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Sasha Kleinplatz, diplômée en danse contemporaine et en études des femmes de l’Université Concordia, remporte le Prix Grands Sages Françoise Sullivan

Ses recherches novatrices portent sur les pratiques chorégraphiques et la transmission des connaissances artistiques
27 novembre 2024
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Une image tirée de la chorégraphie We Move Together or Not at All mettant en scène la danseuse Erin Hill. | Photo : Kinga Michalska.
Une image tirée de la chorégraphie We Move Together or Not at All mettant en scène la danseuse Erin Hill. | Photo : Kinga Michalska.

Sasha Kleinplatz (B. Bx-arts 2004) est une vedette du milieu canadien de la danse et de la chorégraphie. La diplômée en danse contemporaine et en études féminines a récemment reçu le Prix Grands Sages Françoise Sullivan en arts, décerné par le Fonds de recherche du Québec (FRQ) et le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion. Ce prix vient récompenser le projet de recherche novateur de Sasha Kleinplatz, intitulé Les restes : La méthode chorégraphique comme éphémère transférable. Cette distinction rend ainsi hommage à la profonde influence qu’exerce Kleinplatz sur la communauté artistique de même qu’à son engagement à faire progresser la recherche dans le domaine de la chorégraphie.

Ce prix est nommé en l’honneur de Françoise Sullivan, artiste québécoise emblématique et ancienne professeure de l’Université Concordia (de 1977 à 2010), largement reconnue comme une figure incontournable de l’histoire de l’art au Québec et au Canada. Les nombreuses contributions de Françoise Sullivan au domaine des arts visuels et de la scène continuent de façonner le paysage culturel, ce qui rend ce prix encore plus inestimable pour Sasha Kleinplatz.

Un groupe de personnes souriantes lors d'une cérémonie de remise de prix Sasha Kleinplatz (à l'extrême droite) aux côtés de Françoise Sullivan, artiste québécoise et ancienne professeure à Concordia.

« Je suis immensément reconnaissante et surprise de recevoir un prix portant le nom de Françoise Sullivan, commente-t-elle. C’est une artiste, une créatrice et une penseuse exceptionnelle dans le monde de l’art visuel et de la performance. Ma rencontre avec elle fut une expérience des plus inspirantes et un moment empreint d’humilité. Son énergie et son intelligence sont palpables et contagieuses ».

Les recherches de Sasha Kleinplatz portent sur le processus complexe entourant la transmission des pratiques chorégraphiques d’un artiste à l’autre.

« Mon projet Les restes se concentre sur la pratique chorégraphique et la manière dont celle-ci se transmet d’un artiste à l’autre, explique-t-elle. Cette recherche se veut également une tentative de récupérer de précieux savoirs qui se retrouvent trop souvent oubliés ou négligés. Je cherche à comprendre à la fois comment les gens partagent leur expertise et comment celle-ci inspire de nouvelles approches chorégraphiques. »

Femme souriante portant une veste en cuir et des lunettes de soleil sur la tête Sasha Kleinplatz | Photo : Talia Kleinplatz

Trouver un juste équilibre entre « transparence et droit à l’opacité »

Cette marque de reconnaissance qu’a reçue Kleinplatz souligne non seulement son important apport au domaine de la chorégraphie, mais aussi son engagement à approfondir continuellement des thèmes complexes dans le cadre de ses recherches. « Actuellement, mes principaux thèmes de réflexion sont la transparence et le droit à l’opacité, précise-t-elle. J’essaie de trouver un juste équilibre entre ma volonté d’honorer et de partager les connaissances de notre communauté de pratique, et mon souci de reconnaître avec discernement et sensibilité le droit de chaque artiste à une pratique singulièrement ambiguë. »

Selon la chorégraphe, c’est grâce au soutien et aux conseils des membres du corps professoral ayant supervisé ses recherches – dont VK Preston, Angélique Wilkie et Erin Manning – qu’elle a su trouver ce délicat équilibre dans son approche.

Sasha Kleinplatz prépare plusieurs autres projets passionnants. Elle entamera bientôt une résidence de recherche au studio Parbleux, à Montréal, où elle collaborera avec des artistes issus de diverses disciplines dans le cadre d’un projet inspiré de témoignages sur l’Holocauste. Axée sur le thème du deuil, du traumatisme et de la survie, l’œuvre puisera dans ces récits personnels qui façonnera à la fois la chorégraphie, l’écriture et la traduction.

« Ces expériences m’amènent à relever en toute humilité des défis passionnants qui me motivent à découvrir des méthodes de recherche et à envisager la collaboration dans une optique de transformation ».


Apprenez-en davantage sur le
Département de danse contemporaine de l’Université Concordia.

 



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