Je suis ravie de présenter la version la plus récente du plan d’action sur les directions autochtones. En tant que feuille de route vers la décolonisation, le plan d’action témoigne de l’engagement continu de Concordia envers les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation. Il souligne également notre engagement envers les étudiantes et étudiants, les professeures et professeurs et les membres du personnel autochtones que nous accueillons sur notre campus, ainsi qu’envers les communautés autochtones qui entourent notre Université et les terres sur lesquelles nous avons le privilège de vivre, de travailler et d’étudier. Le plan d’action, un document vivant, fait état des progrès réalisés par Concordia dans la mise en œuvre de nombreuses recommandations du plan d’action original publié en 2019. Cependant, on se souvient du travail qu’il reste à faire et de nos responsabilités partagées qui découlent de notre engagement envers la décolonisation.
Bien que toutes les actions énumérées soient importantes, je voudrais souligner la série de recommandations liées à la décolonisation des programmes d’études qui sont incontournables pour nous en tant qu’établissement. Les savoirs autochtones ont été largement supplantés par les approches eurocentriques de la connaissance et de la pensée scientifique. Une plus grande sensibilisation et une meilleure application des systèmes de connaissances et des traditions autochtones se traduiront par le genre de pensée innovatrice et critique à laquelle aspire Concordia, en tant qu’université nouvelle génération. La décolonisation des programmes d’études nous pousse à nous interroger sur les raisons pour lesquelles nous voyons le monde de la manière dont nous le voyons, à réévaluer nos cadres de référence et à penser différemment. Si cette remise en question met en lumière le savoir autochtone, elle renforce également nos capacités critiques en tant que professeures et professeurs et chercheuses et chercheurs, dans la mesure où nous formons les penseurs et les acteurs de demain.
Je remercie les membres du conseil directeur sur les directions autochtones, ainsi que le personnel du Bureau des directions autochtones, pour leur travail continu sur le plan d’action et, plus largement, pour avoir guidé l’Université dans son cheminement collectif vers la décolonisation. En particulier, je tiens à remercier le conseil directeur sur les directions autochtones d’avoir posé des questions difficiles et de nous avoir poussés à reconnaître la valeur de l’engagement de Concordia envers la décolonisation.
L’idée de continuer de collaborer avec vous me réjouit.
Anne Whitelaw, PhD
La vice-rectrice exécutive aux affaires académiques