C’est en partie grâce à une bourse de subsistance offerte par l’Université Concordia que Dima Anbari a réussi à surmonter les difficultés financières qui l’assaillaient. « La bourse de subsistance Robert C. White — affirme l’étudiante de quatrième année à l’École de gestion John-Molson — m’a aidée à terminer mon baccalauréat, ce que j’aurais dû faire depuis longtemps. »
« Sans le savoir, j’avais épousé un partenaire abusif qui m’a forcée à interrompre mes études et à déménager à Dubaï », explique-t-elle. En 2017, Dima Anbari a réussi à s’enfuir et à regagner le Canada, « sans rien d’autre que les vêtements sur mon dos et mes trois enfants de 12 ans et moins ».
Durant sa vie au Moyen-Orient, Mme Anbari a soutenu sa famille alors qu’elle se bâtissait une carrière en tant que consultante indépendante en recherche qualitative. Elle ne possédait qu’un DEC (diplôme d’études collégiales) en commerce. « C’était suffisant au Moyen-Orient, mais je savais que ce n’était pas assez pour me faire une place au Canada. Je savais que je devrais retourner à l’école pour parfaire mes compétences professionnelles. »
Après un retour ardu qui l’a forcée à reprendre sa vie à zéro, Dima Anbari a été soulagée par l’accueil qu’elle a reçu à son retour au Canada et à Concordia. « Après avoir été absente pendant 14 ans, je pensais que j’aurais à refaire une demande d’admission, mais à ma grande surprise, on a simplement rouvert mon dossier. Ça m’a enlevé un poids énorme des épaules. »
Par la suite, elle a pu rapidement obtenir un soutien financier. « J’étais dans ma deuxième année quand une erreur de dossier a eu pour effet de suspendre mon aide financière en plein trimestre. J’étais catastrophée. » Le Bureau de l’aide financière et des bourses de l’Université lui a émis un chèque d’urgence. Par la suite, elle a eu droit à un soutien renouvelable grâce à la bourse de subsistance Robert C. White. « Ce coup de pouce financier a grandement contribué à ma tranquillité d’esprit », souligne-t-elle. « J’ai même une petite marge de manœuvre pour répondre aux besoins de mes enfants. Revenir à Concordia m’a aidée à reprendre confiance en moi et à gagner en assurance. La bourse m’a donné de l’espoir. »
Une fois qu’elle aura terminé ses études de 1er cycle, Dima Anbari entend présenter une demande d’emploi à un poste à temps plein dans son domaine d’études auprès d’une grande entreprise québécoise. Elle poursuit en outre une mineure en exploitation des données et en rédaction professionnelle, laquelle, à son avis, « lui procurera quantité d’autres occasions. Ces deux disciplines m’aideront dans ma carrière de spécialiste du marketing. Je veux aussi simplement me prouver que je peux y arriver. »
Dima Anbari est reconnaissante de cette occasion qui lui est donnée de remercier les bienfaitrices et bienfaiteurs de Concordia de leur générosité. « Les donateurs offrent aux personnes comme moi une deuxième chance. Sans ces bourses, je ne crois pas que j’aurais pu reprendre mon parcours », affirme-t-elle.
« Ce n’est vraiment pas facile; mais ne pas avoir à me soucier constamment de mes finances m’aide à garder le cap sur mon objectif ultime, soit d’obtenir les qualifications qui me permettront de retomber sur mes pieds. »