Je suis honoré de présenter cette nouvelle édition de notre plan d’action sur les directions autochtones, dont l’importance et les répercussions doivent être ressenties chaque jour.
La pandémie qui a débuté au début de 2020 a exacerbé et mis encore plus en évidence de nombreuses inégalités de longue date dans notre société. Tragiquement, elle a également créé de nouvelles difficultés et vulnérabilités. Nous l’avons constaté dans le secteur de l’enseignement supérieur, où nombre de nos étudiantes et étudiants autochtones, en particulier celles et ceux qui vivent dans des communautés isolées, ont été gravement désavantagés par l’environnement en ligne dans lequel nous avons été contraints de fonctionner. Pour nombre de nos étudiantes et étudiants, et pour leurs communautés, la pandémie a créé des obstacles supplémentaires à l’accès et à la réussite, qu’elles et ils ont dû surmonter, tout comme nous.
Ce n’est là qu’un exemple. Si quelque chose de bon ressort des défis que nous avons relevés, ce sera peut-être la prise de conscience de la manière dont les inégalités systémiques empêchent les peuples autochtones d’avoir des occasions dans la société, y compris, malheureusement, dans des établissements comme le nôtre. J’espère que cette prise de conscience renforcera le sentiment d’urgence à agir ensemble pour concevoir un avenir meilleur.
C’est pourquoi le plan d’action sur les directions autochtones, qui porte si bien son nom, est très important pour nous tous. Bien que je sois très fier des progrès que nous avons accomplis à ce jour, nous serons jugés à la lumière des actions importantes qui nous attendent.
Le plan d’action se veut une feuille de route pour Concordia. Il décrit les mesures que nous devons prendre pour respecter notre engagement à décoloniser et à autochtoniser l’Université. Il nous guide dans notre réflexion sur le grand projet collectif qui consiste à bâtir une meilleure université et une communauté plus forte, en célébrant les différentes connaissances et en fondant nos actions sur les valeurs d’équité, de diversité, d’inclusion et d’accessibilité.
Dans cet esprit, notre capacité à progresser dépend également de consultations fréquentes, d’une écoute active et, soyons clairs, de beaucoup de travail acharné et assidu. Je tiens ici à exprimer ma plus sincère appréciation et ma profonde gratitude aux membres du conseil directeur sur les directions autochtones anciens et actuels qui ont donné de précieux conseils, mais aussi consacré beaucoup de temps et d’énergie, tant sur le plan personnel que professionnel, à ce processus depuis plus de cinq ans maintenant.
Notre plan d’action sur les directions autochtones est important en raison de ce qu’il cherche à accomplir. Avec son ambition d’apporter des changements sociaux importants et de viser toujours plus haut, le plan représente ce qui fait de Concordia une université nouvelle génération.
Graham Carr
Le recteur et vice-chancelier