Faites connaissance avec les porte-parole de promotion de la Faculté des beaux-arts pour l’année 2024
À l’approche de la cérémonie de collation de grades du printemps de la faculté des beaux-arts, qui aura lieu le 6 juin, deux porte-parole de promotion nous font part de leurs réalisations exceptionnelles et des conseils qu’elles aimeraient donner aux autres étudiantes et étudiants.
Les deux porte-parole de promotion ont été nommées principalement pour leurs résultats scolaires exceptionnels, symbolisant l’excellence au sein de leur département respectif.
« Les réalisations et le parcours inspirant d’Alexandra Riesbri et de Charissa Von Harringa témoignent de leur résilience, de leur détermination et de l’excellence de leur travail. Leur engagement sans failles envers leur domaine et leur communauté est à l’image de l’esprit qui anime la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia », déclare Elaine Cheasley Paterson, vice-doyenne des affaires académiques.
Créativité, méthode et engagement inspirants : Alexandra Riesbri
Choisie comme porte-parole de promotion du premier cycle pour ses remarquables réalisations en arts plastiques, Alexandra Riesbri a apporté des contributions qui vont au-delà de la salle de classe. Elle a participé activement à divers clubs, à des projets communautaires et à l’organisation d’expositions à l’extérieur de l’Université, en plus de recevoir plusieurs distinctions prestigieuses, dont le Prix de persévérance de la ministre de l’Enseignement supérieur du Québec.
L’organisation de Past & Future, une exposition à l’auto réalisée dans le cadre du programme de sculpture qui s’est déroulée à la célèbre station-service de Mies van der Rohe, à L’Île-des-Sœurs, figure parmi ses projets les plus mémorables.
« Durant la période où les rassemblements étaient interdits en raison de la COVID-19, cette exposition a donné aux étudiants la possibilité de présenter les fruits de leur travail et de faire usage d’un lieu formidable qui était déserté à cause de la pandémie, explique-t-elle. La coordination de ce projet a été pour moi immensément satisfaisante, d’autant plus que l’exposition a connu un grand succès. »
Cette expérience a eu une influence déterminante sur le parcours universitaire et personnel de l’étudiante, car elle lui a permis d’acquérir des compétences en résolution de problèmes créative, d’améliorer sa capacité d’adaptation et de comprendre l’importance de fournir des possibilités d’expression artistique même dans des situations difficiles.
Le maintien d’une moyenne élevée tout en prenant part à diverses activités parascolaires n’est pas chose facile. Alexandra Riesbri a dû développer de solides compétences en matière d’établissement et de gestion des priorités, et prendre soin d’elle-même au quotidien.
« L’établissement d’objectifs clairs tant pour mes études que pour mes activités parascolaires m’a permis de demeurer motivée et déterminée. Le soutien que j’ai obtenu des professeurs, de mes pairs et de mes collaborateurs a également été essentiel. »
Repousser les limites et approfondir ses connaissances : Charissa Von Harringa
Charissa von Harringa, porte-parole de promotion diplômée, inaugure une nouvelle ère en ce qui a trait à la recherche savante et à l’exploration artistique au sein du Département d’histoire de l’art. Ses recherches et son travail de commissariat se fondent sur des méthodologies décoloniales et les approches commissariales inclusives.
Charissa Von Harringa a contribué à redéfinir le discours de l’art contemporain et à mettre en valeur des récits marginaux, notamment en rédigeant une thèse de doctorat intitulée Ecopoetics, Decolonizing Aesthetics, and the Fluid Spaces of Co-Existence in Contemporary Circumpolar Indigenous Art and Exhibitionary Practice (« écopoétique, décolonisation de l’esthétique et espaces fluides de coexistence dans l’art autochtone circumpolaire contemporain et les pratiques expositionnelles »).
Le parcours de Charissa Von Harringa a été en grande partie façonné par son propre vécu, qui a alimenté sa fascination pour les expériences vécues et l’expression esthétique d’autrui. « Ayant surmonté de nombreuses expériences malheureuses dans mon passé, je suis profondément résolue à encourager l’expression individuelle et à contribuer au domaine d’une manière significative et éthique », déclare-t-elle.
Au cours des huit dernières années, Charissa von Harringa a été étroitement associée au projet Inuit Futures in Arts Leadership, participant activement à des groupes de recherche ainsi qu’à des colloques et des sommets visant à renforcer les capacités des arts autochtones circumpolaires contemporains au Canada et à l’international. Par la recherche collaborative, l’enseignement et le commissariat, elle a contribué à l’épanouissement d’une communauté artistique transnationale qui redéfinit le discours de l’art contemporain. « Incarnant la recherche engagée, je suis reconnaissante de pouvoir instiller pensée critique, empathie et créativité dans des actions qui font la promotion de pratiques équitables en recherche dans la discipline et de l’adoption des meilleures pratiques de représentation par les institutions artistiques, explique-t-elle. Mon travail est holistique et collectif; pour moi, c’est là que réside la véritable histoire de l’art. »
L’implication de Charissa Von Harringa dans cette communauté artistique mondiale en plein essor met en lumière l’importance de réaliser des recherches fondées sur une approche commissariale éthique qui ont une résonnance collective et amplifient les voix sous-représentées. Cette expérience lui a appris à « analyser, observer et écouter avec [son] être tout entier – pas seulement en tant que chercheuse universitaire – et à faire tout [son] possible pour rendre la recherche accessible, significative et pertinente ».
Apprenez-en davantage sur les cérémonies de collation des grades du printemps 2024 de l’Université Concordia.