Thomas Lundy, Dipl. 2e cycle 2021, se préparait à entreprendre un diplôme en journalisme à l’Université Concordia quand la pandémie de COVID-19 a contraint les étudiantes et étudiants partout dans le monde à travailler de la maison.
Pour lui, le passage aux études en ligne a été difficile. « Mon ordinateur arrivait à peine à faire fonctionner le logiciel de montage vidéo que nous utilisions dans le cadre du programme. Le Département de journalisme de Concordia dispose d’un dépôt de matériel informatique très bien garni, mais nous n’y avions plus accès. »
« J’ai été frappé de plein fouet par la pandémie. »
Thomas Lundy, qui a terminé son programme durant la troisième vague de COVID-19, au printemps 2021, dit devoir sa réussite à la bourse de subsistance Philip Fisher destinée aux étudiants des cycles supérieurs. « J’ai immédiatement pu me procurer un portable suffisamment puissant pour me permettre d’assister à des réunions Zoom et de faire fonctionner simultanément un logiciel d’enregistrement et un éditeur vidéo sans craindre que mon ordinateur plante. Cela m’a énormément facilité la tâche! »
La bourse PhilipFisher lui a en outre permis de décrocher son « emploi de rêve ». Au cours du programme, M. Lundy a en effet obtenu un stage à la revue Canadian Geographic, où il est aujourd’hui adjoint à la rédaction. « Travailler à cet endroit était mon objectif ultime quand je me suis inscrit au programme, mais en réalité, je ne m’attendais pas à l’atteindre littéralement! »
Comme beaucoup de candidates et candidats au programme de diplôme de 2e cycle en journalisme, Thomas Lundy possédait déjà une formation hors de la sphère du journalisme — dans son cas, un diplôme en zoologie marine de l’Université de Newcastle, au RoyaumeUni. « J’ai fait une demande d’admission à Concordia parce que je voulais écrire sur la science, mais selon un angle différent », explique ce natif de Manchester, qui a auparavant travaillé comme adjoint à l’édition pour une revue savante, rédacteur technique et professeur d’anglais.
« J’avais besoin d’acquérir des compétences pratiques en journalisme — pas seulement en rédaction, mais aussi dans l’utilisation des médias visuels et des logiciels d’édition », fait valoir Thomas Lundy, qui, durant sa vie professionnelle, a également séjourné en Australie et au Japon avant de choisir d’étudier à Concordia. « Il y a tant de choses à apprendre avant même de pouvoir prendre la plume. Le programme de Concordia m’a permis d’acquérir tout le savoir-faire nécessaire. »
Durant ses études, M. Lundy s’est surtout intéressé à la rédaction d’actualités, à la recherche et aux médias visuels. Il souligne toutefois qu’apprendre à mener une entrevue a été pour lui une découverte. « Au départ, j’étais nerveux à l’idée d’interviewer quelqu’un, mais aujourd’hui, j’y prends vraiment plaisir. Mes fonctions à Canadian Geographic me donnent l’occasion de m’entretenir avec beaucoup de gens intéressants. »