à son bagage extraordinaire en recherche dans le domaine de la santé et de l’élaboration de politiques publiques, il comprend très bien l’importance de s’affranchir des cloisonnements entre les disciplines et les secteurs, d’encourager les partenariats et la collaboration et de voir la recherche à travers les prismes de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de la pluralité, qu’il s’agisse de l’adoption de nouvelles technologies ou des domaines des arts ou du génie. »
M. Carr ajoute que « dans tous les environnements où il a évolué, Tim a fait preuve d’un talent d’écoute et de collaboration avec des collègues d’horizons divers pour faire avancer les choses. Il comprend comment des solutions mises au point localement peuvent contribuer à résoudre des problèmes mondiaux. Je me réjouis à l’idée de collaborer avec lui. »
Prêt à aider les Concordiennes et Concordiens à en faire encore plus
En déménageant vers l’ouest, le long de la rue Sherbrooke, M. Evans embrasse l’énergie et l’appétit pour l’innovation qu’offre Concordia. Il se réjouit à l’idée de réunir les membres talentueux et multidisciplinaires du corps professoral afin de consolider la réputation de l’Université en matière de recherche de pointe et d’impact, tant au Canada qu’à l'étranger.
« Les grands enjeux de notre temps – les changements climatiques, les innovations radicales, comme l’intelligence artificielle, et la préparation à la prochaine pandémie – touchent à la fois tous les pays et toutes les disciplines, affirme M. Evans. Les universités ont un rôle essentiel à jouer pour repousser les frontières de la connaissance et former la prochaine génération de dirigeants afin de combler le fossé de l’ingéniosité ».
« Concordia est l’une meilleures jeunes universités du monde, et sa diversité contribue à l’excellence de ses travaux de recherche, poursuit M. Evans. Son corps professoral, son effectif étudiant et son personnel adhèrent déjà à l’idée que nous pouvons accroître encore plus le rayonnement de notre science, de notre savoir-faire et de notre créativité grâce à la collaboration. Je suis enchanté de pouvoir soutenir cette communauté dans ses ambitions de changer encore davantage les choses pour Montréal, le Québec et le monde entier. »
Au sujet du secteur Recherche, innovation et rayonnement
Le portefeuille du VRRIR est l’un des plus complexes de l’Université Concordia.
Dans ses nouvelles fonctions, M. Evans chapeautera les unités responsables de la conduite éthique en recherche, de la mobilisation des connaissances, de l’engagement mondial et du développement de la propriété intellectuelle. Il sera chargé de grands projets stratégiques comme Volt-Age, qui bénéficie du financement du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, de 25 centres et plateformes de recherche et de quatre grands instituts de recherche dans les domaines de l’aérospatiale, des villes nouvelle génération, de l’IA appliquée, des arts médiatiques et de la culture numérique.
S’appuyant sur l’expertise qu'il a acquise tout au long de sa carrière dans les domaines de la recherche, de l’enseignement et des politiques en matière de santé mondiale, M. Evans accélérera également le développement de l’École de la santé, récemment créée à Concordia. Enfin, il supervisera l’École des études supérieures aux côtés du vice-recteur adjoint à l’enseignement et à la recherche.
Le président du comité de recherche, Graham Carr, est très reconnaissant du travail de ses membres : Leslie Barker, Maria Diaz, Rajiv Johal, Claude Joli-Coeur, Raghulkanna Lakshmanan, Cédric Lesage, Jason Lewis, Shoghig Mikaelian, Aphrodite Salas, Emad Shihab et Dajana Vukovic.
M. Carr remercie également la doyenne des études supérieures, Effrosyni (Faye) Diamantoudi, qui a agi en tant que vice-rectrice intérimaire depuis le 1er juillet, et qui continuera d’occuper ces fonctions jusqu’à la fin de 2024.
« Faye a procuré une stabilité essentielle au secteur Recherche, innovation et rayonnement, souligne M. Carr. Nous avons beaucoup de chance de pouvoir compter sur elle pour assurer une transition harmonieuse. »
Le conseil d’administration a approuvé la nomination de Tim Evans lors de sa réunion du 26 septembre. En plus de ses fonctions de VRRIR, M. Evans se joindra au corps professoral de Concordia au sein du Département de management de l’École de gestion John-Molson.
Tim Evans remplace Dominique Bérubé, qui a quitté Concordia à la fin de juin pour devenir vice-rectrice (recherche et innovation) à l’Université McGill.
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