À titre de nouveau directeur général du Musée des beaux-arts du Canada, Jean-François Bélisle vise à bâtir des ponts entre les gens et les établissements culturels du pays.
Tout au long de sa carrière, il a créé des occasions pour permettre à de nouveaux publics de découvrir l’art contemporain. Il a notamment été directeur général et conservateur en chef du Musée d’art de Joliette, cofondateur et directeur général d’Arsenal art contemporain, et directeur exécutif de l’Association des galeries d’art contemporain, où il a lancé la foire d’art Papier (maintenant appelée Plural).
« Je crois que l’avenir de l’art au Canada est brillant, explique M. Bélisle. J’ai toujours trouvé que les artistes canadiens étaient sous-représentés sur la scène internationale par rapport à la qualité des œuvres qu’ils produisent. J’espère que ce poste me permettra de les aider à ce chapitre. »
Aller plus loin
« Les moments de ma carrière qui m’ont apporté le plus de fierté se produisaient quand l’équipe tout entière prenait des risques – quand nous avons essayé quelque chose qui n’avait jamais été tenté, et qu’il y avait de bonnes chances que nous échouions. Souvent, ces risques étaient les plus gratifiants quand nous devions sortir des sentiers battus et assumer un rôle social que les musées n’ont pas toujours dans leur ADN. On apprend beaucoup quand on met un pied en dehors de sa zone de confort. »
Rendre l’art accessible
« L’art m’apporte tellement que je veux que les gens en tirent les mêmes bienfaits. Les personnes qui vont déjà régulièrement au musée savent à quel point l’art est remarquable et peut changer la vie. J’adore concevoir des projets pour ces personnes, mais je suis presque encore plus passionné de parler à un public non averti pour essayer de lui montrer à quel point l’art est fantastique. »
L’art du changement social
« On réalise des choses intéressantes quand différents points de vue et idées sont réunis – quand il y a un choc d’opinions ou de perspectives. En tant que société, nous pouvons tirer parti de ce choc. L’art offre une façon d’arriver à cet épanouissement, mais contrairement à des milieux comme la politique ou les médias sociaux, l’art est un peu comme un refuge. »