En tant que fondatrice et PDG de Phil, Kim Fuller conçoit des stratégies de financement et de communication stimulantes et à fort impact social pour des organismes philanthropiques.
Son expertise a profité à une grande variété de clients, dont l’Institut Jane Goodall, le Black Theatre Workshop de Montréal, la Fondation INCA et la Fondation du cancer du sein du Québec.
« On associe encore souvent l’action caritative à un certain sentiment de pitié, ce qui est très dépassé », note Kim Fuller. À titre de présidente de l’Association des diplômés de l’Université Concordia de 2015 à 2020, elle a dirigé des efforts extraordinaires pour soutenir les étudiantes et étudiants. « Nous devons changer cette perspective et penser davantage au développement social de la communauté lorsque nous donnons. »
L’approche innovante de Kim Fuller lui a valu plusieurs reconnaissances, dont la Médaille du souverain pour les bénévoles en 2019, décernée par la gouverneure générale du Canada, et le Prix de l’entrepreneure sociale de l’année d’Artistri Sud en 2018.
Une inspiration professionnelle
« Mes deux parents travaillaient dans le secteur publicitaire, et l’environnement de travail me paraissait super. À 14 ans, je savais déjà ce que je voulais faire de ma vie et j’étais très impatiente de commencer. »
Un virage vers le sans but lucratif
« Je n’avais pas envie d’utiliser mes talents pour aider à vendre des voitures ou du dentifrice. Tôt dans ma carrière, j’ai eu l’occasion de travailler sur quelques projets au profit d’organismes de bienfaisance, ce qui allait de pair avec mes valeurs et me comblait sur le plan professionnel. »
L’impact de Phil
« Nous avons développé nos forces pour aider les causes touchant les femmes, les enfants et les groupes marginalisés. Notre objectif aujourd’hui est de travailler avec des organismes qui contribuent au changement systémique dans la société. »
Un moment mémorable à Concordia
« L’année où j’ai obtenu mon diplôme, j’ai animé une présentation de design. Aujourd'hui, j'ai souvent l'occasion de prononcer des conférences, et je repense avec nostalgie à ce moment – l’une des premières fois où je suis montée sur scène. »
Le facteur Concordia
« On m’a donné une place au conseil d’administration de l’Association des diplômés de l’Université Concordia, et j’ai commencé à lever la main chaque fois qu’il y avait un travail à faire. En quelques années, je suis devenue présidente – et je siège maintenant au conseil d’administration de l’Université. »
Passe-temps favori
« Je suis obsédée par les casse-têtes! Je suis toujours en train d’en faire un. »